Toutelatele

Pierre Sled

Alexandre Raveleau
Publié le 27/06/2005 à 00:03 Mis à jour le 09/05/2011 à 14:53

Pierre Sled repart pour un nouveau périple en bord de mer sur France 3. Avec Barry White, Emma Cubaynes, Taïg Khris et Caroline Barbeau, les records pleuvront sous un soleil de plomb ! Roller, skate, BMX, jet-ski, il y en aura pour tout le monde. De Saint-Cyprien à Bénodet, l’Eté de tous les records compte bien dépasser les 18% de part de marché, son actuel... record !

Alexandre Raveleau : Quelles nouveautés réserve L’été de tous les Records 2005 ?

Pierre Sled : Plus de records encore ! Surtout plus de diversité dans les séquences. Il y aura bien sûr les records récurrents mais nous allons aussi explorer un nouveau domaine, celui de l’eau. C’est d’ailleurs pour cette raison que Caroline Barbeau (championne du monde de windsurf) rejoint l’équipe. On n’avait pas exploité cet espace jusqu’à maintenant en dehors de la piscine. C’est désormais corrigé.

Alexandre Raveleau : Avec cette troisième saison, ne craignez-vous pas une certaine forme de lassitude chez le téléspectateur ?

Pierre Sled : Il ne peut pas y avoir de lassitude puisque nous faisons évoluer le concept tous les ans. Les records changent tous les jours ! Quand on a repris cette case, elle était à 8% de part de marché. Avec nous, elle est déjà montée à 18% quasiment. Lorsqu’on me l’a proposée, je ne savais pas du tout ce que ça allait être. Maintenant, je comprends pourquoi c’est un succès. R&G (la société de production ndlr) travaille tellement bien. C’est bien ficelé ! Peu de gens à la télévision ose le dire, mais je suis sûr que cette année nous allons faire encore mieux !

Alexandre Raveleau : Biscarosse, Bénodet, Argelès... Les fidèles de France 3 reconnaissent les lieux depuis plus de 10 ans. Le choix des villes semble plutôt limité ?

Pierre Sled : C’est une grosse organisation. Le cahier des charges est plutôt lourd pour toutes ces villes. En plus, il y a des lieux où on se sent spécialement bien. A la Tranche-su-Mer par exemple, la mairie fait un travail incroyable. On y retourne donc volontiers. Cette année, nous irons pour la première fois à Cabourg. La logique, c’est que nous commencions dans le sud et nous finissions dans le nord.

Alexandre Raveleau : L’Eté de tous les records est très proche de feue l’Emission des records de Vincent Perrot (TF1). Aviez-vous suivi ce programme ?

Pierre Sled : Celle dont vous parlez est formatée dans le monde entier. Les producteurs font venir des recordmen professionnels. On l’enregistre, puis on la retaille et c’est diffusé partout de la même façon. Nous, nous tenons un concept original. Nous sommes en direct, et c’est le seul cas au monde avec une telle émission. C’est tellement difficile à faire qu’aucune chaîne n’a osé le copier. Il faut trouver les bons recordmen, les villes, préparer la logistique, trouver un bon animateur qui sache animer 1h40 tous les jours, le public etc...

Alexandre Raveleau : Quel genre de sensations ressentez-vous juste avant de prendre l’antenne ?

Pierre Sled : Je me sens tellement bien que lorsque le générique est parti, que je descend les marches, je n’ai pas la moindre idée de ce que je vais dire ! Je la joue vraiment naturel, comme si je recevais les gens chez moi.


Alexandre Raveleau : Quel est votre record personnel que vous pensez imbattable ?

Pierre Sled : J’ai trois 7 d’or sur trois émissions différentes de sport. Je ne pense pas que ce club soit fréquenté par de nombreuses personnes.

Alexandre Raveleau : Le Tour de France sera votre premier concurrent direct en juillet. Roland Garros a fermé ses portes récemment. Vous ne regrettez pas de ne plus participer à de telles aventures ?

Pierre Sled : Effectivement, si on me demandait de présenter Roland Garros, je le ferai parce que c’est moi et quelques autres qui avons initié « la terrasse France Télévisions ». Je me sens un peu chez moi là-bas. L’idée du « multi-courts », c’est aussi une de mes idées. Ensuite, commenter des grands matchs de foot, la Coupe du monde par exemple, oui ça me plairait. De manière générale, je pourrais donner quelques conseils sur les émissions de sports à la télé... J’ai quand même monté l’Equipe du dimanche (Canal +) et repris Stade 2, avec succès. Les présenter par contre, ça ne m’amuse plus du tout.

Alexandre Raveleau : Comment êtes-vous arrivé sur Public Sénat, chaîne politique du câble, satellite et TNT ?

Pierre Sled : Quand Jean-Pierre Elkabbach me l’a proposé, je suis tombé des nues. C’était il y a tout juste un an. Et puis j’ai vraiment pris ça comme un challenge. C’était déjà lui qui m’avait fait venir de Canal + à France 2. Au tout départ, il voulait que je présente le 20 heures que j’avais refusé. Ensuite le 13 heures, que j’avais aussi refusé. C’est finalement Patrick Chêne qui a pris le fauteuil. Et, je suis arrivé à Stade 2. Sur Public Sénat, j’ai trouvé le titre, Bouge la France !, et imaginé le concept. Au départ, nous étions en hebdo et avec l’arrivée de la TNT, nous sommes passés en quotidienne chaque soir, en direct ! Je fais le grand écart entre Bouge la France ! et l’Eté de tous les records.

Alexandre Raveleau : Jean-Pierre Elkabbach est désormais à la tête d’Europe 1. Est-il autorisé de penser que votre rentrée se fera aussi sur les ondes ?

Pierre Sled : (sourire) On peut l’imaginer. Je travaille sur la rentrée effectivement, mais pas seulement sur la radio. Pour la première fois depuis un petit moment, je vais avoir de vrais choix à faire. En vérité, j’aimerai que mes résultats à l’antenne depuis trois ans soient pris en compte par une chaîne qui parallèlement est en quête d’audience. Je ne comprends pas pourquoi on ne me donne pas plus de trucs sur France 3 !