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Les inédits de Capital > Ils misent tout sur la saison

Tony Cotte
Publié le 15/07/2007 à 20:50 Mis à jour le 03/05/2011 à 23:58

Guy Lagache sur M6

Qu’ils soient commerçants, artistes, itinérants ou sédentaires, pour chacun d’eux les mois d’été sont cruciaux. Pendant les semaines de vacances, ils réalisent leur plus gros chiffre d’affaires. Retour avec Capital sur ceux qui misent tout sur la saison estivale.

La place des Lices de Saint-Tropez est l’un des marchés les plus chers de provence. En deux matinées par semaine, quelques 40 000 touristes s’y rendent. Une clientèle plutôt aisée qui ne fait pas vraiment attention aux prix. Ici, de nombreux forains se disputent les stands. Ils viennent parfois de plus de 200 kilomètres sans avoir la garantie d’une place. Tout se joue le matin parfois par tirage au sort pour déterminer les 10 derniers emplacements parmi plus de 40 prétendants restants. En effet, obtenir quelques mètres carrés ressort du parcours du combattant avec une concurrence des plus rudes et une liste d’attente extrêmement longue. Mais une fois l’espace trouvé, les affaires peuvent devenir fructueuse.

Pour les intermittents du spectacle, pas de problème de place mais de clientèle. A travers un deuxième documentaire de 52 minutes, Capital s’intéresse à la micro-économie d’un petit cirque, d’un animateur de bal populaire et d’une strip-teaseuse. Dès 21h25, les parties intimes de cette dernière sont brièvement dévoilés aux téléspectateurs avant une coupure publicitaire. De quoi retenir en haleine les plus curieux. Ainsi, pour Priscilla, la pleine saison débute dès le mois de juin. A cette période les enterrements de vie de garçons se multiplient. Mais entre deux prestations, la belle doit se déplacer, parfois même plus de 300 kilomètres. Assedic, réparation de sa voiture et achat de nouveaux costumes, la jeune fille doit aussi entretenir son business.

Dans un tout autre registre, la famille du cirque Rome s’investit à 100% dans leur activité. Pendant que les filles répètent leur numéro, le père négocie avec les maires les emplacements et le fils s’occupe de nourrir les tigres. Faute d’avance de trésorerie, tout est calculé pour le strict minimum comme le gasoil jusqu’à la prochaine date. Un rythme de vie pas vraiment stable pour peu de bénéfices et un gros déficit de sommeil.