Maison à vendre > 01/12/2008

Pour cette nouvelle mission, Stéphane Plaza s’est rendu chez Angélique et Stéphane qui cherchent désespérément à vendre leur maison depuis sept mois. Une seule visite a eu lieu depuis cette mise en vente. Stéphane comprend très rapidement pourquoi : un portail qui n’en est pas un, des cages pour les quatre chiens dans le salon, une façade non achevée,un bureau qui fait fonction de débarras, voire de vide-ordures, et 2400m² de terrain qui n’ont pas vu une débroussailleuse depuis 7 mois... Le tout pour 285 000 euros nets vendeur.

Quant aux maisons voisines du même acabit, elles se vendent 50 000 euros de mois. Le constat est désastreux pour le jeune couple. Il faut effectuer tous les travaux afin que l’acheteur puisse se projeter et se poser dans la maison sans rien faire. L’investissement représente donc 1.65% du prix de vente pour cette maison.

Avec Sophie Ferjani, les finitions sont achevées et l’aménagement refait. Le jardin est nettoyé, la façade enduite et la ménagerie a été priée de rester au garage pendant les visites. Après travaux, Angélique et Stéphane acceptent de descendre le prix à 255 000 euros. Pourtant, ils n’auront aucune proposition à un tel tarif. La première, à 238 000 euros, est refusée par le couple. L’acheteur fait un effort à 245 000. Sur les conseils de Stéphane Plaza, Angélique et Stéphane décident de signer la vente afin de laisser derrière le passé et ainsi démarrer une nouvelle aventure.

Pour Christine, domiciliée à Clayes-Souilly, sa maison fait office de véritable bric-à-brac avec aucune décoration achevée. Dans son petit 40m², Christine, âgée de 53 ans, estime être passée à côté de sa vie et veut désormais reprendre les choses en mains.

Le fouillis et les couleurs vives ne sont pas les seuls défauts de la maison. Le point noir est l’escalier intérieur beaucoup trop petit et surtout très dangereux. Stéphane Plaza n’arrive même pas à le monter !
Christine en demande 140 000 euros net vendeur. Un prix au-dessus du marché, même après les travaux. Et pourtant, Stéphane a tout refait du sol au plafond. Ferait-il concurrence à Valérie Damidot ? Un nouvel escalier a été posé, les peintures ont été refaites, et de nouveaux meubles ont fait leurs apparitions. Le tout pour 3060 euros, soit 2.18% du prix total de la maison.

Et lorsque Stéphane lui conseille de baisser le prix à 128 000 euros. Christine lâche un très clair : « c’est pas la grande braderie ! »
Une première offre à 110 000 euros est donc rejetée, tout comme celle à 132 000 euros ! Christine refuse et tient à obtenir 140 000 euros. Stéphane Plaza la met en garde. Mais l’attente a payé, un acheteur a accepté de signer au prix demandé.