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Pékin express 2018, la finale : pourquoi le shinkansen, le karting et les sumos peuvent coûter 80 000 euros à Christina et Didier ?

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 05/09/2018 à 18:48

Ce mercredi 5 septembre, M6 diffuse la finale de Pékin express : la course infernale, à partir de 21 heures. La chaîne a avancé d’une journée le dénouement du divertissement afin d’éviter la concurrence du football sur TF1.

Durant les 35 jours de compétition, les différents binômes se sont aventurés au Japon, aux Philippines mais aussi en Malaisie. Christiana et Didier ainsi que Florian et Gabriel ont rendez-vous à Tokyo pour l’ultime affrontement.

Les trois épreuves, resserrées dans un délai de 48 heures, présentent un haut risque pour les deux équipes, et plus particulièrement Christiana et Didier, dont la cagnotte provisoire culmine à 80 000 heures, soit un montant quatre fois supérieur à celui de leurs adversaires. En effet, Stéphane Rotenberg a officialisé le retour du Time is Money. Pour rappel, une équipe arrivée en tête d’un sprint déclenche un chronomètre et celle-ci récupère du binôme adverse, 10 euros par seconde de retard. Ainsi, si Florian et Gabriel achèvent une épreuve avec une heure d’avance sur leurs rivaux, ils leur prendront la coquette somme de 36 000 euros. Et les éléments prévus pour pimenter la soirée risquent bien de faire des dégâts.

Le Shinkansen, quand la vitesse se déchaîne

Pour rallier la plus peuplée des villes, Tokyo et ses 38 millions d’habitants, les quatre finalistes emprunteront le train de tous les superlatifs : le Shinkansen. Véritable fierté nippone ayant définitivement acté le retour aux affaires d’un des grands battus de 1945, « la nouvelle ligne interurbaine », en traduction littérale, affole les compteurs depuis sa mise en service en 1964. Près de 450 000 voyageurs l’empruntent chaque jour, un nombre multiplié par sept en comparaison du premier jour. Surtout, il peut atteindre des pointes à 320 km/h, un chiffre vertigineux bien qu’éloigné des 603km/h, atteint par le Maglev en 2015.

Sumos, pour avoir le dernier mot

Après ce trajet extrême, les candidats devront jouer aux devinettes. En effet, ils rencontreront des sumos, l’un des sports emblématiques au pays du soleil levant. Si Pékin express est une compétition physique, il ne sera nul demander aux binômes de renverser les bébés coiffés d’un chonmage mais « simplement » de deviner leur poids. De quoi, pour les épais combattants, venir mettre leur grain de sel dans l’issue du combat.

Karting, Mario s’invite à Tokyo

Une note d’amusement vient clôturer une épopée intense et chargée d’émotions. Au bout des 9 étapes et des 10 000 kilomètres traversés en Asie, une épreuve de karting permettra aux duos de se défouler, tout en conservant l’esprit de compétition. Le Japon et sa culture seront à l’honneur puisque Florian, Gabriel, David et Christiana se déguiseront en personnages de jeux vidéo pour rouler à vive allure dans les rues de Tokyo. Vont-ils imiter Rémi Gaillard, jetant dans son costume de Mario, des bananes aux véhicules situés à proximité ? Ce serait en tout cas une bonne idée afin de faire déraper l’équipe adverse et remporter jusqu’à 100 000 euros.

Avant cette finale, cette 11e édition a rassemblé, en moyenne, 2.46 millions de téléspectateurs, correspondant à une part de marché de 14.5%. Quatre ans après la dernière salve, le retour est gagnant pour la chaîne privée, signant une hausse de 4.3 points en comparaison des huit premiers numéros de la saison 10. Dans la foulée de cet épilogue, M6 propose le final de Pékin express : itinéraire bis à partir de 23h20.