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MasterChef 2 > Deux garçons rendent leur tablier

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Directeur de la publication
Publié le 25/08/2011 à 20:50 Mis à jour le 25/08/2011 à 23:47

Carole Rousseau sur TF1

Ils étaient 24 000 à se présenter à la « grande cuisine ». Après différentes épreuves le jury de MasterChef a fait son choix. Ils ne sont désormais plus que 21 à pouvoir accéder à l’Atelier. La compétition prend donc un nouveau virage. Les candidats font leur entrée dans les lieux avec émerveillement et moult rêves en tête. « J’espère que votre bonheur de cuisiner, on le retrouvera dans chacune de vos assiettes » tient à précise, grand sourire béat, Sébastien Demorand.

Pour la première épreuve, place à la boite mystère, une « épreuve exaltante ou déprimante selon l’humeur du jour » dixit Carole Rousseau. En soulevant leur boite, les candidats découvrent une cocotte en fonte. Stupeur ! Mais en à l’intérieur se cache un pot-au-feu cuisiné. Stupeur bis ! À partir de ce plat, il faut réaliser une nouvelle recette en 1 heure. « L’art d’accommoder les restes » est donc l’objectif de l’épreuve. L’angoisse se fait ressentir chez la plupart des candidats. En plus du pot-au-feu, ils peuvent aller chercher 5 autres ingrédients dans l’épicerie. Jérôme n’a aucune idée alors que d’autres n’hésitent pas une seconde.

La clé de la réussite de cette épreuve est incontestablement la créativité. Élisabeth décide d’utiliser les poireaux pour faire des cannellonis. Yves trouve qu’il s’agit du plat le plus intéressant pour le moment. Jérôme annonce aux chefs vouloir faire des « tomates farcies. » Ces derniers sont surpris par ce manque de créativité et lui font savoir. Le jeune homme est en proie aux doutes. Quant à Bernard, en retard, annonce qu’il va « finir ça au micro-ondes ». Frédéric Anton est stupéfait : « On fait de la cuisine là ! Y’a pas de micro-ondes ! »

À la dégustation, les cannellonis d’Élisabeth, infirmière de 35 ans, font l’unanimité. Olivier, qui a fait un couscous, est sérieusement malmené. Sabrina a fait une pâte à ravioles beaucoup trop épaisse, la fusion France /Vietnam du plat de Nathalie comble le jury et Jérôme est arrivé avec ses tomates farcies qui manquent sérieusement de « caractère ». Le jury a délibéré et souligne les bonnes performances d’Élisabeth et de Claire. Au contraire, Jeff et Jérôme ont déçu. Mais le candidat envoyé en « test sous pression » est Jérôme : « Vous valez mieux que ce que vous avez fait aujourd’hui ! »


Place à la seconde épreuve. Le jury a décidé de tester les connaissances des candidats. Il faut donc reconnaitre un maximum de poissons sur les quinze disposés sur la table en 2 minutes. « La connaissance du produit est une base indispensable » selon Yves Camdeborde. Sabrina ouvre le bal, et à la première erreur, elle doit céder sa place. Au bout de 6 bonnes réponses, elle échoue sur la limande. Xavier est le meilleur avec 14/15, Bernard obtient 1/15 tandis que Nathalie et sa copine Émilie échouent dès le premier poisson. Cette dernière est effondrée. Ex-aequo, elles rejoignent donc Jérôme au test sous pression.

Jérôme, Nathalie, Émilie. Un seul de ses trois candidats n’ira pas plus loin que le test sous pression. Cette première épreuve de la dernière chance leur permet de travailler les fraises, de superbes gariguettes. Un produit très délicat à cuisiner. Salé ou sucré ? Le choix est ouvert et l’accès à l’épicerie libre. Nathalie tente un carpaccio de magret de canard à la fraise. Émilie choisit la même viande. Jérôme, lui, opte pour un dessert : sablé au chocolat et aux fraises. Comme à l’accoutumée, les autres candidats sont venus soutenir leurs camarades depuis la mezzanine. Au premier tour de piste, le jury se délecte par avance du plat proposé par Nathalie, la jeune graphiste. Émilie, en retard, finit son plat en larmes.

La dégustation commence avec le magret de Nathalie. « Une portion pour lilliputien » commente Sébastien en voyant arriver le plat. Yves, lui, ne trouve « pas ça appétissant ». Frédéric en rajoute une couche, mais trouve ça « très bon ». Les larmes coulent le long du visage de la jeune femme. « Humm des pommes de terre crues, c’est bon ! » ironise Sébastien à propos de la purée d’Émilie, la webmaster.Le dessert de Jérôme provoque un « J’aime bien quand c’est beau, mais je préfère quand c’est bon » de la part d’Yves. Le jury a fait son choix et a décidé de remercier Jérôme. Le jeune étudiant en diététique est donc le premier éliminé de l’aventure MasterChef.

Pour le premier défi en équipes, le jury a décidé de nommer Claire et Élisabeth, les deux meilleures candidates de l’épreuve du pot-au-feu. Chacune compose donc sa brigade. La responsabilité des chefs est énorme, car la moins bonne équipe ira à l’épreuve sous pression. Les rouges et les bleues se retrouvent en plein cœur de Paris pour une « balade » en bateau-mouche. L’idée est de cuisiner à bord pour des touristes. Dans 2h30, les candidats devront ainsi avoir réalisé un buffet de 500 bouchées composées à partir de spécialités françaises : camembert, boudin, grenouilles, calissons, figues, escargots... Les touristes ont rarement eu l’occasion de manger ces produits. La mission est des plus délicates.


Les chefs d’équipe ont du mal à tenir leur brigade. Des tensions pointent le bout de leur nez. Chez les bleus, on considère que Claire n’écoute pas assez les autres. Chez les rouges, Karim veut faire des macarons à la poudre de noisettes. Ce que ses camarades ne savent pas, c’est qu’il n’a jamais fait de macarons de sa vie ! Il l’avoue à une Sabrina totalement blême. Bernard, lui, opte pour des quenelles de grenouilles. Mais il semble quelque peu perdu et le plat tourne à la catastrophe. Il rajoute alors de la farine, et ça s’empire... « C’est zéro ! » lui assène le chef Anton. L’ébéniste est sur le point de craquer.

Chez les Bleues, la purée de fraises atterrit... par terre, et les accras d’escargots sont liquides ! En plus de la cuisine, il faut décorer le buffet. Claire s’y colle. Mais Fabrice apprécie peu cet « abandon de poste » et lui fait savoir. Quant aux macarons de Karim, il se transforme en sandwich à la figue. C’est la débandade au sein des deux équipes qui semblent désunies. Mais les touristes arrivent...

In extremis, les deux buffets sont dressés. Le départ du bateau marque le début de la dégustation. Crème de calisson, mille-feuille de boudin et pommes et crème de pruneaux font partie des bouchées des Bleues. Sébastien Demorand est bluffé par ce dessert. Crème de nougat au gingembre, meringue au roquefort, quenelles de cuisses de grenouilles font partie des verrines des Rouges. Les touristes goutent et semblent ravis. Sébastien trouve le résultat réussi. Un avis pas vraiment partagé par les deux chefs !

Les 100 touristes sont invités à glisser dans l’urne le jeton de la couleur du buffet qu’ils préfèrent. Les comptes ont été faits. Retour à l’Atelier. Personne n’est vraiment confiant. 45 contre 55, tel est le résultat. Sébastien Demorand annonce que le défi est remporté par l’équipe bleue, menée par Claire. Ils exultent, Bruno est en larmes. Les dix rouges, déçus, sont tous soumis au test sous pression. « Il va falloir envoyer la sauce » analyse judicieusement Karim.


Les 10 cuisiniers amateurs passent l’épreuve sous pression. Pour défier les candidats, MasterChef a fait appel à Olivier Bellin, un des meilleurs chefs français à l’heure actuelle. Ils vont devoir reproduire au mieux le « homard et sa frite à sa façon » en 90 minutes. Une recette très technique. Frite avec beurre de tomates et sauce homardine font partie du plat. Il convient de bien analyser la recette du chef. Mais aucun des candidats n’a cuisiné de homard à ce jour. Et la difficulté se corse lorsqu’il faut casser la carcasse ! Les chefs leur donnent quelques petits conseils.

C’est la dernière ligne de droite de l’épreuve ! Le candidat qui aura le moins réussi à reproduire la recette du chef Bellin sera purement et simplement éliminé. Colin est en panique, il n’a rien à dresser. Sébastien Demorand précise qu’il faut présenter quelque chose quoiqu’il arrive... À la fin du chronomètre, beaucoup laissent sortir leur émotion. Un à un, les dix candidats vont soumettre leur réalisation au jury dans le restaurant.

Colin, 23 ans, se présente avec le sourire malgré qu’il ne soit pas satisfait de son plat où il manque la frite. « Louper une frite pour un Belge ! » assène Frédéric Anton. Matthias propose un homard cru, mais un ensemble « bien exécuté ». Ilham est gênée en apportant son plat : elle n’a pas décortiqué son homard pourtant « très bien cuit » et sa frite est complètement crue. Le jury délibère et rend son verdict.

Le jury s’adresse à Sabrina. La jeune femme exulte sans savoir pourquoi. Elle apprend alors qu’elle est le « coup de cœur » de l’épreuve. Nathalie est félicitée pour sa belle cuisson et son assaisonnement. Xavier, Karim, Élisabeth, Bernard, Mélanie et Matthias sont assurés de poursuivre l’aventure. Colin et Ilham sont en ballotage. Le jury décide de renvoyer en Belgique, Colin, pour son « service loupé ». Yves l’encourage à poursuivre dans la cuisine. Désormais, ils ne sont plus que 19 à pouvoir prétendre au titre de MasterChef 2011.