MasterChef 4 > Kévin et Philippe quittent l’aventure
Le jury débute la 7e semaine d’épreuve par le traditionnel « coup de pression » pour recadrer les candidats trop hésitants. Ils soulèvent la mystérieuse cloche pour dévoiler… le millefeuille à réaliser en version salée et sans pâte feuilletée. « Un millefeuille c’est des strates, des contrastes, des textures. » Tout un programme en 1h30 de préparation.
Les réactions sont diverses et toujours aussi stupéfiantes. Si Séverine, la trentenaire, s’avoue « démontée », Philippe se frotte les mains. Mais tout le monde a sa petite technique pour préparer cette exigeante gourmandise. Le but étant de savoir s’ils ont progressé.
Les jurés goutent comme à leur habitude avec un lot de réflexions pointues. Les candidats, invités à s’avancer sont retenus au compte-goutte pour accéder à la mezzanine…suspense insoutenable ! Shirley est « trop soulagée. »
Kevin est « passé au travers pour la première fois ». Qu’il se rassure, « il peut être un bon, un grand cuisinier. » Il le prend manifestement bien : « Je vous adore tous » dit-il en sanglotant. Le jeune belge, cadet de la compétition, est contraint de quitter l’aventure MasterChef.
Seconde épreuve qui s’annonce « royale ». Le repas le plus important étant le plus petit déjeuner, « il ne faut pas le prendre par-dessus la jambe. » 1er round de 40 minutes avec l’œuf, recette sacrée et recette sucrée. Les quatre candidats les plus convaincants seront directement retenus pour l’épreuve suivante. Œufs pochés avec fricassée de tomates éveilleront-ils les papilles d’Anton, Camdeborde, Chaignot, et Demorand ?
Les trois candidats restants s’affrontent dans un second round pour travailler sur du pain perdu. Le moins convaincant allant en test sous pression, les crocs sont sortis. Marc, Marie-Hélène et Philippe s’y collent… coups de fouet énergiques et fines tranches découpées annoncent la force de l’épreuve…
« Linéaire et complètement plat » : voilà comment est qualifié le travail de Philippe qui part en test sous pression. Le cuisinier amateur n’aura donc pas la chance de fouler le sol du château de Vincennes, lieu de la nouvelle épreuve.
Pour la première fois, l’équipe de MasterChef est conviée à deux pas de Paris, près d’un des poumons de la capitale, le Bois de Vincennes. Ainsi, au château de Vincennes, deux groupes de trois se forment très rapidement. Séverine avec Shirley et Christophe en rouge et Frédéric, Marie-Hélène et Marc sont en bleu.
Sur place est donnée la représentation de La flûte enchantée de Mozart. L’occasion pour les cuisiniers de s’atteler à la réalisation du gâteau Opéra : très technique, créé en hommage à l’Opéra Garnier, « carré, plat, foncé et brillant. » Il en faut dans le ciboulot pour réaliser ce « grand classique de la pâtisserie française » dans un salon du pavillon royal. 60 artistes de la flûte enchantée suivront le jury pour gouter les préparations.
Tous les gourmands déposent un vote dans l’urne pour l’élection de l’équipe gagnante, au risque d’éclipser les débats des prochaines élections. « L’énorme enthousiasme des clients d’un soir » conduit au résultat du vote…27 à 43… Les rouges, alias Séverine, Shirley et Christophe, l’emportent haut la main.
A la fois logique et déstabilisant, quatre personnes se retrouvent en test sous pression. 39 minutes, c’est le temps moyen d’un repas pour 4 personnes. Dotés du frigo d’une famille française moyenne, ils doivent composer entrée, plat, dessert simultanément. Ce travail de « supers ménagères » stimule les 4 cuisiniers en lice, Philippe, Frédéric, Marie-Hélène et Marc.
Gérer plusieurs préparations en simultanée telle est la mission des candidats prêts à tout pour poursuivre l’aventure MasterChef et faire partie des sept meilleurs. « Avant Masterchef, je n’aurais pas fait mariner mes crevettes » annonce judicieusement Frédéric, qui évite l’élimination. Philippe, quant à lui, est prié de rendre son tablier.