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MasterChef > Corinne et Cédric éliminés

Tony Cotte
Publié le 07/10/2010 à 20:50 Mis à jour le 08/10/2010 à 08:56

Carole Rousseau sur TF1

Ils ne sont plus que 12 cuisiniers amateurs dans l’atelier. Pour la première épreuve, celle destinée à juger la créativité des candidats, ces derniers doivent faire le choix de 10 ingrédients en un temps imparti et préparer la recette de leur choix. Si l’exercice parait particulièrement simple, personne ne se doute de l’annonce de Carole Rousseau : « 
J’ai oublié de vous préciser un point essentiel. Je vais vous demander de changer de place avec vos voisins.
 ». Voici chacun de nos chefs en herbe cuisiner à partir du plateau de son voisin...

La nouvelle consigne semble mettre tout le monde dans l’embarras, en particulier Agathe et Cyril. Celle-ci juge la cuisine de son camarade trop « cartésienne ». Avec des goûts et influences aux antipodes, le duo se sent déjà poussé vers la sortie. À l’inverse, Sébastien Demorand jubile. L’enjeu de l’exercice : terminer dans les deux meilleurs pour être chefs d’équipe lors de l’épreuve suivante. Si Agathe concocte un « plat malin » à en croire le critique culinaire, Cyril, lui, ne provoque guère l’enthousiasme du jury. Il faut dire, son saumon mi-cuit n’est pas au goût de Frédéric Anton avant d’y avoir donné le premier coup de fourchette : « Faut arrêter de faire des choses comme ça, ça devient ridicule  ». Finalement, Anne et Frédéric ont le mieux réussi à s’adapter à l’imprévu, sont alors immunisés et deviennent chefs d’équipes.

Le lendemain, place à une nouvelle épreuve. Pour ce faire, cap sur le sud de la France, au cœur du Languedoc Roussillon. Dans ce cadre dit « idyllique », les deux équipes ont l’occasion de monter à bord de deux bateaux pour pêcher, en d’autres termes : faire « leur marché » dans la mer Méditerranée. Pendant 1h30, les deux clans prennent le large. L’objectif de la démarche ? Sensibiliser les candidats aux produits frais. Les Rouges (Frédéric) démarrent en fanfare avec, dès les premières minutes, une « super dorade » attrapée. Les Bleus (Anne), eux, finissent par égaler leurs adversaires. Puis, les prises de chacun doivent être cuisinées avec des produits des boites mystères fournies par leurs convives, à savoir neufs producteurs locaux. De véritables « Demorand sur pattes », comme s’amuse à décrire Frédéric. Malgré l’heure attribuée pour la réalisation du défi, la préparation des produits de la mer nécessite légèrement plus de temps. 15 minutes supplémentaires sont attribuées, le chronomètre pouvant s’arrêter avant si l’une des deux équipe terme.


Si les Rouges terminent en premier, les plats d’Anne et ses comparses font l’unanimité, dont la dorade marinée et sa salade de févettes. Le lendemain, lors du verdict, les Bleus obtiennent ainsi 9 votes... sur 9 ! Sébastien Demorand, pour sa part, tient à féliciter l’ensemble des participants pour le travail accompli, un fait suffisamment rare pour être souligné. Pour Agathe, le succès des Bleus vient du choix maladroit de plat de la part de ses adversaires : « Faire une soupe de poisson quand il fait 40 degrés, ce n‘est pas la meilleure idée de la Terre ». Si le candidat Frédéric tient à ce que son immunité soit levée, les Rouges peinent à désigner deux responsables pour leur échec. Finalement, Corinne obtient l’ensemble des choix de ses petits camarades et décide, elle, de nommer Cyril, qui, en pleurs, se voit déjà sortant : « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ». Mais le jury est bien incapable de prendre une telle décision et décide de donner raison au nombre de votes. L’assistante commerciale dans l’immobilier quitte donc l’aventure. L’intéressée n’a peut-être pas gagné MasterChef, elle se dit être enfin prête à changer de vie.

Vingt-quatre heures plus tard, les candidats se retrouvent pour la suite de la compétition. L’exercice du jour : reconnaître les ingrédients dans la bouillabaisse. Si Romain a la pression en tant qu’originaire de la région marseillaise, il parvient à trouver six ingrédients, contre seulement un pour Marine, également native de la citée Phocéenne. Persuadée que l’épreuve est éliminatoire, celle-ci demande de quitter le jeu sans plus attendre ! Pourtant, ni Carole Rousseau ni le jury n’a indiqué qu’elle est était la sanction. Finalement rassurée d’apprendre qu’elle sera « seulement » soumise à un ultime rattrapage, la professeure de Français n’a de cesse de répéter que son échec lors de ce défi est une « honte intersidérale » et en demande même, non sans humour, « l’asile politique ». Ses camarades, en revanche, continuent de s’affronter en cuisinant du pigeon, « une viande subtile ». Après avoir découvert un maximum d’ingrédients de la bouillabaisse, Cyril a droit à 10 minutes d’avance. Un avantage qui lui permettra de réaliser un plat à la hauteur de toutes les espérances. Les compliments du jury provoquent, une nouvelle fois, les larmes de l’intéressé.

Quant au fameux test sous pression, il permet de retrouver Cédric, pour qui cuisiner le pigeon était une première, Marine et Audrey. Cette dernière se retrouve en fait sur la sellette suite à une tricherie après avoir ajouté en toute discrétion du foie dans son assiette malgré la fin de l’épreuve. La jeune Belge s’est désignée après les soupçons de ses camarades qui ont tenu à ne pas dévoiler de nom. Pour autant, cette annonce sème le trouble et chacun a à dire sur les pratiques de son voisin. Le jury assiste alors à un véritable règlement de comptes collectif !

Vêtus de leur tablier noir, Cédric, Audrey et Marine, doivent reproduire la recette des Harengs pommes à l’huile « façon Sébastien Demorand ». Pour cette dernière, il s’agit-là d’une « course d’obstacle » au cours de laquelle elle se « prend les pieds dans toutes les embûches ». En fin d’épreuve, le jury délibère : aucun des trois candidats ne sait cuisiner des pommes de terre. Malgré tout, Audrey est la première à être sauvée, avant de soulager Marine. Cédric quitte ainsi la compétition. « Humainement, MasterChef m’a apporté beaucoup de choses, ça m’a permis de m’ouvrir, à aimer des gens. (...) Au fond, j’en sors peut-être nouveau  », explique-t-il en guise de conclusion.