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Malika Ménard : de Miss France à Face Off

Robin Girard-Kromas
Publié le 14/11/2011 à 13:25 Mis à jour le 27/05/2022 à 00:43

Robin Girard : Quelles sont les raisons qui vous ont poussée à accepter la proposition de Syfy d’animer Face Off ?

Malika Ménard : J’avais eu une première expérience télé qui m’avait plu et c’était l’occasion d’en avoir une deuxième. Ce n’est pas forcément quelque chose de journalistique comme je le souhaitais, mais c’est un programme qui m’a impressionné visuellement. Je me suis dit : « On va se lancer dans l’aventure ! » La transformation physique en 5 heures chrono qu’on m’a proposée à achever de me convaincre.

Quel est votre rôle dans l’émission ?

J’introduis et je présente les séquences. Chaque semaine, un maquilleur va être éliminé. Il y aura des épreuves différentes : transformer un homme en femme, en animal, en zombie...

Vous travaillez pour la chaîne Syfy. Que pensez-vous plus généralement des programmes de science-fiction ?

Ce n’est pas un domaine dans lequel je suis une experte. Par contre, le maquillage et la mode, je connais ! Mais je sais que les programmes de la chaîne sont de qualité et c’est aussi ce qui m’a convaincue. Et je n’ai pas été déçu quand j’ai vu le résultat, c’est une jolie production.

Vous avez présenté pendant quatre mois Paris tout compris sur France 3. Quel bilan en avez-vous tiré ?

C’était une belle expérience à laquelle j’ai pris goût. Ça m’a aidé à surpasser ma timidité. Et puis comme j’ai repris les études et que je travaille pour un magazine de presse écrite, c’était un petit complément. Je commençais à apprivoiser les deux médias.

Vous aviez déclaré vouloir poursuivre votre carrière de journaliste. N’avez-vous pas peur qu’on vous assimile dorénavant trop à une animatrice de télévision ?

Mon quotidien, il est vraiment à TV Magazine et à l’école de journalisme. Après, j’ai la chance d’avoir d’autres opportunités et de les vivre. Je pense que personne ne me demande de me justifier de quoi que ce soit. Tout le monde est plutôt ravi que l’on m’offre cette chance de faire de la télé. On a tous le droit d’aimer plusieurs choses dans la vie ! (rires)

Comment vos collègues ont-ils réagi lorsque vous leur avez annoncé présenter ce programme ?

Beaucoup étaient plutôt impressionnés par la transformation physique que j’ai subie pour le programme. Mais après, je pense que je suis quelqu’un d’assez discrète au sein de la rédaction, car j’ai tout à apprendre d’eux. Et j’ai la chance d’être pas mal conseillée et guidée.

Comment gérez-vous le fait d’être à la fois « dans » la télévision, mais de devoir également en parler d’un œil extérieur pour TV Magazine ?

En fait, j’ai occupé trois postes différents. J’ai été interviewée et je continue de l’être. Maintenant, je fais moi-même des interviews et en plus j’écris dessus. Mais j’ai toujours envie d’être journaliste, j’ai encore 1 an et 2 mois de formation dans mon école.

Quel est votre regard sur cette rentrée télé ?

C’est un peu compliqué pour moi de répondre. J’ai peur que là on manque d’objectivité si après je dois être amenée à travailler et écrire sur ces programmes. Ça risque d’être un peu compliqué ! Et je ne suis pas critique télé.


Ce rôle ne vous attirerait pas ?

Je pense qu’il faut avoir pas mal d’expérience pour cela. En quoi aurais-je cette prétention-là ?

Comment avez-vous vécu votre retour à l’école après la frénésie Miss France ?

Je dois avouer que j’étais un peu stressée pour la rentrée des classes, même plus qu’au collège, au lycée ou à l’université (rires) ! Mais j’ai été agréablement surprise. On est un petit effectif, tout le monde savait directement qui j’étais. Mais les profs ne m’en ont quasiment pas parlé. Et avec les élèves, comme on est tous très proches, on en a discuté les premiers jours et après quasiment plus jamais, sauf pour en rire !

Comme votre camarade Valérie Bègue, accepteriez-vous de participer à Danse avec les stars ?

Je suis une piètre danseuse, donc ça ne pourrait pas être possible du tout ! Ça m’a posé beaucoup de problèmes quand j’ai participé à l’élection de Miss France. Les chorégraphies étaient très simples et j’avais beaucoup de mal à les apprendre ! Après on a pris goût à suivre Valérie, j’étais contente de la voir sur la première, on était fière d’elle. J’aurais aimé qu’elle aille plus loin dans l’aventure. Je serais incapable de faire ce qu’elle a fait, je n’ai pas son talent !

Valérie Bègue a déjà présenté une émission sur Syfy. Lui aviez-vous demandé conseil avant d’accepter la proposition de la chaîne ?

Oui bien sûr, quand j’étais en contact pour Face Off, je lui en ai parlé et c’est ce qui m’a aussi conforté dans mon choix. Je m’étais intéressée à ce qu’elle avait fait, j’avais vu le rendu qui était très joli. Elle m’a expliqué comment c’était et elle m’a plutôt encouragé dans cette voie. Et je n’ai pas été déçue ! C’est une superbe équipe qui m’a mise en confiance.

Seriez-vous intéressée par une adaptation française de Face Off, où vous pourriez avoir plus d’importance ?

Il y a en effet une école consacrée à ce métier à Paris. Mais celle qui s’est occupée de moi pour ma transformation, la major de promo, m’a expliqué qu’il y avait peu de débouchés en France. Malheureusement, peut-être qu’un programme comme ça n’est possible qu’aux États-Unis, car ils sont plus spécialisés.

Un arrêt de justice a récemment interdit à Geneviève de Fontenay d’organiser son concours de Miss nationale. Qu’en pensez-vous ?

(elle réfléchit) Je n’ai pas d’avis sur la question. Je serai présente à Brest pour assister à l’élection de Miss France 2012.

Après Face Off, quels sont vos prochains projets ?

Face Off va déjà me prendre 2 mois. J’y crois beaucoup, j’espère que ça va marcher et puis après, il faut toujours que je sois à la recherche de nouveaux scoops pour le magazine !