Marie (Les Anges) : « J’aimerais participer au Dîner presque parfait »
La forte tête de Koh Lanta a rejoint les Anges de la télé-réalité dans le but de réussir dans son domaine de prédilection : la cuisine. En attendant un possible départ d’un an pour Las Vegas suite à une opportunité professionnelle, Marie profite de son exposition pour faire du « booking en discothèques ». Une notoriété parfois « difficile à gérer » selon ses termes. Fidèle à son image, elle répond sans détour à nos questions.
Comment vous êtes-vous retrouvée dans cette aventure ?
Marie : La chaîne est venue me chercher. Ils voulaient quelqu’un de Koh Lanta et, à mon avis, mon caractère bien trempé les a intéressés. Je n’ai d’ailleurs pas trop aimé l’image qui avait été donnée de moi sur TF1. À aucun moment je n’ai été valorisée.
Avez-vous eu des appréhensions à accepter la proposition de NRJ12 ?
Je n’ai strictement rien à faire de ce que les gens pensent : je suis qui je suis. Il faut rester dans le contexte d’une télé-réalité : on ne peut pas juger une personne à travers ce qui est montré. Après, je n’avais pas envie de passer mon temps à me prendre la tête avec les autres pendant 10 semaines de tournage, mais je n’ai pas mal pris la démarche de NRJ12. Je connais les Anges, je sais comment ça fonctionne et je ne regrette pas une seconde mon choix.
« J’ai donné à la production ce qu’ils avaient envie d’entendre »
Quelle a été votre réaction quand, sur le plateau du premier prime, Matthieu Delormeau a tenté de provoquer un clash entre vous avec Capucine ?
Je m’en doutais. Au cours de mon portrait, ils m’ont montré des photos de plusieurs personnalités issues de la télé-réalité, dont Capucine. J’ai donné à la production ce qu’ils avaient envie d’entendre. Pendant le trajet en avion pour Miami, on s’est expliquées. À l’heure actuelle, c’est une bonne amie, je m’entends très bien avec elle.
Quelle a été votre réaction en découvrant les autres candidats dans la villa ?
Quand j’ai vu Amélie, je pensais vraiment me prendre la tête avec elle. Ce que j’avais vu d’elle était vraiment insupportable, mais ça reste une bonne amie. Je pars d’ailleurs en vacances avec elle à Marrakech.
Très vite, vous avez eu plusieurs opportunités professionnelles, notamment celle de faire vos preuves avant de cuisiner pour Johnny Depp...
Après ce rendez-vous, j’ai été complètement défaite. Mais ça m’a servi pour mes autres rencontres. Je ne regrette pas du tout ce fiasco, la suite aurait été différente s’il s’était bien passé. Le Chef Emmanuel m’a reproché de ne pas avoir ma tenue. J’avais voulu en prendre une, mais la production m’avait assuré qu’il y en aurait sur place. De même, j’étais en déplacement juste avant et j’avais demandé aux autres Anges de ranger la maison. Rien n’a été fait non plus. On m’a mis des bâtons dans les roues. À croire que tout ça a été un peu manigancé...
« Si tout va bien, je suis engagée pour un an à Las Vegas »
Face à vos interlocuteurs, on vous sent souvent sur la défensive. Est-ce selon vous une bonne attitude pour réussir dans ce métier ?
Pendant mon cursus, tous les professeurs avaient un fort caractère. C’est un métier où il faut de la rigueur. On n’a pas le choix, surtout en dirigeant une brigade de 10 ou 15 personnes. C’est la raison pour laquelle je ne souhaite pas travailler dans un restaurant. Je veux être ma propre patronne, à domicile. C’est une question de caractère, je ne supporte pas de recevoir des ordres. Le Chef Emmanuel m’a parlé comme s’il était sorti du ventre de sa mère en étant un cordon bleu. Aujourd’hui, je m’entends très bien avec lui. Il m’a même proposé de travailler avec lui sur Miami, mais j’ai opté pour Las Vegas. Si tout va bien, je suis engagée pour un an là bas dès le mois d’octobre.
Auriez-vous pu participer à un programme comme Top Chef ?
J’aurais aimé, mais il faut être déjà qualifié. En revanche, je suis trop pro pour MasterChef ayant fait l’école hôtelière. Reste la solution Un dîner presque parfait. J’aimerais bien y participer en tant que people face à des anonymes en faveur d’une association. Ce serait sympa.
En parallèle à vos entretiens, on vous a souvent vue vous mettre en colère contre vos colocataires. Regrettez-vous cette image ?
Mes colocataires savaient à quoi s’en tenir. Ils ont fait exprès de me titiller pour me mettre à bout. Peut-être ont-ils été poussés par la production ?
Quel est le plus difficile : Survivre sur Koh Lanta ou supporter les autres Anges ?
Ce sont deux émissions complètement différentes. Je passe de rien à tout et j’ai adoré les deux. Les Anges de la télé-réalité m’a appris à gérer mon stress lors des rendez-vous. Je suis peut-être plus organisée aujourd’hui. J’ai appris également beaucoup de choses sur mon caractère. N’importe qui ne peut pas s’entendre avec tout le monde en communauté...
« Malgré l’image, je garde un énorme souvenir de Koh Lanta »
Qu’avez-vous pensé du procès d’intention fait à l’équipe médicale et à la production de Koh Lanta ?
Les médias ont été scandaleux pour juger et interpréter des choses sans être sur place. Il faut laisser faire la justice. Par rapport au médecin, j’ai trouvé cela triste. C’est une personne que je connaissais et qui m’a suivie au cours de mon aventure. Je ne suis pas persuadée qu’il s’est suicidé à cause des médias...
Pour Frédérique, Koh Lanta a été un véritable cauchemar. Avec le recul, quel souvenir gardez-vous de cette émission ?
Malgré l’image, je garde un énorme souvenir de cette aventure. Si on me propose de le refaire demain, je pars directement. De même pour les Anges 6.