Norbert Tarayre (Ice Show) : « Je vis un vrai conte de fées ! »

Marion Olité : Pourquoi avoir accepté de participer à l’émission Ice Show ?

Norbert Tarayre : Je voulais me prouver que j’étais capable de faire autre chose que la cuisine. Les couteaux, je les avais dans les mains, maintenant, je les ai sous les pieds ! Le défi sportif m’intéressait, comme celui d’amener de la grâce. C’est un dépassement de soi.

Avez-vous une histoire particulière avec ce sport ?

Petit, j’en avais fait une fois, mais je m’étais vraiment fait mal, donc j’ai arrêté. Plus grand, j’y suis retourné avec des patins que j’avais achetés, mais je ne les utilisais jamais. C’était pour « faire genre » devant les filles, pour essayer d’attraper des gonzesses ! Bon, sur le nombre de fois où j’y suis allé, j’ai réussi à emballer deux fois, ce n’était pas un bon ratio (rires).

Que pensez-vous de votre coach, Sarah Abitbol ?

Elle est ferme et douce à la fois. Elle est aussi très pédagogue. On a des tempéraments similaires, assez bruts. Du coup, elle m’adoucit et ça me donne plus envie. Elle n’a pas besoin de m’en demander plus. J’en ferai toujours plus sans qu’elle ne me le demande.

Saviez-vous que Clara Morgane allait être votre partenaire ?

Je ne l’ai pas su dans l’immédiat. Il y avait des rumeurs dans la presse. Ce qui m’importe, c’était l’équipe que j’allais avoir dans son ensemble, pas le VIP avec lequel j’allais former un duo. Je veux me prouver à moi-même que je suis capable de patiner, de faire quelque chose de beau, le tout en équipe. Je souhaitais surtout que la personne avec qui je tombe soit autant, voire plus, motivée que moi. C’est le cas avec Clara.

Comment s’est passé le premier contact avec elle ?

La première fois que je l’ai rencontré, bizarrement, on a rigolé sur une blague de cul (rires) ! Je n’osais pas, car je respecte énormément Clara, et je ne juge pas ce qu’elle a fait avant. Ça ne me regarde pas. C’est elle qui m’a détendu en me disant que si je ne la jugeais pas, il n’y aurait pas de problèmes. On a donc bien rigolé, ça colle bien avec elle. Je la trouve formidable.

« Il faut dépasser ses limites ! »

Sentez-vous une bonne alchimie dans cette team Abitbol ?

Oui, on s’entend à merveille. Chacun a sa place. Il n’y a pas de cannibalisme ou de problèmes d’égo. Clara sera portée et je serai porteur, avec des partenaires différents. On n’aura donc pas les mêmes attentes lors de l’entraînement. On est là pour se soutenir. Il y a une bonne mentalité. On saura s’épauler pendant les moments de faiblesse.

N’avez-vous pas peur de mettre en danger votre intégrité physique en participant à Ice Show ?

Non, je veux montrer justement qu’il faut aller au-delà des barrières que l’on nous impose ou que l’on se pose parfois soi-même. Mon message, c’est qu’il faut dépasser ses limites. Après, je dis souvent que l’échec fait partie de la réussite. S’il y a une chute en direct, j’assumerai. Au moins, j’aurais essayé. Et puis la peur n’évite pas le danger. Demain, je peux me faire renverser par une voiture en sortant de chez moi. Que ce soit sur des patins ou sur la route...Et j’ai toujours été un peu casse-cou. J’ai joué longtemps au foot, j’ai eu le pied cassé, ça ne m’a jamais empêché de continuer.

Avez-vous déjà commencé à chausser vos patins ?

Oui, et c’est déjà une douleur ! Au patinage, on a les pieds « sous vide », on ne peut pas les bouger. C’est hyper violent. Je ne suis pas un douillet, mais j’ai eu hyper mal. J’ai écouté mon coach, et je mets les patins chez moi pour les « casser » (habituer son pied à un nouveau patin, ndlr) depuis quelques jours. Ça va mieux.

Partie 2 > Les autres concurrents, les appréhensions de Norbert

Qu’appréhendez-vous le plus avec Ice Show ?

Je n’ai pas d’appréhensions particulières, par contre je veux aller le plus loin possible, comme dans Top Chef. Je sais qu’il y aura sans doute des chutes, et des moments de frustrations. Mais l’important est que mon équipe aille en finale. Après, je ne pense pas au négatif. Je me mets en tête qu’on va réussir à faire de belles choses.

Que pensez-vous de la concurrence ?

Florent Torres patine bien, je sais qu’il a déjà un peu pratiqué, tout comme Tatiana Golovin et Merwan Rim. Tant mieux qu’ils participent à Ice Show, ça va nous motiver à nous surpasser encore plus. Clara Morgane, Richard Virenque et moi, on est vraiment les trois seuls à ne pas savoir du tout patiner. Clara et moi, on est surmotivés pour réussir, car on a tout à prouver. Je ne m’occupe pas trop des autres, par contre si l’un de mes concurrents a besoin d’un service, je serai là. On a le même esprit d’équipe avec Clara et Sarah. On n’hésitera pas à aider s’il y a besoin.

Cela vous dérange-t-il de vous retrouver avec des concurrents qui ont déjà pratiqué le patin à glace ?

Non, je suis un compétiteur. Et puis, ça ne m’a pas étonné tant que ça. On ne peut pas faire un casting pour une émission comme celle-ci avec seulement des candidats qui n’ont aucune approche du patin. J’espère sincèrement que le public me juge sur mes capacités de patineur. Je n’attends pas qu’on soit dans le favoritisme. Si je suis une merde, virez-moi, si je suis bon, gardez-moi !

Avez-vous été surpris que M6 fasse appel à vous pour participer à Ice Show ?

Oui, car je n’ai aucune condition physique ! Mais après, je suis un mec qui aime les défis. Et la télé permet de s’ouvrir sur tout, donc on peut faire les programmes qu’on nous propose sans aucune obligation de la part de la chaîne. C’est formidable.

« Si je suis une merde, virez-moi, si je suis bon, gardez-moi ! »

Vous êtes très présent sur M6, entre Ice Show, 100% Mag et Norbert & Jean, le défi...

Je m’éclate. Tout ce que me propose M6 et 6ter, j’adore. Je vis un vrai conte de fées ! Je suis bien en tout cas dans mon rôle de trublion de la télévision. Cela cache très bien mon côté hyper sensible.

N’avez-vous pas peur de la surexposition ?

Non, parce qu’après je vais me calmer. Je vais retourner derrière les fourneaux, ne vous inquiétez pas ! (rires). Je vis comme dans un rêve en ce moment. N’importe quelle personne qui sort de l’ombre comme moi, le vivrait ainsi. Je ne le fais pas pour l’argent en priorité, mais pour m’amuser, et pour participer à des émissions que je regardais il n’y a pas si longtemps le cul posé sur mon canapé !

Comment allez-vous accorder vos plannings entre les différentes émissions ?

Norbert & Jean, le défi est en stand-by pour le moment. On reprend le tournage des émissions en janvier. Pour 100% mag, on va réussir à caler des tournages entre deux entraînements de patinage. Pour moi, ce n’est que du bonheur. Je ne vois pas d’inconvénients dans ce que je fais, même s’il faut que je dorme deux ou trois heures par nuit, ce qui m’arrive un peu en ce moment, je le ferai. Je suis trop heureux.