Toutelatele

Maureen éliminée de N’oubliez pas les paroles : « Abandonner mon micro d’argent n’était pas imaginable ! »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 28/05/2020 à 19:08 Mis à jour le 28/05/2020 à 19:11

Après 33 victoires, Maureen a chuté face à Paul dans N’oubliez pas les paroles ce 28 mai à 19h05. La 5e plus grande maestro, de retour dans deux jours dans un tournoi spécial, est revenue sur son parcours en deux temps pour Toutelatele.

Joshua Daguenet : Comment avez-vous vécu la reprise des tournages, sans public, après avoir connu vos premiers succès dans les conditions « normales » ?

Maureen : Avec beaucoup de stress, car j’avais envie d’aller plus loin. Concernant les mesures, pour la rencontre avec les candidats, c’était plus compliqué. Le plateau était tellement bien fait avec l’ensemble des techniques que cela ne m’a pas trop perturbé.

Avez-vous songé à refuser de revenir sur le plateau et ainsi abandonner votre micro d’argent ?

Abandonner mon micro d’argent, non, ce n’était pas imaginable ! J’avais quelques réticences à revenir aussi vite, mais c’était un choix cornélien. Je savais que les émissions télé représentaient l’une des activités qui allaient reprendre au plus vite après le déconfinement. Même si cela n’était pas en accord avec mes convictions, je ne pouvais pas refuser ou bloquer tout un tournage.

« Je pensais que le tournoi des maestros n’aurait pas lieu »

Maureen : Si la différence à l’écran est visible, comment ont évolué les coulisses du jeu avec les mesures sanitaires imposées ?

En coulisse, tout le monde était masqué tout le temps à part pour se faire maquiller. La distance sociale était constamment mise en place. Nous ne nous sommes jamais rapprochés à moins d’un mètre. Il y avait un parcours spécifié pour accéder au plateau et un seul sens de circulation était permis dans le studio. Surtout, on ne voyait pas du tout les musiciens ni les ambianceurs.

La production vous a-t-elle prévenue que vous étiez susceptible de participer au tournoi des maestros, qui commence ce samedi 30 mai, en cas d’éligibilité ?

Pas du tout ! Je pensais même que le tournoi n’aurait pas lieu avec la crise du Coronavirus. Ce fut une surprise quand cela m’a été annoncé au moment où je suis entrée dans le classement.

En l’absence de Kévin, quel(s) maestro(s) ont particulièrement attisé votre curiosité lors du tournoi par équipes ?

Tous. Après, pour les connaissances, je dirais que Tony est très fort. Il est là depuis longtemps. À chaque tournoi, tous les anciens maestros ont révisé donc ils ont amassé des connaissances. Hervé, Violaine et Élodie sont aussi très bons, mais chacun apporte sa pierre à l’édifice.

« Margaux et moi avons eu une chance inouïe »

Tout comme Margaux, vous avez profité de votre temps libre pour apprendre des centaines de titres par cœur. Auriez-vous participé à l’émission dans un autre contexte ?

Je pense que oui, car j’avais peu de temps libre lors de mon inscription. J’ai passé des castings en pleine saison et posé des jours de congé pour m’y rendre. Cet hiver, cela s’est bien trouvé, car j’ai pu réviser. Le confinement a favorisé mon apprentissage des chansons. Pour Margaux et moi, c’est sûr que nous avons eu une chance inouïe par rapport à une maman de trois enfants. Je suis admirative de ceux qui arrivent à cumuler ces activités. Ils ont bien plus de mérite.

Vous avez travaillé dans l’hôtellerie, l’un des secteurs durement touchés par la crise sanitaire. Est-ce que celle-ci vous a fait réfléchir sur votre prochaine reconversion ?

Oui, cela dit, ce n’est pas que la crise qui m’a fait réfléchir à ça. Je suis arrivée dans l’hôtellerie par défaut, je n’ai jamais vraiment trouvé ma voie, car beaucoup de domaines me passionnent. Mais à un moment, quand on ne sait pas vers quoi se diriger, il faut quand même gagner sa vie et l’hôtellerie recrute beaucoup dans le secteur que j’habite [à Gassin, près de Saint-Tropez, ndlr]. Je pense redémarrer des études, mais j’hésite encore quant au domaine. J’espère suivre en parallèle une formation en montage vidéo, car cela me passionne et je l’ai souvent pratiqué en amateur.

Si vous souhaitez gâter votre papa avec vos 274 000 euros de gains, comment comptez-vous vous faire plaisir ?

J’aspire à réaliser un tour des endroits de France que je ne connais pas du tout. J’ai eu la chance de voyager loin et plusieurs fois. J’aimerais à présent connaître la route des vins, le Mont-Saint-Michel, les châteaux de la Loire... Mais c’est une chose parmi tant d’autres...