Toutelatele

MasterChef > Steve et Georgiana éliminés

Aurélie Demarcy
Publié le 30/09/2010 à 20:50 Mis à jour le 01/10/2010 à 10:57

Carole Rousseau sur TF1

À ce stade de la compétition, 14 candidats sont encore en lice pour prétendre au titre de MasterChef. Avant cela, les concernés doivent relever une nouvelle épreuve : celle de la préparation d’un dessert au chocolat, un mets qui, selon Sébastien Demorand, est « incontournable sur une carte de restaurant. » Et même si Georgiana n’aime pas ce produit tant apprécié par la majorité des gourmets, la chef en herbe doit réaliser en une heure, comme l’ensemble de ses camarades, un dessert.

A priori, les chefs Candeborde, Anton et le critique culinaire Demorand jaugeant les plans de travail ne semblent pas enthousiastes à la vue des futurs desserts : « Dans l’ensemble le mot catastrophique n’est pas loin de la vérité » lance Yves Camdeborde, lors du débriefing du jury. Ainsi, après avoir passé une heure à concocter leur plat, sous les remarques acerbes de leurs pairs, les candidats sont fins prêts à recevoir le verdict. Audrey et son trio de cakes au chocolat à la lavande agace le jury : « C’est indécent de nous présenter ça » s’indigne Yves Camdeborde, tandis que Marine et sa tartelette au chocolat noir, Steve et son Tiramisu au chocolat, ou encore le mille-feuille vu par Benoît ne remportent pas les suffrages des professionnels. Seuls deux candidats - Cyril et Cédric - sont parvenus à assouvir les papilles frustrées du trio. Ces deux derniers raflent donc le titre de chef d’équipe pour la seconde épreuve, laquelle ne les mettra pas en danger puisqu’ils sont également immunisés. Après avoir composé leur brigade respective, les deux leaders prennent connaissance du défi à relever...

Direction Bordeaux donc pour une étape des plus fastidieuses. En effet, les candidats embarquent à bord de la frégate De Grasse, à bord de laquelle ils vont devoir réaliser un repas complet pour pas moins de 300 personnes composant l’équipage de la marine nationale. La pression est palpable et atteint son comble lors de la découverte des cuisines confinées et des menus gratinés ! Pour l’équipe Rouge de Cyril, il faudra concocter des œufs mollets, un bœuf bourguignon accompagné d’une purée, et enfin une charlotte aux fraises en guise de dessert. Pour ce qui est des Bleus, Cédric devra superviser la réalisation d’une talmouse de Saint-Jacques, un navarin d’agneau, puis d’un Saint-honoré. Les cuistos amateurs disposent de quatre heures pour venir à bout de leurs plats. « Un marin qui mange bien, c’est un marin qui travaille bien », selon Yves Camdeborde. Le ton est donné.


Pour Steve, qui fait partie des Rouges, le challenge s’annonce des plus coriaces, l’intéressé a la main malheureuse et rate littéralement la cuisson des œufs. Une première déconvenue de mauvais augure puisqu’à la fin du temps imparti, l’équipe de Cyril ne dispose que d’un plat prêt sur trois. Du côté des Bleus, l’heure n’est pas aux réjouissances non plus. La purée est trop liquide et l’un des officiers donne le coup de grâce aux candidats éprouvés : « On garde nos cuisiniers actuels ». Résultat, les participants se retrouvent le lendemain devant un jury des plus contrariés. « Je ne voudrais pas de vous dans ma brigade », affirme Frédéric Anton à ses élèves visiblement abasourdis par le discours répréhensif du trio. C’est unanime chacun d’eux à l’image de Virginie exprime l’envie « de se cacher sous le fauteuil » à ce moment-là. Ainsi, après un « vous foutez quoi à MasterChef ? » de Sébastien Demorand, l’équipe des Rouges notée par les marins n’a pas réussi à convaincre ses convives et se fait battre par celle de Cédric.

Les perdants sont donc invités à désigner les deux candidats qui seront soumis au vote final du jury. Encore sous le choc des remontrances, l’ambiance est au mutisme. Loin des discussions passionnées habituelles, ici, les perdants sont à cours d’arguments. Finalement, c’est entre Steve et Corinne que les jurés devront choisir. Remerciant donc Steve, le chef Anton lui confie : « Je ne vous aurais pas choisi, car vous avez participé activement à l’épreuve  ». « Cette épreuve restera gravée à jamais  » conclut l’éliminé, la voix tremblante.

Le lendemain, les treize participants doivent faire table rase de leurs échecs afin d’appréhender sereinement l’épreuve de goût. Chacun leur tour, les intéressés sont amenés à déguster un cassoulet revisité par Yves Camdeborde, puis en définir les vingt ingrédients qui le composent. Disposant de deux minutes, chaque gouteur tente, tant bien que mal, de distinguer les différentes saveurs. Un exercice qui ne réussit pas à Georgiana : « J’ai noté deux saucisses différentes que j’ai nommées Saucisse 1 et Saucisse 2 » avoue-t-elle dans un éclat de rire. Cyril, lui, remporte le Prix de l’ingrédient le plus incongru, en ayant mentionné le lapin comme faisant partie de la recette. Au final, Marine avec 11 composants découverts remporte l’épreuve. Celle-ci dispose d’un privilège pour l’épreuve suivante : celui d’éliminer un ingrédient de son choix contenu dans la boite mystère. Corinne, quant à elle, en tant que perdante de cette partie, est d’office reléguée au test sous pression.

Les candidats n’ont pas une minute à perdre puisque c’est maintenant le moment de réaliser un plat avec les fameux ingrédients de la boite mystère. Mais, chorizo, pâte feuilletée, gruyère ou autre endive sont autant de produits voués à représenter les « restes d’un frigo ». Les participants doivent donc improviser un repas axé sur la création et l’inventivité. Si Joël séduit les chefs par sa crème de mais, Georgiana, elle, s’attire les critiques négatives : « Elle n’avance pas, elle rétrograde » constate Sébastien Demorand. Sans surprise la participante, accompagnée d’Anne, est priée de passer le test sous pression. Les cuisinières devront préparer une recette made in Frédéric Anton ; « Un ravioli de langoustines avec une crème de chou. » Anne subjugue le jury avec sa recette, tandis que Corinne parvient à sauver sa place au détriment de Georgiana, qui malgré ses « mains en or » aura succombé à « la pression » du jeu, selon les chefs. Peinée, mais positive, la candidate estime que « c’est une petite porte qui se ferme pour qu’une autre plus grande s’ouvre » à elle.