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Les inédits de Zone Interdite > Ouvrir un camping ou un parc d’attraction

Tony Cotte
Publié le 22/07/2009 à 20:40 Mis à jour le 24/07/2009 à 15:03

Claire Barsacq sur M6

Ils sont rois du camping, forains de père en fils ou ont changé de vie en rachetant un parc d’attraction... Grande roue, baraque à frites, vente de barbapapa... Comment font-ils tourner leur affaire de famille ? Installer des mobile-homes ou un nouveau manège, recruter des animateurs pour l’été, ça ne s’improvise pas, comme le prouve ce nouveau numéro des inédits de Zone Interdite.

Alain et Ghislaine Attard ont acheté un camping dans le sud de la France. Licencié à 42 ans, Alain a changé radicalement de parcours. Il a entraîné dans l’aventure sa femme et leurs 3 enfants de 18, 15 et 10 ans. Pas facile pour Ghislaine de renoncer à la sécurité de l’emploi et de quitter la région parisienne où elle vit depuis sa naissance. Un changement qui implique de gros sacrifices financiers : ils ont vendu leur maison à Paris et contracté un prêt de 475 000 euros...

Forains de père en fils, Philippe et Patrice Gélis font tourner les manèges depuis qu’ils sont enfants. En 1987, ils ont ouvert le parc d’attractions de Nigloland, près de Troyes dans l’Aube. Avec 470 000 visiteurs par an, le 3e parc d’attraction de France est une affaire florissante, qui doit rester dans la famille. Rodolphe, 20 ans, fils de Philippe, est déjà sur les rangs. Étudiant en marketing, il rêve de reprendre le flambeau de cette entreprise qui peut s’offrir une grande roue à 5 millions d’euros.

En 25 ans, Claude et Françoise Dagreou sont, quant à eux, devenus les rois du camping. C’est sur un de leurs terrains qu’a été tourné le fameux film de Fabien Onteniente. Depuis toujours, leur fils Jean-Baptiste passe son temps et ses vacances à aider ses parents au camping. À 25 ans, il a ouvert le sien, en Charente Maritime, à 300km de Papa et Maman ! Il s’en occupe avec Nathalie, sa femme. Dans la famille, la concurrence est rude pour savoir qui fera le meilleur chiffre d’affaires !

Convaincu par son fils Sébastien, jeune diplômé d’une école de commerce, André Monfredo a racheté en Ardèche un parc d’attraction à l’abandon. Un projet « complètement fou » pour des non-forains, qui
ont misé toutes les économies de la famille. Un investissement de 700 000 euros, d’autant plus risqué qu’il faut tout remettre en état ! Pour les travaux, chacun met la main à la pâte, y compris Sylvette, la mère et Loïc le petit frère de 10 ans. À Parc Avenue, avant l’ouverture, c’est la course contre la montre...