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La Lance de la destinée > Hélène Seuzaret

Cyril Lefevre
Publié le 23/12/2008 à 13:34 Mis à jour le 04/06/2010 à 14:29

En cette fin d’année 2008, l’heure est au fantastique et au paranormal sur M6 ! Avec la série La Lance de la destinée, la chaine propose aux téléspectateurs un voyage dans le monde de l’au-delà. Cette saga de six épisodes permet à Hélène Seuzaret de faire ses premiers pas à la télévision. Habituellement sur les planches, l’actrice tient, avec cette série, son premier grand rôle sur le petit écran.

Cyril Lefèvre : Quel a été votre parcours avant La Lance de la destinée ?

Hélène Seuzaret : J’ai fait l’école de théâtre Claude Matthieu dans le 18ème arrondissement à Paris. J’en suis sortie à l’âge de 23 ans. Ensuite j’ai joué dans Les caprices de Marianne, puis dans Plus vrai que nature, spectacle qui a très bien marché. Par la suite, j’ai partagé la scène aux côtés de Gérard Jugnot dans Etat critique toujours au théâtre. Tout cela m’a menée jusqu’à fin 2003. J’ai également joué dans un film, Les Parrains.

Avec un parcours axé sur le théâtre, pourquoi avoir accepté de jouer dans une saga fantastique ?

La manière dont s’est concrétisé le projet m’a séduite. J’ai rencontré le réalisateur Dennis Berry. En me voyant, il m’a dit : « C’est vous que je cherchais ! » Cela m’a un petit peu surprise. Après, nous avons discuté, et il fallait quand même que je fasse des essais pour voir si je correspondais bien au rôle. Cela s’est passé très vite, et ce fut pour moi comme une évidence de faire partie de ce projet. J’ai ensuite lu les scénarios et 4 jours après, j’avais des réponses positives. Ce projet avait une telle fluidité que je n’ai pas hésité.

Comment réagissez vous au fait que cette série soit restée plus de deux ans dans les placards de M6 ?

Effectivement, la série n’est diffusée que deux ans après son bouclage. Une autre série (La légende des 3 clefs, ndlr) a été tournée en même temps que nous et c’est elle qui a été diffusée à notre place à Noël l’an dernier.

Comment peut-on définir Sofia Béranger, le personnage que vous incarnez ?

Sofia Béranger est une archéologue et paléographe, étudiant les écritures anciennes. Elle est très liée à son père (Jacques Weber), historien spécialisé dans l’histoire napoléonienne. Ensemble, ils partagent la même passion. Sofia a été mariée à Philippe avec qui elle a eu une fille. Au cours de l’histoire, ils vont être amenés à se retrouver, professionnellement parlant, pour combattre de mauvaises personnes désireuses de s’emparer de la lance.

Comment s’est déroulé le tournage ?

Cela s’est extrêmement bien passé, j’ai été très contente tant sur le plan professionnel que sur le plan humain. Je me suis éclatée pendant les trois mois de tournage J’étais entourée de supers comédiens. Jacques Weber ou encore Jacques Perrin sont deux Jacques extraordinaires. Dennis Berry est un personnage original, intelligent que j’ai beaucoup apprécié J’ai éprouvée beaucoup de plaisir sur ce projet. C’était une très belle aventure.

Connaissiez-vous la légende de la Lance de Longinus, dont s’est inspirée la série ?

Avant qu’on me présente le projet, j’ignorais totalement de quoi il s’agissait. Je me suis donc renseignée assez rapidement sur internet et Jean-Pierre Dusséaux, le producteur, qui est passionné par cela, m’en a beaucoup parlée.

Quel est votre rapport avec tout ce qui relève du paranormal et du fantastique ?

Je ne suis pas du tout fermé à ces domaines. Cela m’a beaucoup amusé de faire cela. Etre confrontée à des choses qui nous dépassent un petit peu m’amuse beaucoup.

Pourquoi le public doit se laisser tenter par La lance de la destinée ?

Bonne question ! Déjà, tous les acteurs y ont mis du cœur, et l’histoire est très intéressante. L’intrigue est pleine de rebondissements ! Même s’il faut adhérer à un domaine qui relève du fantastique, c’est un très bon programme.

Quels sont vos projets pour l’année à venir ?

Pour le moment, j’attends des réponses de castings que j’ai passés pour des projets à la télé. Et en Mars, je commencerai un premier long métrage d’un jeune homme. C’est un film de science fiction assez expérimental et très intéressant. Nous sommes encore dans le paranormal et je crois que je dois inspirer l’au-delà aux gens qui veulent collaborer avec moi ! (rires)