Plus belle la vie : le sort réservé à Roland inquiète les fidèles

Panique au Mistral : Roland Marci est-il mort ? Telle est la grande question qui a provoqué un véritable tremblement de terre au sein de la grande communauté des fans de Plus belle la vie, feuilleton phare de France 3 depuis maintenant quatre ans et demi.

Sur les forums se mêlent indignation, spéculations et inquiétude. Les magazines spécialisés, Télé Star en tête, ont pour leur part saisi l’occasion pour se pencher (une fois encore) sur le phénomène PBLV. Les accros, eux, tremblent : le pilier du bar va-t-il, à l’instar de Nicolas, renaître de ses cendres, ou laissera-t-il derrière lui une veuve éplorée, en la personne de Mirta, et tout un quartier en deuil ?

A l’occasion du passage au « sans publicité sur le service public », ce lundi 5 janvier, les scénaristes avaient prévu un coup de maître. Vendredi 2 janvier, l’épisode quotidien de Plus belle la vie s’achevait dans un « cliffhanger » des plus haletants pour les inconditionnels : Bruno, le fiancé de Mélanie, amant de Thomas, et membre d’une famille de mafieux, tirait sur le patriarche de la famille Marci ! De quoi s’assurer une jolie audience pour la première du feuilleton à 20h10, nouvel horaire de diffusion, absence de spots publicitaires oblige. Surtout, ce nouvel horaire était une occasion toute trouvée d’essayer de chatouiller les audiences des deux JTs de 20 heures : celui de David Pujadas sur France 2, et, surtout, celui de Laurence Ferrari sur TF1...

Car depuis la rentrée, et après avoir fêté, en juillet dernier, son 1000e épisode, alors que la « Grand Messe » de la Une connait une érosion, la saga marseillaise n’a eu de cesse de voir ses propres records exploser. Ainsi, le 9 octobre dernier, la série réalisait sa troisième meilleure audience historique, réunissant 6.29 millions de fans, soit 25.1% du public présent devant son écran de télévision. Une performance reproduite deux petites semaines plus tard, le 23 octobre (6.30 millions de curieux et 23.8% de part de marché).

Mieux, le 4 novembre, alors que le couple Ninon / Benoît connaissait de grandes difficultés, 6.64 millions d’accros se ruaient sur France 3 (24.8%), soit le record d’audience historique depuis la création du feuilleton ! Et ce, tout en séduisant son public phare, les jeunes, avec 32.1% des 15/24 ans et 31.6% des 11/14 ans.

Un record qui n’aura pas su tenir longtemps, face à la déferlante s’abattant sur la série : le 17 novembre, la veille du désormais incontournable prime time annuel, 6.8 millions de téléspectateurs se pressaient sur la chaîne publique, pour 24.9 % de part de marché. A cette date, la moyenne de la série culminait à 5.8 millions de fidèles, soit 23.2% du public chaque soir de la semaine.

Un succès confirmé par le prime time, le mardi 18 novembre, qui a vu son audience progresser par rapport à l’an passé. Ainsi, de 5.78 millions de fans en 2007, ils étaient en moyenne 6.4 millions en 2008, à suivre le retour du grand amour de Thomas, Nicolas, laissé pour mort quelques mois auparavant. Avec 26% de part de marché, France 3 s’installait ce soir-là sur la seconde marche du podium, loin devant sa grande sœur France 2 ou M6...

Ce 5 janvier, un nouveau buzz semblait donc probable pour la première diffusion à 20h10 des aventures des habitants du Mistral. Ces derniers auraient ainsi pu grappiller quelques téléspectateurs supplémentaires à leurs concurrents, et bouleverser un peu plus la donne, comme ils le font depuis quatre mois. Mais au final, la saga marseillaise n’a pu que confirmer sa bonne forme, restant dans sa moyenne. Ainsi, 6.13 millions de curieux et 21.1% du public, espéraient découvrir la vérité sur le décès (ou non) de Roland Marci. Un mystère non encore élucidé, l’ambigüité restant au centre des débats. Le lendemain, 6.35 millions d’accros étaient alors au rendez-vous (22.7%) et permettait à Plus Belle la vie de devancer, de peu, le 20 heures de France 2.

Il faudra donc vraisemblablement attendre la fin de la semaine, pour savoir enfin si le très apprécié patron du Mistral s’est envolé vers d’autres cieux. Une disparition, si elle s’avère, qui pourrait bien être synonyme de mise à mort d’une des parties des audiences de la fameuse saga marseillaise.