Marie Drucker aux Victoires de la Musique Classique 2007

Mercredi 28 février prochain, depuis la salle Pleyel, les Victoires de la musique classique consacreront une nouvelle fois les talents de la scène lyrique et musicale française. Pour cette 14ème édition, c’est le duo Marie Drucker (Soir 3) et Frédéric Lodéon (France Inter) qui officiera pour animer « le plus grand concert classique de l’année ». Un duo que 2,4 millions de téléspectateurs avait déjà suivi l’an passé.

A l’affiche de cette soirée exceptionnelle : l’Orchestre National de France dirigé par Eivind Guilberg Jensen et Fabien Gabel et des invités prestigieux tels que Natalie Dessay, Rolando Villazon, Nicholas Angelich, Jean-François Zygel ou Jean-Yves Thibaudet. Côté hommage, c’est à la musique américaine que les Victoires dédieront cette soirée avec en fil rouge quelques-unes de ses grandes pages et la présence de la chanteuse June Anderson.

Les nouveautés se trament quant à elles plutôt côté coulisses. Aux manettes de la soirée, le producteur Nagui a choisi ses complices de Taratata en les personnes de Gérard Pullicino à la réalisation et Jean-Philippe Bourdon aux lumières pour bousculer un programme toujours très difficile à mettre en image. Le dispositif choisi sera donc, selon les protagonistes, à la hauteur du rendez-vous. Non moins de 11 caméras tenteront de capter archers, baguette, partitions et surtout émotion pour le régal des téléspectateurs. Rajoutons à cela la création d’un nouveau générique, un nouvel habillage et la mise en place d’une voix off pour initiés et néophytes ; la cérémonie devrait revêtir les habits de fête de sa grande sœur, la durée en moins !

Côté nominations, c’est bien entendu vers les révélations 2007 que convergent tous les regards. Parmi elles : Sarah Nemtanu (violoniste), Jean-Frédéric Neuburger (pianiste), Antoine Tamestit (altiste), Jean-Luc Ballestra (baryton), Amel Brahim-Djelloul (soprano) et Sébastien Droy (ténor) respectivement dans les catégories « Révélation soliste instrumental » et « Révélation artiste lyrique ».

En parallèle de cet événement incontournable de l’année, France 3 continue d’explorer le monde de la culture. C’est dans cette logique que l’Heure de l’opéra verra le jour dès le 17 février prochain. En seconde partie de soirée, le samedi, le répertoire lyrique tentera ainsi de trouver sa place. C’est avec quatre numéros dans un premier temps que débutera cette collection proposée par Alain Duault et le producteur Frank David (Viva Cyber).

Pour son premier rendez-vous, « le Barbier de Séville » (G.Rossini) a été choisi et sera ainsi décrypté par le spécialiste de la question du service public. A l’image d’un Paris dernière de journée, Alain Duault part à la rencontre de ses invités (dans ce premier numéro Ruggero Raimondi, Jérôme Savary et Cécilia Bartoli notamment) pour analyser temps forts de l’œuvre et contexte de sa création. Et le producteur d’ajouter : « Il s’agit de l’équilibre entre l’histoire de l’opéra et l’histoire dans l’opéra ». Dans sa version madrilène, « le Barbier de Séville » sera ensuite diffusé dès 0h05. Suivront d’ici la rentrée de septembre 2007 : « Tosca », « la Traviata » et « Carmen ».

A noter que cette programmation coïncide avec la manifestation fêtant les 400 ans de l’opéra Tous à l’Opéra à laquelle France 3 participe. Toute la journée du dimanche 18 février prochain, les plus grandes scènes lyriques de France ouvriront leurs portes pour accueillir curieux ou passionnés du monde de l’opéra. On savait « France Télévisions comme le plus grand terrain de sport du monde », il faut maintenant ajouter « France 3, la plus grande scène du monde ! »