L’intégralité de la lettre ouverte de Bertrand Chameroy à Cyril Hanouna
Chaque semaine, Le Tube de Canal+ propose à une personnalité d’écrire une lettre à quelqu’un afin de poser son regard sur le monde des médias. Ce samedi 21 juin, Touche pas à mon poste était ainsi à l’honneur. En effet, Bertrand Chameroy a choisi de rédiger une bafouille à Cyril Hanouna, qui est en plus d’être l’animateur du show vedette de D8 dans lequel il est officie, n’est autre que son patron.
Toutelatele vous propose de lire l’intégralité de la lettre écrite par le chroniqueur de Touche pas à mon poste, habitué à décrypter les images du PAF.
« Cher Cyril, non Cher petit cul, puisque c’est le surnom dont tu affubles toute la bande de Touche pas à mon poste,
Que de chemin as-tu parcouru en dix ans. Qui aurait cru que le pakistanais qui se baladait à poil sur Comédie finirait par squatter la grille de D8... Comme quoi tu gagnais à être puni. Non, je ne sors pas cette fois-ci, c’est MA lettre ! Sans flagornerie aucune, je laisse ça ce fayot de Camille Combal...
Je te le dis, tu as changé ma vie. J’ai été contraint de dire adieu à mon identité au profit de surnom comme « Le canard », « Moustache », « La soquette » ou le plus confidentiel « Connard ».
Tu nous as également ouvert à de nouveaux horizons culturels. Moi, le fan absolu de Sébastien Tellier, je suis aujourd’hui converti à Maitre Gims, Magic System et Patrick Sébastien.
Dans la rue, une question revient souvent : « Mais en vrai, il est pareil Hanouna ? » Non, il est pire ! Il interrompt des réunions pour beugler du Lara Fabian, il frappe à gros coups de poing des chroniqueurs chétifs de 25 ans pendant la diffusion d’un magnéto, ou encore égaye des trajets en ascenseur en trempant une partie de son anatomie dans un verre de soda. Oui, tu es sans aucun doute le plus grand génie créatif que le paf ait connu. C’est à toi que l’on doit, entre autres, « Danse avec les stores »
Mon Cyrilou, tu es pour moi le plus grand cas barré du monde. Logique pour la groupie absolue de Patrick Sébastien que tu es.
Allez je te laisse, j’ai rendez-vous chez le kiné. La dernière danse des sardines a été fatale à mon épaule droite.
Gros poutous,
Bertrand »