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Le Fear Factor québécois arrive sur TVA

Arthur Anthamatten
Publié le 09/02/2004 à 00:15 Mis à jour le 09/02/2004 à 01:06

Alors que Fear Factor débute pour une deuxième édition sur TF1 dès le 18 février prochain face à Jean-Luc Delarue, sa version québécoise arrive ce soir sur la chaìne privée francophone canadienne, TVA.

Intitulée Facteur de risques, l’émission s’ouvrira à 21 heures avec son making of. Dès la semaine prochaine et à la mème heure sera ensuite programmées la série d’émissions commandées à raison d’un numéro par semaine.

Diffusé sur le réseau américain NBC et adapté dans une douzaine de pays, Fear Factor est certainement l’un des formats de jeux les plus populaires proposé par Endemol. Moins hard que la version américaine voire celle de TF1, la version québécoise s’est adaptée au public francophone canadien. Ainsi, le producteur Alain Dupont s’est résigné à faire manger des choses étranges aux concurrents tout en ne mettant pas trop l’accent sur la concurrence exagérée entre les candidats. Le couple d’animateurs, formé par Josée Lavigueur et Benoît Gagnon, n’ont donc pas pris un ton trop solennel et n’ont pas humilié les concurrents, lors du tournage réalisé en octobre à Buenos Aires en Argentine

Malgré ces petits changements, le concept reste à peu près similaire à l’original. En effet, chaque émission oppose six participants, trois garçons et trois filles agés de 18 à 44 ans. Ils doivent d’abord subir une première épreuve, dont on ne gardera que les quatre meilleurs. Une deuxième épreuve élimine deux autres participants, et les deux meilleurs de tous s’affrontent dans l’épreuve finale. À noter que le gagnant sort avec 10 000 $. Le grand vainqueur de l’émission finale remportera 10 000 $ et une voiture.

La réalisation de cette série d’émissions a été confiée à François Mireault, (réalisateur de Fort Boyard pour TVA durant quatre étés). D’ailleurs souvent comparées entre elles, ce qui différencie réellement ces deux jeux, c’est que Fear Factor n’a jamais proposé deux fois la même épreuve aux participants. De plus, ceux-ci ne savent jamais où on les emmène puisqu’on leur bande les yeux avant pour aller sur les lieux des épreuves, toujours différents.

Le réseau TVA mise sur un des succès de la télévision actuelle sans trop de risque pour fragiliser la popularité de la série Grande Ourse de Radio-Canada. A voir donc qui des deux réseaux emportera cet ultime défi...