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Mélissa Theuriau, une réalisatrice engagée

Robin Girard-Kromas
Publié le 07/10/2011 à 16:41 Mis à jour le 27/05/2022 à 00:43

A peine quelques jours avant de donner naissance à la petite Lila, Mélissa Theuriau répondait aux questions du magazine Télé Câble Sat à l’occasion de la diffusion de son documentaire Israël, Palestine : une jeunesse sacrifiée ? sur Téva le samedi 8 octobre à 20h35. Enceinte de quatre mois, l’animatrice de Zone Interdite était partie au printemps dernier à Gaza pour les besoins du tournage, malgré le désaccord de son mari Jamel Debbouze.

Interrogée sur cette nouvelle casquette de réalisatrice, Mélissa Theuriau affirme avoir monté sa boite de production pour « jouir d’une liberté éditoriale impossible à avoir sur une émission que l’on ne fait qu’animer ». Et si la jeune femme a choisi ce sujet polémique, c’est parce que « la cause palestinienne (lui) tient à cœur depuis longtemps ».

La journaliste de la Six n’hésite d’ailleurs pas à condamner avec virulence ce qui se passe actuellement dans la région. « Je trouve scandaleux de parquer des gens dans un territoire bouclé hermétiquement sans le droit de ne rien faire » dénonce ainsi la jeune maman, pour qui Israël et le Hamas sont tous deux responsables de ce qu’elle juge être un « scandale international ».

Si son documentaire n’est pas proposé dans Zone Interdite mais sur Téva, il ne s’agit que d’une « question de format » selon l’animatrice. « Ce que j’ai filmé a d’abord donné lieu à un reportage de 26 minutes, diffusé en juin sur M6, dans 66 minutes, ce qui m’a permis de rentrer dans mes frais. L’intégralité est maintenant programmée sur Téva » explique-t-elle. De quoi avoir « plus de liberté » si l’on en croit Mélissa Theuriau.

Outre ce documentaire, l’animatrice annonce préparer un nouveau document sur l’intégration dans les banlieues avant les élections. De quoi montrer, selon elle, que « la corrélation entre immigration et délinquance a moins de sens qu’on le dit ». Mélissa Theuriau est décidément une jeune femme engagée.