Pas de négociations pour les journalistes enlevés

Ce jeudi 28 janvier, le ministre de la Défense Hervé Morin a déclaré à l’antenne de LCI qu’il n’y avait pas de « négociations à l’heure actuelle » avec les ravisseurs des deux journalistes de France 3, enlevés en Afghanistan le 30 décembre dernier.

Pourtant, dans un message diffusé dans les journaux de France Télévisions, le président du groupe, Patrick de Carolis, a assuré que tout était mis en oeuvre pour libérer les otages : « Cela fait quatre semaines que nos confrères, qui sont partis en mission pour France Télévisions, (...) sont retenus en otages en Afghanistan. Il n’y a pas une journée depuis ces quatre semaines sans que nous ne pensions à eux, sans que nous ne pensions à leurs familles et sans que nous n’ayons un contact régulier [et] constant avec les autorités françaises. (...)
On sait que tout est fait sur place par les forces armées françaises pour les faire revenir dans leurs familles et dans la rédaction. Tout est fait ! »

Lundi 25 janvier, Nicolas Sarkozy avait déjà été interrogé à ce sujet sur TF1. A cette occasion, le chef d’État avait jugé d’« extrêmement difficile et périlleuse » la situation, en prenant cependant le soin de préciser que les deux intéressés étaient toujours « en bonne santé ».