Toutelatele

Miss Univers 2010 > Jimena Navarrete sacrée, Malika Ménard dans le Top 15

Publié le 24/08/2010 à 07:29 Mis à jour le 09/05/2011 à 16:46

Sylvie Tellier et Christophe Roux

Ce 23 août, tous les regards sont rivés à Las Vegas à l’occasion de l’élection de Miss Univers 2010, un grand show annuel produit par le milliardaire américain Donald Trump. Pour cette 59e élection, 83 pays ont envoyé leur plus belle femme pour tenter de décrocher le titre tant envié. Malika Ménard, alias Miss France 2010, représente l’hexagone avec peut-être un léger handicap, la jeune femme a refusé de défiler en body-painting (la poitrine dénudée, mais recouverte de dessins). En 2009, Chloé Mortaud a réussi à terminer 5e dauphine. Malika Ménard fera t-elle mieux ? Parviendra t-elle à succéder à Stefania Fernandez, Miss Univers 2009, et décrocher un titre que la France n’a jamais remporté depuis 1953 ?

Avant de débuter la soirée, Sylvie Tellier, Présidente du Comité Miss France, et Christophe Roux, qui présentent l’émission en France, rappellent le déroulement de l’élection. Dans un premier temps, la grande majorité des candidates seront éliminées, après une présélection effectuée en prélude de la soirée. Ne resteront que 15 Miss, qui défileront en maillot de bain, puis 5 seront éliminées avant la parade en robe de soirée. Les 5 dernières se présenteront alors devant le jury, pour une étape extrêmement importante : celle de la question des jurés. Pour l’heure, les téléspectateurs se régalent avec un défilé en robe censées rappeler le pays d’origine. Malika Ménard affiche ainsi un chapeau...en forme de Tour Eiffel !

Toutefois, la Française n’est pas la candidate ayant la tenue la plus étonnante. Ainsi, Miss Belgique s’avance en tenant une raquette de tennis ( ! ). Du côté de l’Irlande, on a opté pour un costume de viking, Miss Italie, pour sa part, est habillée en gladiatrice, tandis que Miss Pays-Bas se promène avec un parapluie, et Miss Suisse avec un bouclier rouge barré d’une croix, rappelant le drapeau de son pays. Enfin, en clôture de ce défilé des plus étonnants, les téléspectateurs découvrent les costumes de la Turquie et du Venezuela, clairement inspirés de la mode Lady Gaga.


Un premier contretemps technique vient entacher l’élection, et l’annonce des 15 finalistes se fait attendre. L’occasion pour le duo de présentateur de raconter quelques anecdotes, comme le fait que Miss Jamaïque a gagné des points en offrant des chaussures ayant appartenu au champion d’athlétisme Usain Bolt ! De son coté, Sylvie Tellier entend bien régler ses comptes, et l’annonce des sélectionnées la ravit. En effet, outre le fait que Malika Ménard fait bien partie des 15 finalistes, et pourra tenter sa chance lors de la prochaine épreuve, celle des maillots de bains, la Présidente du Comité Miss France s’avère la digne succésseure de Geneviève de Fontenay.

En effet, cette dernière répond dans un premier temps, à propos des images quelque peu dénudées de certaines candidates, ayant posé seins nus, mais couverts de peinture, que « le topless n’a rien à voir dans les élections de Miss ». Par la suite, lorsqu’elle découvre que Miss USA ne fait pas partie des 15 finalistes, elle s’avoue « bien contente » car cette dernière faisait partie des Miss concernées par cette affaire. « Bien évidemment je suis contre cette pratique et les miss France ne sont pas prêtes de poser topless » continue l’intransigeante Présidente du comité Miss France. Mieux, elle s’en prend directement aux autres candidates, concluant que « la place de Malika fait mentir : on peut être naturelle et fraîche et faire partie des finalistes ! Il n’est pas nécessaire de s’affamer et de passer entre les mains de chirurgien ». Reste à savoir si cela sera suffisant pour remporter le titre absolu.

L’heure de présenter le jury a sonné, une brochette d’artistes que Christophe Roux qualifie de « qualité ». Les yeux se portent tout d’abord sur Niki Taylor, une mannequin américaine, assise près de William Baldwin, célèbre acteur et frère d’Alec Baldwin, récemment vu dans Dirty Sexy Money. A ses côtés, sa femme, Chynna Phillips, également actrice, côtoie Evan Lysacek, champion de Patinage artistique. Tamron Hall, pour sa part, est une célèbre animatrice de talk-show aux Etats-Unis, Sheila E., une artiste américaine, tandis que Criss Angel est un illusionniste très réputé outre-Atlantique. Enfin, Chazz Palminteri et Jane Seymour, l’incontournable Docteur Quinn, complètent ce jury 100% show-business.


L’heure de la seconde sélection a sonné, et c’est sur la musique du Cirque du soleil, qui rend hommage au King Elvis Priestley, que les 15 candidates s’avancent. Et rapidement, les notations des juges montent en flèche, sauf pour cinq candidates, qui ne parviennent pas à dépasser les 8. Parmi elle, Malika Ménard, créditée d’un 7.586. « C’est un peu faible » concède Sylvie Tellier. Elle fait toutefois mieux que Miss Belgique, ce qui ravit la Présidente du Comité Miss France, Cilou Annys n’avait « pas toujours été très sympathique » avec la représentante tricolore, puisqu’elle « avait tendance à monter l’air conditionné car elle aimait que la chambre soit glacée » (sic). La Belge ne sera pas qualifiée pour la suite, pas plus que Malika, qui finit toutefois parmi les « 15 plus belles femmes de l’univers », comme le souligne Sylvie Tellier.

Ne restent en lice que l’Irlande, l’Albanie, les Philippines, la Jamaïque, le Mexique, l’Ukraine, Porto Rico, l’Afrique du Sud, le Guatemala et l’Australie. A tour de rôle, les candidates défilent, en tenue de soirée cette fois, accompagnée par la musique de John Legend & The Roots. En voix off, chacune explique son choix de robe, des explications qui prêtent souvent à sourire. Rozanna Purcell, Miss Irlande, explique ainsi avoir voulu montrer qu’elle était « forte et confiante en elle ». De son côté, Anna Poslavska, Miss Ukraine, dit se sentir « comme une princesse ». Quant à Miss Guatemala, alias Jessica Torres, alors qu’elle avance avoir voulu mettre ses jambes en valeur, Sylvie Tellier reprend : « Je dirais que ça met plus en valeur son balconnet, qui ne doit pas être très authentique... » Seule Miss Mexique avance quelque chose d’original : « j’ai choisi le rouge car nous fêtons les 200 ans d’indépendance de mon pays, et cette couleur le représente ».

Avant de dévoiler le Top 5, trois « awards » spéciaux sont remis à certaines Miss. Ainsi, Miss USA Junior dévoile le nom de la Miss la plus sympathique : Jesinta Campbell, qui représente l’Australie. De son côté, Fonthip Watcharatrakul remporte les deux autres prix, celui de la Miss la plus photogénique, et du costume national le plus beau. De quoi la consoler de ne pas faire partie de la dernière sélection, puisque seules Miss Mexique, Miss Jamaïque, Miss Ukraine et Miss Philippines pourront défendre leurs chances face au jury. Les cinq beautés devront à tour de rôle répondre à une question, en 30 secondes, afin de convaincre qu’elles n’ont « pas qu’un physique ».


Ainsi, Jimena Navarrete, Miss Mexique, est interrogée sur « l’impact et l’importance d’Internet sur les jeunes », avant de céder sa place à Jesinta Campbell, à qui Nikki Campbell demande s’il lui semblerait bon que le gouvernement ait un droit de regard sur les codes vestimentaires ( ! ). De son côté, Yendi Phillipps, représentante de la Jamaïque, se voit confrontée à la difficile thématique de la peine de mort. Et son avis est des plus tranchés : « Pour moi, la vie est un cadeau, et aucun humain n’a le droit de la prendre, et ne peut en avoir le contrôle. Seul Dieu le peut ». Vient ensuite le tour de Jane Seymour, qui questionne l’ukrainienne Anna Poslavska son avis sur ces nouveaux scanners dans les aéroports capables de voir à travers les vêtements. Enfin, William Baldwin demande à Venus Raj, Miss Philippines, d’évoquer sa plus grosse erreur, ce qu’elle est incapable de faire, n’ayant que « 22 ans de vie »...

L’heure du verdict a sonné, et les cinq dernières candidates sont aux aguets. Le public découvre alors que l’une de ses deux favorites, Miss Philippines, ne se classe que quatrième dauphine. Alors que la stupeur s’installe dans la salle, le nom d’Anna Poslavska, alias Miss Ukraine, est appelé, suivi de celui de Jesinta Campbell, Miss Australie. Au terme du suspens, Miss Jamaïque est annoncée comme première dauphine, ce qui offre la courronne de Miss Univers à Jimena Navarrete, Miss Mexique. Elle prend ainsi la succession de Stefania Fernandez, et offre à son pays sa seconde élection, depuis 1991.