Toutelatele

« Laurence Ferrari gagne 1.1 million d’euros pour lire un prompteur »

Aurélie Demarcy
Publié le 03/11/2010 à 16:59 Mis à jour le 03/11/2010 à 17:00

Plus fort qu’un Eric Naulleau ou qu’un Zemmour, le nouveau « verbal killer » du tube cathodique est issu du monde politique et s’impose en la personne de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier, n’hésitant pas à qualifier David Pujadas de « salaud » ou encore Arlette Chabot ou Laurence Ferrari de « perruches » a, cette semaine, donné son avis sur ses pires et ses meilleurs souvenirs du PAF dans les colonnes de Télé Loisirs.

Concernant sa propre expérience télévisuelle en tant qu’invité, son pire souvenir restera son passage sur le plateau de Marc-Olivier Fogiel : « En 2005, après la victoire du « non » au référendum sur la Constitution européenne, Marc-Olivier Fogiel m’avait invité dans « On ne peut pas plaire à tout le monde ». Au moment de m’asseoir, j’ai aperçu un type dans le public qui portait un tee-shirt pour le « oui ». J’ai senti le piège. De fait, Fogiel a été d’une vulgarité totale avec moi, ne me laissant pas finir mes phrases, tandis que le public me conspuait (...) Je n’ai pas pardonné à Fogiel et je ne veux plus jamais me retrouver face à lui.... Jamais ! »

Récemment accusé d’avoir insulté Laurence Ferrari, l’intéressé commente : « Elle a dit « Mélenchon, il n’a pas de programme ». Mais qui est-elle pour parler comme ça de moi ? Elle fait la maligne parce qu’elle gagne 1.1 million d’euros par an pour lire un prompteur. C’est ça qui me choque moi ! »

Enfin, s’il affirme « détester les séries américaines » pour leur aspect « violent », l’homme politique confie tout de même en regarder quelques-unes : « En même temps, quand je tombe dessus avec des amis ou ma compagne, ça me fait marrer... Desperate-je-ne-sais-quoi (Desperate Housewives, ndlr), c’est la petite bourgeoise qui parle à la petite bourgeoise. »