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Les inédits de Capital > Cuisine au soleil

Tony Cotte
Publié le 08/07/2007 à 20:55 Mis à jour le 03/04/2011 à 18:12

Guy Lagache

Salades de tomates, pizzas ou encore bouteilles de rosé, avant de faire le bonheur de nos papilles, ces produits ont suivi un itinéraire bien précis. Capital propose ainsi différentes enquêtes sur la cuisine estivale et son engouement.

Le premier reportage à être diffusé, « Enquêtes sur les usines à tomates », propose un détour au sud de l’Espagne, en Andalousie plus précisément, où de nombreuses usines sont situées sur des milliers d’hectares. Les tomates y sont préparées pour envahir le marché français. Mais la production du « fameux fruit » est ici inquiétante entre la pollution, la main d’oeuvre bon marché et l’épuisement des ressources. Et pour faire face à la concurrence, Savéol, le géant français du secteur, fait appel à des méthodes bien loin du paysan traditionnel. Ces derniers tentent d’ailleurs, au milieu de tout ça, de s’imposer avec des produits haut de gamme presque comme autrefois !

Autre inconditionnel de nos tables aujourd’hui : le vinaigre balsamique. A travers « L’or noir de Modène », les équipes de l’émission reviennent sur le plébiscite qu’engendre ce condiment. Aujourd’hui plus vendu que le ketchup, le vinaigre balsamique est un produit de luxe, vendu le prix d’un grand cru et qui peut vieillir une vingtaine d’années. Mais un jour des vignerons italiens ont eu l’idée d’en proposer une recette simplifiée. Aujourd’hui, l’or noir de Modène est devenu un produit de grande consommation.

Autre boom, celui du rosé, fait également l’objet d’une enquête. Ce vin a le vent en poupe car il est le seul à connaitre une progression constante. On reporte même que sa consommation a doublé lors des dix dernières années. Plus difficile à confectionner mais beaucoup plus rentable que le rouge ou le blanc, le rosé suscite grand nombre de convoitises. Et pour toucher un nouveau public, certains industriels n’hésitent d’ailleurs pas à le mélanger avec de l’eau gazeuse !

Pour terminer la soirée, Capital fait une petite escapade en camion à pizza. Fabriquées avec des produits frais, les Napolitaines et autres 4 fromages y connaissent un succès garanti auprès des consommateurs. Nées à Marseille dans les années 60, ces pizzerias ambulantes sont aujourd’hui près de 5000 en France. Mais le phénomène des livreurs-express fait du tort et la guerre des emplacements est de plus en plus vive.