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MasterChef > Thomas et Philippe éliminés

Tony Cotte
Publié le 23/09/2010 à 20:45 Mis à jour le 25/09/2010 à 14:29

Carole Rousseau sur TF1

Sixième semaine de compétition pour les candidats. Ces derniers sont soumis à de nouvelles épreuves « toujours plus difficiles, toujours plus originales ». Le chemin est donc encore long pour les chefs en herbe. Et pour cette nouvelle épreuve, ils doivent préparer un plat à partir des ingrédients de la blanquette de veau, « sans le goût de la blanquette de veau » ! Un défi dont l’objectif est de juger la créativité des participants, le tout en 1h30.

Le candidat Romain, en mauvaise posture lors du précédent épisode, propose alors un veau « type blanquette » avec une sauce aux champignons de paris. Le résultat est loin d’avoir l’effet escompté : Frédéric Anton trouve le plat « sec comme ce n’est pas permis » et Sébastien Demorand avoue ne pas avoir envie de le goûter. À l’inverse, la « salade tiède de veau » de Marie et sa sauce aux herbes font l’unanimité. Quant à Philippe, son émincé n’est certes pas très esthétique, « mais a du goût », comme l’indique Yves Camdeborde. Frédéric, Romain et Anne arrivent donc en fin de peloton avec des créations « franchement en deçà » de ce que le jury attend. À l’inverse, Steve propose « la plus belle cuisson » et le risque pris par Corinne en concoctant des quenelles vaut à celle-ci une place de cheffe d’équipe, au même titre que son camarade. Lui représente les bleus, elle, les rouges.

Le lendemain, les deux clans ont rendez-vous pour une épreuve en extérieur, à l’ambassade américaine ! Sur place, les candidats font la connaissance de Charles H.Rivkin, ambassadeur des États-Unis, « l’un des meilleurs amis de Barack Obama ». Chaque équipe doit établir un menu complet avec des produits français et américains, le tout servi pour 18 couverts. Pour ce dîner anniversaire, sont attendus Laurence Ferrari, Philippe Labro et... Ingrid Chauvin ! L’occasion idéale pour TF1 de faire la promotion des Toqués, fiction maison. Lors des préparatifs, la présence des deux chefs du jury en cuisine est prompte à provoquer le stress des candidats. Frédérique Anton exige alors un « Oui chef ! » à chacun de ses commentaires. «  Si vous voulez, on vous laisse servir de la merde », lâche même ce dernier.

Au cours de l’épreuve, l’équipe des bleus doit servir son poisson avec 20 minutes d’avance. In extremis, les candidats parviennent à accomplir leur mission. À table, Ingrid Chauvin se désole que les assiettes ne soient pas chauffées du côté des rouges. Puis, l’héroïne de Dolmen trouve « un poil », ou du moins un cheveu, dans son boeuf ! Malgré les critiques, Laurence Ferrari fait part de sa préférence pour cette équipe, de l’entrée au dessert. Le lendemain, lors de l’annonce des résultats aux intéressés, il semblerait que la présentatrice du JT n’ait pas été en accord avec ses camarades. Avec 29 jetons, contre 25 pour le camp adverse, le clan bleu ressort gagnant. Malgré tout, Frédéric Anton casse l’ambiance : « Je suis sorti de l’école en 1981, nous sommes deux de la classe encore dans la restauration. Sur les 16 que vous êtes là, 80% vont retourner à leur métier initial ».


Comme à l’accoutumée. L’équipe nommée doit désigner deux de ses membres en vue d’une élimination après concertation du jury. Soumis à l’élimination, Philippe et Thomas divisent les jurés. « Entre vous deux, notre cœur balance », affirme Sébastien Demorand avant d’annoncer le départ de Thomas avec de « très sincères et chaleureux remerciements ».

Un nouveau jour se lève sur l’atelier MasterChef, et une nouvelle série d’épreuves attend nos candidats. En premier lieu, le palais des participants est testé avec la sauce bolognaise façon Yves Camdeborde, composée de pas moins de 20 ingrédients. Le plus proche de la liste exhaustive a l’avantage de connaître, deux heures avant ses camarades le contenu de la boite mystère du jour. Quand Corinne, amoureuse de la cuisine italienne, vient à goûter la préparation, elle ose affirmer qu’il n’y « a pas autant d’ingrédients dans bolognaise ». De quoi piquer au vif le jury, et plus particulièrement Sébastien Demorand. Si aucun candidat n’a trouvé les 20 ingrédients exacts, l’annonce de la recette rassure certains, dont Marine, une des seules à avoir indiquer de l’orange, et exaspère d’autres étant passés à côté de l’oignon, du poivre ou encore du vin blanc. Cyril, lui, s’est même permis une petite fantaisie en indiquant... du foie gras ! Steve, pour sa part, remporte l’épreuve, mais sa récompense est, selon lui, à « double tranchant ». En effet, en connaissant à l’avance les ingrédients de la boite mystère, le jury attend de lui un plat à un niveau supérieur de celui de ses camarades. Quant à Philippe, en arrivant à la dernière marche, est directement soumis à l’épreuve de l’élimination.

Les craintes de Steve deviennent concrètes quand celui-ci propose une assiette froide de maquereau et ne convainc pas les jurés. Romain, de son côté, déçoit avec la présentation de son plat. « En terme de dressage, ça ne ressemble à rien », explique Sébastien Demorand. Le candidat est donc convoqué le lendemain avec Steve et Philippe pour « le test sous pression ». Lors de celui-ci, le trio doit cuisiner des abats, du ris de veau plus précisément, accompagné de fonds d’artichauts, de carottes, de navets nouveaux ou encore d’asperges. A l’issue de l’épreuve, Romain et Steve ont le droit à une nouvelle chance. Philippe est ainsi éliminé et quitte les lieux sur un compliment du critique culinaire suite à son pigeon préparé lors des auditions, qui restera « gravé » en lui pour encore de longs mois...