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Pékin Express > Thomas & Elie reviennent sur leurs parcours

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Publié le 01/05/2007 à 01:49 Mis à jour le 11/04/2011 à 19:04

Le 24 avril dernier, Thomas & Elie quittaient Pékin Express après 33 jours d’aventures. Attendus en finale, les deux étudiants ont été éliminés lors de l’étape qui menait les candidats à Khajuraho, en Inde. Mais personne n’est à l’abri d’un nouveau coup de théâtre... Pour Toutelatele.com, Thomas & Elie reviennent sur leurs parcours de joyeux baroudeurs, émerveillés par les paysages de l’Asie.

Jérôme Roulet : Pourquoi avoir participé à l’aventure Pékin Express ?

Elie : Thomas m’y a poussé ! (rires) C’est parti d’un gros délire ! On ne pensait même pas aller jusqu’aux castings. J’avais juste vu quelques images de la première saison. Quand Thomas m’en a parlé, le côté aventure et les rencontres avec les différentes populations m’ont fait rêver.

Thomas : Mon goût pour le voyage. J’ai déjà eu la chance de pouvoir voyager en sac à dos avec des potes. Je suis parti au Cambodge pendant un mois et demi dans le cadre d’un projet humanitaire. Et au retour, je me suis dis qu’il fallait un autre plan pour voyager. J’ai vu la finale de Pékin Express l’an dernier et je me suis inscrit en entrainant Elie avec moi (rires)

Jérôme Roulet : Lors de la première émission, vous avez passé votre première nuit dehors. Etait-ce une vraie claque ou une bonne expérience ?

Thomas : Ca permet de se rendre compte ce que vivent les gens dans la rue ! A côté de nous, il y avait un chinois sans abri qui n’avait même pas un sac de couchage...

Elie : Au montage, on a l’impression que nous nous sommes directement couchés dans la rue sans même avoir essayé de chercher d’autres solutions. Nous avions pourtant demandé à 15 ou 20 habitants, mais tous nous ont fermé la porte au nez !

Jérôme Roulet : Avez-vous eu des coups de blues ?

Elie : Pas personnellement. A aucun moment je n’ai voulu rentré. Je me disais qu’il fallait tout faire pour aller jusqu’au bout.

Thomas : J’ai eu des coups de joie ! Tellement de joie que j’en pleurais ! En voyant Hong Kong, j’étais comme un fou, trop ému... En voyant Katmandou, j’ai halluciné. On arrive là en claquant des doigts ! La production fait tout pour que chaque jour soit une surprise.

Jérôme Roulet : On vous attendait beaucoup plus loin dans l’aventure. Que s’est-il passé ?

Elie : Notre élimination est un manque de pot. On a tout donné. Mais tant pis, ce n’est qu’un jeu. Nous en avons bien profité...

Thomas : Oui, on profitait trop de l’aventure ! On ne s’est pas pris assez dans la compétition. On s’est un peu trop cru en vacances surtout en Inde.


Jérôme Roulet : Considérez-vous Pékin Express comme une aventure difficile ?

Elie : C’était difficile surtout mentalement. Physiquement, ce n’était pas non plus évident. Nous courions tout le temps avec des gros sacs. Et quand tu attends deux heures sur le côté de la route et qu’aucune voiture ne veut te prendre ou qu’il demande tous de la thune, ce n’est pas évident. Il faut tenir moralement. La distance avec l’entourage et les amis n’est pas non plus facile. Ce n’était pas forcément un problème pour nous mais pour certains candidats ça été dur.

Thomas : On a beau être sportifs, il faut avoir un moral d’acier et ne pas se laisser emporter par les émotions...

Jérôme Roulet : De quels candidats étiez-vous les plus proches ?

Thomas : Rosalyne et Candice, c’est vraiment nos chouchoutes ! Franchement, ce sont des filles extraordinaires. Elles paraissent superficielles au premier abord mais c’est des battantes et elles en veulent !

Elie : Dans l’ensemble, toutes les équipes sont terribles. Dans ce jeu, on retrouve un panel de toutes les classes sociales et nous avons tous des mentalités différentes. C’est assez marrant de voir les diverses réactions de chacun.

Jérôme Roulet : Il reste quatre équipes encore en lice. Comment décririez-vous Nelly & Fabien ?

Elie : Ils sont très forts ! Nelly joue beaucoup sur sa féminité et n’hésite pas à pleurer. Fabien, lui, réquisitionne souvent les voitures. Leur technique pour faire du stop est efficace !

Thomas : Ils représentent la vraie fraternité : « on s’engueule et on s’aime ». On a passé des soirées formidables avec eux.

Rosalyne & Candice ?

Elie : Rosalyne et Candice sont deux filles. En Inde, les femmes restent enfermées. En voyant deux bombes occidentales comme elles arriver, c’était facile ! Elles jouent de leur charme et elles ont raison !

Nadine & Sylvie ?

Thomas : c’est un sketch ambulant ! Ces nanas, elles sont énormes, ce sont nos petites tatas. Avec Nadine, on pleurait tout le temps.

Denis & Geoffroy ?

Thomas : J’aurais aimé faire la finale avec eux. Ils sont bons partout !

Elie : On les surnommait Terminator !

Jérôme Roulet : A ce stade du jeu, qui voudriez-vous voir remporter l’aventure ?

Elie : C’était déjà énorme pour les quatre équipes d’être arrivées là où elles en sont. Je n’ai pas de préférence pour les gagnants. Quelle que soit l’équipe, elle aura mérité sa victoire.

Thomas : Là on rentre dans une phase où l’argent va mener le jeu. Donc pour moi ceux qui ont besoin de thunes doivent gagner. Je pense à Rosalyne & Candice car elles ont pas mal galéré dans leur vie.


Jérôme Roulet : Si vous deviez retenir qu’un seul moment de cette aventure, quel serait-il ?

Elie : Pour moi, ça reste l’Himalaya. Nous avons vu trop furtivement à la télé les habitants vivant à côté du campement où nous étions installés. Nous avons communiqué avec eux. C’était un moment incroyable. J’ai joué avec trois autres du Bob Marley à la guitare. Ca faisait plaisir.

Thomas : On est vraiment sur la même longueur d’ondes ! (rires) Ces habitants, ce feu de camp et la pleine lune. Y’a rien de plus jouissif !

Jérôme Roulet : Que zapperiez-vous de cette aventure ?

Elie : J’ai eu des petits regrets. Comme ne pas avoir fait le désert du Rajasthan, c’était le deuxième enjeu après l’Himalaya. Mais avec Thomas, nous y retournerons tous les deux.

Thomas : J’aimerais zapper des comportements d’autres candidats que je vois à la télé. Ce sont des fragments de leurs vies lorsqu’ils pètent un câble !

Jérôme Roulet : Quand vous regardez l’émission à la télévision, vous reconnaissez-vous pleinement ?

Thomas : Oui tout à fait ! Ca représente vraiment ce qu’on est et ce qu’on a vécu. Nous n’avons rien à redire par rapport à ca. La production nous montre tels que nous sommes. Malheureusement pour certains candidats, ce n’est pas très représentatif...

Jérôme Roulet : Le casting de Pékin Express 3 est lancé. Seriez-vous prêts à tenter à nouveau l’aventure ?

Thomas : Je veux faire le Pékin Express 3, 4, 5 ! (rires)

Elie : On n’aura pas la chance de le faire deux fois ! Connaissant le principe de l’émission, ce serait moins drôle en plus...

Jérôme Roulet : Quels conseils donneriez-vous aux futurs candidats de la troisième saison ?

Elie : Qu’ils restent eux mêmes. C’est une belle aventure mais il faut qu’ils arrivent à convaincre. Ce n’est pas évident.

Thomas : Il faut bien choisir son partenaire. C’est essentiel !

Jérôme Roulet : Seriez-vous tentés par une autre émission de télé-réalité ?

Thomas : Non pas du tout ! Il n’y a pas d’autres émissions qui permettent de voyager autant, de rencontrer des gens en vivant un truc humain avec des échanges incroyables. Et on ne se fait pas éliminer par les autres !

Elie : Non, mais j’espère que cette émission pourra me faire connaître un peu dans le milieu de la musique. J’aimerais vraiment en vivre ! Je commence d’ailleurs à faire quelques petits concerts.