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Louise Ekland (C à vous) : « Anne-Sophie Lapix est un très bon choix »

Alexandre Raveleau
Publié le 26/05/2013 à 19:40 Mis à jour le 07/06/2013 à 12:45

Après le succès rencontré à bord de son bus londonien durant les derniers Jeux olympiques, Louise Ekland rejoint les coulisses de Roland-Garros. À la Porte d’Auteuil, la pétillante journaliste compte bien apporter un regard complémentaire sur l’événement sportif. Tout au long de la compétition, elle sera aux côtés de tous les acteurs pour raconter à sa manière le tournoi du Grand Chelem. Cet entretien lui permet également de dresser un bilan de la saison de C à vous, en attendant la prochaine...

Alexandre Raveleau : Roland-Garros est une mécanique bien huilée sur France Télévisions. Quel est votre rôle durant la quinzaine ?

Louise Ekland : Je considère que chaque événement sportif va au-delà du sport. C’est aussi un événement culturel et social. Je compte donc faire découvrir Roland-Garros avec un oeil complètement différent. Avec le public, nous allons partir à la rencontre des professionnels qu’on ne voit pas, ceux qui permettent au tournoi de fonctionner, comme les ramasseurs de balles, les arbitres, les cuisiniers... Je vais également aborder l’histoire de Roland-Garros. Bien sûr, je serai aux côtés des champions. Mais ce sera pour montrer que ce ne sont pas seulement des machines de guerre ! Ils ont aussi des sentiments, des passions...

Comment seront intégrées vos interventions dans le dispositif d’antenne ?

Le but, c’est quand même de voir du beau tennis à Roland-Garros avant tout. Je n’interviendrai donc pas au milieu d’une rencontre ! Sauf s’il pleut... Alors, je vais bosser énormément ! (rires) En revanche, il y a toujours des moments plus creux, avant les matchs ou le matin par exemple. Je serai là pour donner de l’humeur dès qu’il le faut.

« Je n’interviendrai pas au milieu d’une rencontre ! Sauf s’il pleut... Alors, je vais bosser énormément ! »

Votre ton détonne au milieu des journalistes sportifs. Quel regard portent-ils sur vous ?

Je ne débarque pas de nulle part. Je travaille depuis quatre ans au service des sports de France Télévisions, avec des émissions comme Côté match ou des événements tels que les Jeux olympiques. Je ne joue pas sur leur terrain. Mon rôle est plutôt de les mettre en valeur. Je suis complémentaire.

Vous avez avoué ne pas être une spécialiste du tennis. Où s’arrêtent vos connaissances sur le sujet ?

Je suis effectivement plus spécialiste du football, mais j’ai aussi travaillé sur les Jeux olympiques, qui comptaient 26 disciplines. Je suis une passionnée. Et j’aime le sport en général. J’ai quand même joué au tennis plus jeune, parce que c’est quand même nous, la Grande-Bretagne, qui avons inventé ce sport ! (rires) J’ai eu la chance d’avoir été dans une école où il y avait des cours. La terre battue n’est pas mon terrain de prédilection... Et cette année, je ne pourrai pas jouer, car je suis enceinte ! Je vais plutôt me contenter de regarder

Partie 2 > Le retour du bus londonien, C à vous et Enora Malagré


Le succès de votre rendez-vous avec le bus londonien à l’occasion des J.O. de Londres pourrait-il faire un jour son retour, comme par exemple dans la caravane du Tour de France  ?

J’adorerais... Mais ce ne sera pas pour cette année. C’est n’est d’ailleurs pas entre mes mains. Ce bus était un formidable outil de travail, une prouesse technique de dingue ! Daniel Bilalian a eu cette idée brillante. Il s’agit de ma plus belle expérience professionnelle. Si nous pouvions l’adapter pour un autre événement, ce serait super. On pourrait l’appeler « Le Bus de Louise ». Pourquoi pas ?

Sur France 5, vous êtes également au générique de C à vous. Aurez-vous votre place à table la saison prochaine ?

Je n’en sais rien (rires). Anne-Sophie Lapix arrive et je serai ravie de travailler avec elle. Elle est chouette et va apporter sa touche. C’est un très bon choix. Maintenant, je ne sais pas si elle va vouloir travailler avec nous, si France 5 veut conserver les mêmes chroniqueurs. Personne dans l’équipe ne peut le dire pour le moment. Les discussions pour la suite de l’aventure continuent.

« Alessandra va nous manquer. Il y a peu de gens comme elle en France. Elle a un talent fou. »

Comment avez-vous vécu l’annonce du départ d’Alessandra Sublet ?

Nous savions tous depuis un petit moment qu’elle voulait partir. Elle a beaucoup de courage de le faire alors que tout va bien. C’est beaucoup plus difficile. Elle va nous manquer. Il y a peu de gens comme elle en France. Elle a un talent fou.

Sur France 4, en 2011, vous avez également travaillé avec Enora Malagré. Comment vivez-vous l’explosion de sa carrière ?

J’adore Enora. Nous avons fait ensemble Frog & Rosbif, sur un concept mêlant animation et comédie. L’idée pouvait paraître un peu bancale, mais en fin de compte, tout a très bien fonctionné entre nous. On est très complémentaire... Je suis plus douce ! (rires) Je suis convaincue qu’Enora a énormément de talent. Elle a beaucoup de cordes à son arc. Et j’adore Touche pas à mon poste  !