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MasterChef > Baïa et Julien éliminés

Tony Cotte
Publié le 16/09/2010 à 20:45 Mis à jour le 17/09/2010 à 13:17

Carole Rousseau sur TF1

À ce stade de la compétition, ils ne sont plus que 18 en lice. Et pour remporter le titre de MasterChef, ils se livrent à une véritable bataille culinaire. A l’issue de cette nouvelle soirée, deux candidats seront éliminés.

Nouvel épisode, nouvelle épreuve. Celle-ci vise à tester la créativité des chefs en herbe avec un ingrédient à travailler, et « pas le plus facile »... le fromage. Pour ce faire, les participants peuvent choisir entre le Roquefort, le Saint-Nectaire et le Cantal en guise d’élément dominant au niveau du goût. Pour Marine, la professeure de français, c’est le drame ! La jeune femme est tout bonnement dégoûtée par le fromage et se lève même de table qu’on son entourage le sert à table. L’intéressée comprend alors qu’il s’agit de l’épreuve la plus importante de son parcours. « Si [elle] est éliminatoire, je dégage », craint-elle en expliquant travailler « comme une musicienne sourde » ou « un peintre aveugle ». Malgré ses remarques pessimistes, Marine séduit les jurés avec ses tartines de cantal et son velouté de végétaux.

En revanche, Audrey n’a pas la même chance. La serveuse de Belgique propose une tartine de roquefort à la poire caramélisée et s’attire les foudres de Frédéric Anton, peu enclin à apprécier le manque d’originalité du résultat. Même son de cloche du côté de Baia dont le plat est considéré plus comme un « assemblage » qu’à de la cuisine. Enfin, Julien et son « Roquefort à la coque » ne séduisent guère le trio de professionnels. À l’inverse, l’assortiment de tartines de Philippe atteint des sommets et le candidat est élu comme « la crème de la crème ». Sa récompense est alors symbolisée par un tablier bleu.


Non seulement le chef d’équipe peut choisir les membres de son clan mais il a également la possibilité de désigner le chef de la troupe concurrente. Fair-play avant tout, Philippe désigne Thomas comme son concurrent. Une fois les deux équipes composées, celles-ci apprennent que la prochaine épreuve sera en extérieur.

Le lendemain matin, tous ont rendez-vous au Mont-Saint-Michel. Sur place, les candidats prennent les commandes d’un restaurant historique. Le but : servir le plus grand nombre de couverts et donc réaliser le plus de recettes. Pour ce faire, les candidats de MasterChef doivent même démarcher les touristes pour les inciter à devenir leur client du jour. L’occasion idéale pour être confronté à toutes les réalités du métier. La spécialité des lieux étant l’omelette, les différents candidats en cuisine battent ainsi des œufs jusqu’à en avoir des crampes au bras. Mais les maux sont vite oubliés quand le jury dresse, en fin d’épreuve, un bilan positif. Pour départager, l’addition donnera le verdict. Ainsi, avec 49 menus, soit 1715 euros de recettes, les rouges devancent leurs concurrents et leurs 35 menus (1225 euros).

L’équipe bleue doit éliminer l’un des siens ou du moins désigner les deux membres qui affronteront l’avis du jury. Philippe prend ainsi la responsabilité de la défaite en tant que chef, quant à Baia, les lacunes de la jeune femme jouent contre elle. Sans surprise, au vu des deux candidats sur la sellette, les jurés décident d’éliminer la demoiselle. « C’est mon rêve qui s’écroule », explique celle-ci en pleurs seule face aux caméras.

Quant à la compétition, elle continue le lendemain avec une nouvelle épreuve : reconnaître les coquillages et crustacés proposés et indiquer leur nom en un temps record à l’écrit. Si Frédéric est le seul à trouver toutes les huîtres, calibre inclus, Agathe la poissonnière déçoit et se classe même loin de la première place, confondant une crevette rose avec une gamba. Quant à Joël, il en ressort avec les honneurs grâce à 17 ingrédients reconnus sur les 19 proposés.


Le jeune homme a alors droit à une récompense en choisissant l’ingrédient principal du prochain challenge, puis des ingrédients qui composeront la fameuse boite mystère. « Je choisis de la lotte, c’est un poisson qui est noble », explique-t-il en partant ainsi favori. Pourtant, sa proposition de filet de lotte lardé n’enchante pas le jury. Non seulement, l’intéressé a eu droit à deux heures de plus que les autres, mais sa recette est loin d’être parfaite. Lors de la dégustation, les jurés s’indignent des poivrons non épluchés. Les heures passent et l’épreuve touche à sa fin. Au lieu de faire appel à trois candidats, six chefs en herbe sont appelés. Et pour cause : le bilan est décevant. «  Aucun plat techniquement n’a été bien réalisé aujourd’hui. Habituellement on cite le meilleur, aujourd’hui il n’y en a pas  », lâche Frédéric Anton.

Georgiana, Julien et Romain sont ainsi au rattrapage. Une dernière chance autour de la tarte tatin. Les ingrédients et les proportions sont ainsi donnés, mais pas la marche à suivre. Qui aurait cru qu’un simple dessert sème ainsi la panique : les préparatifs sont proches du désastre et les jurés s’égosillent : le simple épluchage des pommes est proche de la catastrophe pour les trois participants. Et comme si ce n’était pas suffisant, aucun des trois ne sait faire une pâte brisée.

« Si ça ne tenait qu’à moi, vous quitteriez tous les trois l’atelier MasterChef aujourd’hui. Pour une raison simple : vous ne maîtrisez pas des choses simples », annonce Sébastien Demorand. Cependant, seul Julien est dans l’obligation de rendre son tablier. Si l’aventure se termine pour ce conseiller en investissements de 27 ans, celui-ci relativise et reste fier du parcours accompli : « Je suis arrivé 17e sur 18 000 ».