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Nouvelle Star 7 > Les révélations de Mahdi après sa sortie

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Directeur de la publication
Publié le 04/05/2009 à 13:15 Mis à jour le 26/03/2010 à 19:21

Après Yoann et Mélissa, Mahdi est le 3e candidat a être remercié par le public de Nouvelle Star. En quatre prime, il a réussi à imposer son style avec une empreinte vocale clairement identifiable. De Jason Mraz en passant par Stevie Wonder, Khaled et Lenny Kravitz, Mahdi revient sur chacune de ses prestations et nous dévoile les coulisses du show de M6. Rencontre avec ce jeune papa qui va continuer à vivre de sa passion : la musique.

Jérôme Roulet : Dans quel état d’esprit êtes-vous depuis votre sortie de la Nouvelle Star ?

Mahdi : L’esprit de vacances (rires). A la sortie, j’ai voulu déconnecter avec tout ça pour mettre tout à plat. J’avais mis tous mes projets entre parenthèses pour participer à Nouvelle Star. Et maintenant avec mon départ, je remets tout à zéro pour voir où je vais m’investir à fond.

Que faisiez-vous concrètement avant d’entrer dans Nouvelle Star ?

J’ai la chance de vivre ma passion avant d’entrer à Nouvelle Star. Je faisais de la musique et vivais de mes compositions. J’ai fait de belles choses comme la première partie d’Alicia Keys, de Jamiroquai ou encore des festivals. J’avais également des projets avec des DJ’s pour couvrir toutes les compétitions internationales de glisse.

Avez-vous compris votre élimination du show ?

Y’a rien à comprendre. C’est de la télé ! Il n’y a aucune science là-dedans...

Le jury semble cependant avoir été surpris lors de l’annonce de votre prénom par Virginie Guilhaume...

(surpris) ah bon ? Je n’ai pas eu cette impression... Mais bon, c’est le jeu ! Chaque semaine, il y a quelqu’un qui sort ! Après, je n’essaye pas vraiment de comprendre (rires).

Quelle est votre prestation que vous jugez comme la plus aboutie sur le prime ?

Elles étaient toutes différentes. J’ai passé un très bon moment sur « Pastime Paradise » de Stevie Wonder. Pour le premier prime, Jason Mraz, c’était rigolo. Sur Lenny Kravitz et « Always on the run », je me suis beaucoup amusé, car c’est là-dedans que je me vois.

Vous oubliez le fameux Aïcha qui vous a valu trois rouges... Avez-vous compris les remarques du jury sur cette reprise ?

Je suis rentré dans le jeu en sachant qu’il y avait des jurys qui notaient la prestation. J’accepte la règle, après cela ne veut pas dire que j’adhère. Pour moi, tous les gens qui sont à Nouvelle Star sont quand même des artistes. Monter sur scène et chanter devant 4 millions de téléspectateurs, ça légitimise le tout. Quand un autre artiste comme Sinclair juge d’autres artistes, ça, je n’y arrive pas vraiment... Parfois, des remarques m’affectaient, d’autres je les trouvais vraiment infondées. Donc je me disais que ça faisait partie du jeu télévisé (rires)

Pensez-vous que le jury est trop cruel dans ses remarques ?

Oui, et inversement, il était aussi trop gentil. Parfois, c’était infondé dans les deux sens.

Sur votre reprise de Lenny Kravitz, le côté « karaoké » soulevé par Sinclair, était-il justifié selon vous ?

Cela ne voulait rien dire surtout ! Ça, pour le coup, c’était vraiment infondé. Tout le monde me l’a dit d’ailleurs. Ma théorie est peut-être qu’il ne connaissait pas la version originale, car je l’ai beaucoup changé aussi. Je l’ai chanté plus soul que rock. Philippe Manœuvre l’a remarqué. Encore une fois tout ça, c’est de la télé, donc il faut que Sinclair joue son rôle. C’est peut-être celui qui devait être méchant avec moi (rires). Depuis le début, il m’a dans les pattes, dans sa façon de dire, il avait quelque chose contre moi ! Mais je ne lui en veux pas, c’est son travail...


Lors du prime, vous avez voulu faire comprendre que vous n’aviez pas choisi Aïcha, mais Virginie Guilhaume vous a coupé... Qu’en est-il ?

Au bout d’un moment, cela m’a fatigué que le jury insiste beaucoup sur la notion de choisi. Je n’ai rien dit la 1re et la 2e fois, mais la 3e fois, j’en ai eu ras le bol ! Aïcha, je ne l’ai absolument pas choisi. On me parlait de ce morceau depuis un bon moment et je n’ai jamais compris pourquoi on voulait me le faire chanter et je ne comprends toujours pas ! Mais j’ai tenté de sortir le morceau le plus loin de la version originale pour essayer de proposer quelque chose de différent. Mon pari était là-dedans. Après ils connaissent les règles du jeu, donc ils savent très bien que je n’ai pas choisi la chanson !

Il y a quand même une notion de « choix ». On ne vous impose rien...

On vous donne en fait le choix sur trois titres. Et il faut avouer que parfois ce sont des non-choix ! On procède alors automatiquement par élimination. Je ne vous dirais pas ce qu’on m’a donné à côté d’Aisha mais c’était n’importe quoi (rires). Quant aux arrangements musicaux, on les écoute la veille du prime ! Et puis chaque candidat a un territoire à Nouvelle Star, et il ne faut pas que l’un aille sur le territoire de l’autre... donc ça limite les choix ! La production doit aussi emmener chacun quelque part. Par rapport, aux arrangements, aux trois titres... Elle peut donc mettre à son avantage quelqu’un comme... C’est la télé quoi (rires)

Avez-vous ressenti l’esprit de compétition entre les candidats ?

Non, j’avais de vrais liens avec tout le monde. Pour ma part, je n’étais pas dans l’esprit de compétition, mais certains y sont ... et c’est normal, c’est une compétition ! Chacun le vit de façon différente. Pour moi, c’était une aventure. Je montais sur scène et je chantais. Je ne jouais pas contre un candidat, mais pour le public. Je n’ai pas fait Roland Garros (rires).

Qui selon vous va remporter la compétition ?

Je ne fais aucun pronostic ! Chaque candidat a quelque chose de particulier à donner. Et j’espère que le public décidera (rires)

Aviez-vous regardé l’émission avant de participer aux castings ?

Jamais ! Je ne connaissais pas du tout Nouvelle Star. Je suis allé au casting à l’aveuglette (rires). J’avais juste entendu parler de Julien Doré sans savoir ce qu’il faisait exactement. Je regarde très peu la télé en fait mais je suis curieux. J’ai découvert cet univers. C’était cool. Maintenant je connais (rires)

Hormis le casting de l’an dernier, aviez-vous déjà tenté d’autres castings pour une émission télé ?

Non jamais, et c’est la seule et la dernière fois... Cette année, c’était un défi pour moi. En 2008, on m’a inscrit, et je ne pensais pas du tout correspondre au profil Nouvelle Star. J’y suis allé par curiosité. Et quand j’ai vu qu’on pouvait m’emmener jusqu’à Baltard, j’ai mis un terme à l’aventure, car j’avais d’autres engagements professionnels pour des concerts. Je me suis dit que si j’avais plus de temps libre l’année suivante, je retenterais ma chance.

Et si c’était à refaire ?

Je n’ai pas de regrets dans la vie. Donc je referais exactement la même chose. Mais pas un 3e casting, c’est fini ! Mon métier, c’est la musique et non pas la télé. C’est quand même deux choses différentes. La télé, c’est vraiment un métier. Il y a selon moi des artistes de scène et des artistes de télé, de studio. Il faut juste savoir ce qu’on veut. Moi j’ai toujours cherché la scène, c’est ce qui me plait dans ce métier.