Toutelatele

Marine Vignes, la belle plante de France 3

Emilie Lopez
Publié le 31/07/2009 à 12:49 Mis à jour le 18/03/2010 à 18:18

Ce dimanche 2 août, Marine Vignes sera aux commandes de la Grande Parade Interceltique de Lorient sur France 3. Depuis 2008, l’ex-compagne de Nagui est devenue la figure de Côté jardins, et propose en parallèle ses enquêtes sur Téva, dans Les aventures de Marine. Elle revient, pour Toutelatele.com, sur son parcours, avec humour et légèreté...

Emilie Lopez : Après quatre ans à l’antenne sur France Télévisions, vous avez quitté les petits écrans, pendant près de trois ans. Pourquoi une telle absence ?

Marine Vignes : Je me suis occupée de ma famille, et surtout de mes deux filles. Au final, mon absence a été plus longue que prévu : quand j’ai voulu reprendre, j’ai pris conscience que mon nom ne représentait plus rien ! Pour travailler à la télévision, il faut ne pas trop s’en éloigner, car on est très vite oublié. J’ai failli arrêter, après trois ans de galère.

A la rentrée 2008, vous avez pris les rênes de Côté Jardin, une émission sur le jardinage. Pour quelles raisons vous a-t-on choisie ?

Je ne suis pas une experte à proprement parler du jardinage, bien au contraire. Mon rôle est plus du domaine de l’ « interview », au sens large du terme. Je pars à la rencontre de passionnés, qui me parle de leur amour pour le jardinage.

Que ressentez-vous à l’idée de présenter une émission, à savoir Côté Jardins, nommée aux Gérard de la télévision dans la catégorie « l’émission qu’on découvre à l’hôpital parce qu’on partage sa chambre avec un vieux et dont on se dit « c’est pas si mal en fait » » ?

En fait, je trouve cela plutôt flatteur ! Il y a certaines catégories plutôt « négatives », mais je trouve celle-là sympathique, car au final, on se dit « c’est pas si mal » ! (sourire)

N’êtes-vous pas trop déçue de ne pas l’avoir remporté ?

Non, ça va, je vais m’en remettre ! (rires) J’étais présente à la cérémonie, c’est dommage, je serais bien montée sur scène chercher mon prix, comme Valérie (Damidot, ndlr).

Vous avez été également aux commandes des Aventures de Marine sur Téva. Pouvez-vous nous rappeler le principe de l’émission ?

Nous prenons un sujet de société, sur lequel nous enquêtons. Par exemple, pour le premier numéro, je « fais la peau à la mère parfaite », j’essaye de savoir si celle-ci existe, et ce, en allant à la rencontre de mamans totalement différentes.

Qu’est-ce qui vous a poussé à accepter un tel challenge ?

Premièrement, j’adore Téva : c’est la chaîne des femmes quand même ! J’ai aimé ce projet, car je le trouvais original, léger mais sérieux, et je pensais qu’il y avait plein de possibilités. De plus, il y a une liberté de ton qui me plait, car je suis comme ça : je parle comme je suis ! (sourire)

Certaines enquêtes ont néanmoins dû être difficiles à mener, comme, notamment, celle de la naturiste...

En préparant l’émission, je ne me suis pas posée de question. Mais au moment de me déshabiller, je me suis demandée ce que je faisais là ! (rires) J’ai eu un grand moment de solitude ! D’autant que comme toutes les femmes, j’ai des complexes : mon ventre par exemple. Au final, tout s’est bien passé, j’en étais presque à oublier ma nudité.

Du fait de vous montrer nue à l’écran, dès le second numéro, certains détracteurs auraient pu avancer un côté « racoleur » de l’émission...

On ne voit pratiquement rien de moi ! La caméra est placée de façon à ce que l’on ne me voit pas entièrement nue, et, lorsque c’est le cas, certaines parties de mon corps ont été floutées. Ce passage était important, il fallait une mise en situation, et, les naturistes étant les personnes ayant le moins de complexes, nous avons décidé de tourner cette séquence. Je ne pensais pas qu’elle ferait autant de bruit, et, surtout, je ne pensais pas qu’un de mes seins se retrouverait sur Internet !

Comment est-ce possible ?

Il n’y a pas mort d’homme, mais tout de même. Apparemment, il s’agit d’une image issue de cette séquence. J’ai entièrement confiance en la production, je sais que cela ne vient pas d’eux. Seulement je connais les techniques de floutage : il faut prendre la scène image par image. Et, à mon avis, une image est « passée à la trappe ». Cela signifie qu’un petit malin s’est amusé à regarder la séquence seconde par seconde. Faut le faire quand même ! Tout ça pour ça ! (rires)