MasterChef > Philippe éliminé, Audrey jette l’éponge !

Ils ne sont plus que huit ! Romain, Marine, Cyril, Agathe, Audrey, Virginie, Anne et Philippe sont tout prêt du titre de premier MasterChef français. Et à ce stade du jeu, il n’y a plus d’immunité à gagner.

Pour cette nouvelle journée, la première épreuve n’est autre que celle de la boite mystère. Et pour l’occasion, les candidats vont avoir des réminiscences de l’enfance. Nouilles, poissons panés, jambon, banane, tagada, céréales, des ingrédients dont raffolent les enfants. A eux d’imaginer une recette en une heure avec ce conseil avisé d’Yves Camdeborde : « N’oubliez pas ce qu’est l’art culinaire. Malgré l’excitation, restez simple ». Les jurés sont enjoués. La dégustation peut commencer. Agathe est quelque peu malmenée. Son plat est traité de « Gloubiboulga » (la nourriture fourre-tout de Casimir) par Sébastien Demorand. Cyril réalise un beau dessert, mais le plat est une « horreur ». La préparation d’Audrey est tellement « indigne » que Sébastien refuse de la gouter. Anne, quant à elle, bluffe le jury avec son millefeuille aux tagada. Les compliments affluents. Elle devient tout logiquement chef d’équipe, aux côtés de Marine.

Divisés en deux groupes, choisis cette fois-ci par les jurés, les candidats vont désormais composer un menu pour l’épreuve de demain où ils devront nourrir 200 personnes avec pour seul moyen de cuisson, un barbecue. Ils ont deux heures pour préparer ce dont ils ont besoin. Les rouges optent pour des papillotes de poivrons aux deux fromages, des brochettes d’agneau, et une soupe de fraises. Les bleus, taboulé libanais, kefta d’agneau et ratatouille et salade de fruits. Direction un chantier de construction avec des conditions de travail spartiates. En découvrant les lieux, Virginie propose de changer d’entrée pour aller plus vite. Anne refuse. Avec un menu ambitieux, les rouges n’avancent pas. La fronde gronde contre la cheffe d’équipe. Finalement, à midi pétantes, tout le monde est prêt à servir.

Le self ouvre ses portes. Les 200 couverts sont servis. Le jury est « fier » de ses poulains. Mais quelle équipe a fait la meilleure performance ? Qui a servi le plus de plats ? L’équipe bleue gagne haut la main avec une différence de 80 plats. Anne est en larmes. Avec Philippe, Romain et Virginie, elle prend la direction de l’épreuve sous pression. En une heure, ils doivent reproduire une recette à base d’anguille, à la façon de Benoit Bernard. Mais les candidats se font déborder par le temps. Romain ne parvient pas à dresser son plat.

A la dégustation, Anne survole, à nouveau, l’épreuve. A l’inverse de Philippe qui présente son « plat le moins bien réussi depuis le début de MasterChef ». Romain étonne avec une anguille « rôtie de façon magistrale » et une purée provoquant « la plus belle émotion ». Le jury est contraint de le « déclasser ». Il ne « sera que deuxième ». Romain pleure de joie, il n’en revient pas. Anne le rejoint, suivie de Virginie. Philippe déçoit et est donc contraint de quitter l’aventure, avec les compliment des jurés.

Après le départ de Philippe, les sept candidats encore en lice s’envolent pour l’Italie. Première étape, Venise où Carole Rousseau a fait le voyage. Pour commencer l’étape Vénitienne, direction le mercato di Rialto avec 35 euros pour 90 minutes de courses. Mais avant tout, il faut le trouver, le barrage de la langue n’aidant pas.

Puis, les candidats ont rendez-vous sur une place pour cuisiner une entrée et un plat d’inspiration vénitienne. Ils ont une heure pour réaliser « quelque chose de magnifique », dixit Frédéric Anton. Les deux plus mauvais iront directement en test sous pression. Romain est très motivé et réalise, selon lui, la « recette qui [lui] parle plus depuis le lancement de MasterChef ». Le résultat ne se fait pas attendre, les jurés ne tarissent pas d’éloges : « C’est bien exécuté (...) la cuisson est top (...) C’est une belle épreuve ». Marine reçoit également les compliments de Frédéric Anton, qui aurait fait le même plat qu’elle. Quant aux scampi et à la polenta de Virginie, ils font le bonheur du jury. Par contre, Anne déçoit tout comme Cyril qui a misé sur « la simplicité » sans se renouveler (« Cyril à Paris, c’est la même chose que Cyril a Venise » lui glisse Frédéric Anton) ainsi qu’Audrey qui sert des calamars non vidés !

Au terme de la dégustation, Virginie est désignée meilleure candidate sur cette épreuve. À l’inverse, Audrey et Anne sont directement soumises au test sous pression sans passer par l’épreuve suivante.

Direction la place Saint-Marc et le café Florian, lieu mythique de Venise où se déroule une épreuve de goût sur deux gâteaux vénitiens préparés par le chef Estrozi. Vingt ingrédients sont à trouver en deux minutes. Romain est désespéré, car il ne mange jamais de pâtisserie. Marine flanche et Cyril doute. Pourtant, il est le meilleur en trouvant vingt ingrédients. Marine, quant à elle, avec seize ingrédients doit se rendre au test sous pression avec Anne et Audrey.

L’hôtel Danieli est le lieu de l’ultime épreuve du jour. En terrasse, dans ce cadre d’exception, les trois filles doivent reproduire la recette du chef Colucci, un mélange entre l’Orient et l’Occident. Les dégustations se succèdent. Mais au moment d’apporter son plat, Audrey annonce vouloir abandonner la compétition, à quelques marches de la finale : « Je ne supporte plus la pression (...) J’ai besoin de mettre en application ce que j’ai appris ». Les compliments du jury pleuvent. « Je pars sur une réussite, je termine avec une certaine classe (...) C’était une passion, et maintenant c’est devenu une vocation grâce à MasterChef » souligne Audrey. « Je vous voyais facilement dans les trois derniers » lui avoue Yves Camdeborde.

A noter que, sur cette épreuve, le jury annonce que normalement Marine aurait dû être éliminée. Grâce au départ d’Audrey, elle a ainsi droit à une seconde chance. L’aventure continue pour les six autres candidats.