Netflix : une arrivée en France confirmée à l’automne 2014

33.1 millions d’Américains ont déjà souscrit à l’offre Netflix, la plate-forme en ligne permettant de regarder un catalogue important de films et de séries. Sans aucun engagement, et pour 7,99 dollars par mois, les clients de ce service peuvent ainsi profiter d’une multitude de contenus. Ce mode de diffusion a par exemple permis à Breaking Bad, diffusée sur AMC, d’exploser lors de sa dernière saison grâce à une exposition des épisodes précédents sur Netflix, d’après les aveux de Josh Sapan, Président-directeur général de AMC Networks. Parmi les séries originales de ce service de vidéo à la demande, Lilyhammer, House of Cards, Hemlock Grove (en photo ci-dessus), ou encore Orange Is the New Black.

Rapidement, le service s’est implanté au Canada, au Mexique, en Angleterre, en Irlande ou encore aux Pays-Bas et la France devrait être le prochain pays sur la liste. Si les rumeurs bruissaient depuis plusieurs mois, l’opérateur de streaming qui totalise déjà près de 44 millions d’utilisateurs à travers le monde arriverait en France en 2014, selon les propos tenus par Stéphane Richard, PDG d’Orange. Lors d’une interview accordée à Radio Classique le vendredi 7 mars, l’homme d’affaires français a confirmé s’être entretenu avec la direction du géant américain, afin de garantir la distribution de Netflix sur la plate forme de vidéo à la demande d’Orange.

Selon ce dernier, le service arriverait en France à l’automne 2014. « Je pense qu’aujourd’hui tout ça est encore très imprécis. On ne sait pas quel est le modèle de diffusion qu’ils veulent avoir : si c’est un modèle purement over-the-top, sans passer par les box, comme ils l’ont fait États-Unis ou si c’est un modèle axé sur les box des opérateurs. Nous ne savons pas également d’où ils vont émettre, ce qui est très important » confiait Stéphane Richard au micro de Radio Classique.

C’est justement ces dernières modalités qui ralentissent l’arrivée de Netflix en France. Les pouvoirs publics obligeraient l’opérateur américain à promouvoir un quota d’œuvres françaises et à financer la création. Une décision définitive devrait être prise dans les prochains mois.