Toutelatele

MasterChef 4 > Frédéric, victime d’une queue de poisson

Par
Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 13/12/2013 à 23:32 Mis à jour le 18/12/2013 à 14:32

On y est ! Dans le dernier carré du concours MasterChef cuvée 2013. Arrivé à ce stade de la compétition, chacun des trois apprentis cuisiniers, Frédéric, Marie-Hélène et Marc, peut se targuer d’en avoir « sous la cuillère ». Le système de points est conservé. Deux points qualifient pour la finale.

Étrangement, la première épreuve concerne l’œuf mayonnaise : « Comment transformer la simplicité en exceptionnel ? » Tout le monde sait a priori en préparer, mais Frédérick Ernestine Grasser-Hermé a obtenu le titre du meilleur œuf mayonnaise 2013 de Paris. Ce génie force le respect d’autant qu’elle en vient à une conclusion tonitruante : « Ce qui est important, bah, ce sont les œufs. » Tout un art.

Les candidats ont carte blanche pour revisiter ce classique, mais doivent « régaler » le jury. Une heure suffit pour transformer un plat simple en plat gastronomique. Marie-Hélène imite à merveille l’œuf mayonnaise. Les Pickels de choux fleur de Frédéric feront-ils cependant la différence ?

De petits flashbacks donnent une pincée de sel à l’émission. Les candidats, nostalgiques, flattent les performances passées de leurs rivaux. Marc « a relevé le défi » grâce au « croquant de la carotte et de la betterave. » Toutes les assiettes sont une réussite, mais Marc est « super audacieux. » Innovation et plaisir en bouche plaisent à Anton, Camdeborde, Chaignot, Demorand et Frédérick Ernestine Grasser-Hermé.

Michel Roth, meilleur ouvrier de France et chef du palace parisien Le Ritz, donne la mesure du vol-au-vent, un « mets tombé en désuétude. » La boite mystère révèle les ingrédients de cette complexe recette. Deux heures sont accordées pour se rapprocher du plat référence donné par Michel Roth.

Homard et fruits de mer garnissent les plans de travail. Ca peut « sembler nunuche ou cru cruche » mais Marie-Hélène avoue ne pas avoir envie de décapiter vivant le homard. Marc tourne de l’œil à la fin de l’épreuve ! Ce dernier remporte le point et atteint la finale ! Récompense bien méritée et émotion décuplée pour l’infirmier de « MasterChef » qui fait bien de suivre sa tension.


Avec zéro point au compteur, le couple de cuisiniers se penche désormais sur un défi autour de la tarte au citron avec un des plus grands pâtissiers français, en la personne de Jacques Génin. La tarte au citron doit être surprenante et gouteuse. Une heure trente pour un dessert si bon, ce n’est que peu.

Il faut se fier à son « basilic instinct. » Ce jeu de mots a de quoi détendre l’atmosphère pesante liée à la situation d’urgence des deux apprentis pâtissiers sur la sellette. Marie-Hélène continue de se faire les muscles en donnant des coups énergiques. Presser, battre et manipuler sont les actions récurrentes des cuisiniers chevronnés. Le responsable en communication, Frédéric, mise sur l’estragon.

La jeune femme au visage d’ange réussit à convaincre le jury face à une pâte mal préparée de Frédéric. À Marseille, les deux restants se retrouvent au cœur de MUCEM, le musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, dans le nouveau restaurant conceptuel du chef triplement étoilé Gérald Passédat.

Ils doivent alors faire honneur aux origines de leur hôte en utilisant les produits et des façons de faire différentes. « Restez dans la simplicité » conseille le grand chef. Le plat gagnant figurera à la carte du restaurant pour doubler la récompense. Frédéric et son « esprit combatif » partent sur une « sauce méridionale », la bourride de loup. Marie-Hélène propose deux plats de poisson, l’un cuit, l’autre cru.

Frédéric est comme un fou, intenable et déterminé. Les deux candidats sont félicités après les délibérations. Marie-Hélène et son Tartare de Maquereaux l’emportent. Après une pluie de compliments du jury pour Frédéric, ce dernier les remercie personnellement. Il est honoré et peut garder le tablier en guise de cadeau d’adieux. Les violons transportent cette scène vers d’autres cieux.