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Pékin Express, duos de choc > Des candidats déjà traumatisés

Tony Cotte
Publié le 06/11/2010 à 20:45 Mis à jour le 07/11/2010 à 00:58

Stéphane Rotenberg sur M6

Comédiens, sportifs, animateurs télé et même « dandys », les 12 nouveaux candidats de Pékin Express sont des personnalités. Malheureusement pour eux, ces six duos ont droit à une surprise de taille en guise d’introduction à la course. En plein cœur de l’Himalaya, les nouveaux aventuriers de M6 tentent de rejoindre le lieu de départ, mais l’Inde est sous le déluge. Des conditions climatiques dévastatrices qui piègent les équipes de production et les candidats. Une première nuit dans un camp de fortune s’impose alors.

Après seulement quatre heures de sommeil pour les aventuriers, Stéphane Rotenberg donne le coup d’envoi. Les règles sont exactement les mêmes que dans un Pékin Express traditionnel. Et, comme à l’accoutumée, le binôme qui arrive en dernière position est éliminé.
Première mission : se procurer un bidon pour, ensuite, le remplir de l’eau sacrée, à la source du Gange. Aussitôt, les difficultés d’orientation commencent, notamment pour les animateurs de M6, Stéphane Plaza et Sandrine Corman.

L’équipe Caméra Café, composée d’Alain Bouzigues et de Jeanne Savary, peine à supporter le poids sur leurs épaules (15 kilos) et la chaleur (30 degrés). Le démarrage est également difficile pour Isabelle Morini-Bosc et Christian Califano. «  C’est un homme d’action et je suis une femme de réaction  », explique la journaliste média de RTL. Quant à Chloé, candidate de l’année dernière, elle a, elle aussi, du mal à suivre son partenaire, Taïg Kris. « Ca me fait bizarre d’avoir quelqu’un devant moi  », lâche la jeune femme en référence à sa partenaire Anne-Marie lors de la précédente édition du programme.

Puis, vient la sempiternelle étape de l’autostop. Les participants accusent alors des premiers refus. Isabelle et Christian sont même contraints de faire la route à pieds, dans une bonne humeur. En revanche, les tensions sont palpables du côté des « Fils de ». Frédéric Lama hausse même rapidement le ton face à Victoria Montfort : « Je suis pas ton chien. Je veux bien jouer le jeu, mais sois polie, reste courtoise  ». L’attitude princesse de la demoiselle agace en effet le fils de l’interprète de Je suis malade. « Je me vois pas passer trois semaines avec quelqu’un qui, sous prétexte de la fatigue, se met d’un coup à me parler mal  », rajoute-t-il.


Quand la balise sonne la fin de la course, la première journée d’Isabelle Morini-Bosc et Christian Califano est jugée « cauchemardesque ». Le duo n’a pas trouvé de moyen de locomotion et doit désormais, en fin de peloton, se débrouiller pour trouver un logement. « On est dans la merde », déclare naturellement celle-ci.

À une position bien plus confortable, Stéphane Plaza et Sandrine Corman, eux, découvrent les conditions d’hygiène chez les locaux. L’animateur de Maison à vendre a hâte de prendre une douche, mais semble bien moins enthousiaste à la vue de la salle de bain rudimentaire de leur hôte. De quoi provoquer un fou rire auprès des deux candidats, véritablement complices.

Le lendemain, les premières équipes ont la possibilité de se qualifier pour l’épreuve d’immunité. À cette occasion, les sélectionnés ont pour défi d’éteindre la flamme d’un autel avec l’eau du Gange, encore une fois un jeu ancré dans la culture indienne. À l’issue de celle-ci, Stéphane et Sandrine décrochent, non sans mal, l’immunité avec, en prime, un majordome nain, enclin à exaucer tous leurs vœux. Et ce, sans compter, une limousine mise à leur disposition.

Le binôme d’acteurs, lui, a le droit à une voiture afin d’éviter l’autostop. Du moins pour une durée d’une heure. Pour les autres, la course continue pour rejoindre, avant le soir, Rishikesh. Et si la compétition reprend de plus belle, il n’est pas question de perdre une minute. Les voitures étant nombreuses, tout le monde en profite pour partir au plus vite. Mais l’enthousiasme des participants est rapidement mis à rude épreuve.


Sur le chemin, les candidats sont témoins d’éboulements. « Ca prouve que la course va être très perturbée  », semble se réjouir Stéphane Rotenberg. La mine sur les visages de Taïg et Chloé, à bord d’un bus, est, elle, bien différente. « La montagne était effritée, on aurait dit une ardoise cassée », explique a posteriori la jeune femme, avant de citer « la fin du monde ». Les deux candidats, ainsi qu’Emmanuel de Brantes et Albert de Paname, décident de passer à pied l’éboulement, avant le déblaiement. Une décision dite courageuse et qui permet à chacune des deux équipes de réaliser une « avance considérable ».

Pour les autres, l’attente sera de quatre heures. Un climat de panique s’installe, notamment pour Victoria Montfort, effrayée par les événements. Et quand ses concurrents passent les uns après les autres sur les pierres pour continuer leur route, l’intéressée est rapidement forcée à en faire de même par son coéquipier. Après plusieurs refus catégoriques, la fille de Nelson Montfort se décide enfin, non sans avoir peur.

Pour les autres duos, l’étape peut continuer. À la nuit tombée, place à un sprint final pour les deux premiers. Mais pas question pour l’animateur de dévoiler une quelconque information quant aux résultats. Après une nuit dans un hôtel à Rishikesh pour l’ensemble des participants, Stéphane Rotenberg peut procéder à son annonce.

L’équipe gagnante est ainsi celle « des Inconnus », soit Taïg Kris et Chloé. Le champion du monde de roller et sa partenaire font remporter 4000 euros à leur association défendue. Suit respectivement le « duo des Dandys », et enfin, non sans surprise, Victoria Montfort et Frédéric Lama.

À la dernière position, Alain Bouzigues et Jeanne Savary arrivent ex-æquo avec Isabelle Morini-Bosc. Et comme la règle le stipule, deux binômes ne pouvant être éliminés, une épreuve improvisée est organisée pour les départager, dans le but de tester l’équilibre, l’adresse et la rapidité des concernés. Des qualités que ne semble pas posséder la journaliste médias. Après une défaite, et en attendant de savoir ce que contient la fameuse enveloppe noire, l’intéressée confie ne rien regretter : « J’ai l’impression d’être là depuis 6 semaines  ». Malheureusement pour celle-ci, l’étape était non éliminatoire. Le duo dit des « Experts » rempile donc pour un épisode supplémentaire.