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Les raisons du renvoi d’Éric Zemmour et Naulleau révélées

Tony Cotte
Publié le 27/05/2011 à 19:00 Mis à jour le 29/05/2011 à 15:26

L’information a d’abord été rapportée, ce jeudi 26 mai, par L’Express. Puis, Laurent Ruquier a expliqué plus en détail les raisons de la fin de sa collaboration avec Éric Zemmour et Éric Naulleau. Le cas de figure a déjà été supposé par les intéressés eux-mêmes, mais la nouvelle est désormais officielle. Suite à cette annonce, plusieurs questions demeurent : le premier paierait-il sa récente condamnation pour incitation à la haine raciale ? La direction de France Télévisions a-t-elle une quelconque implication ? Laurent Ruquier a choisi Le Parisien pour répondre « en exclusivité »...

«  Cette décision vient de moi, unilatéralement. Je l’ai prise en accord avec Catherine Barma. Je veux apporter un souffle nouveau. Tous les ans, je me pose la question du renouvellement de mon émission. Éric Zemmour en est à sa cinquième saison, Éric Naulleau à sa quatrième. (...) J’ai plaisir à casser les habitudes. Soit je change l’animateur, soit je change les chroniqueurs. Je suis l’animateur, c’est moi qui reste ! », explique-t-il en guise d’introduction.

Préparé à l’inévitable question sur l’influence de sa direction quant à cette décision, l’interrogé est clair : « Il n’y a pas l’ombre d’un règlement de comptes. Ce n’est pas une décision politique venue d’ailleurs non plus : ce sont des conneries tout ça. On a dit que l’Élysée voulait ma tête. L’émission continue parce qu’elle marche ! Les émissions de Guillaume Durand et de Franz-Olivier Giesbert font 8 % de part de marché, nous...entre15 et 30 % ! ».

Le tandem était-il alors trop dans la provocation ? « Sûrement pas  », lâche Laurent Ruquier. Et celui-ci de continuer : « C’est pour ça que je les ai engagés ! Je ne les ai jamais freinés. Je ne fais pas une émission pour être tranquille. Je continuerai de la même façon ». L’intéressé assure aussi que ses deux Éric seront remplacés, par de « nouveaux provocateurs, un de droite, un de gauche, comme je l’ai toujours fait ». « Je souhaite qu’ils deviennent à leur tour mes complices, comme les deux Éric le sont devenus », conclut-il, précisant bien qu’à ce jour aucune démarche n’a été effectuée pour engager les futurs élus.