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Popstars > Prime 1

Publié le 14/09/2007 à 23:55 Mis à jour le 17/09/2007 à 11:42

Premier épisode

« On peut être dur, ferme, mais on doit être juste », Mia Frye annonce la couleur dès les premières secondes de la saison 4 de Popstars. Le télé-crochet fait son retour, change de direction artistique et de voix-off. Terminées les intonations mélo-dramatiques, le nouveau narrateur est des plus sobres. Mais c’était sans compter sur un montage proche de celui de l’île de la tentation en guise d’introduction. La quatrième édition du docu-réalité peut commencer. Pour officier le rendez-vous, petite présentation du jury, à commencer par son président, Benjamin Chulvanij. « S’il décide de miser sur quelqu’un, il ne va pas lâcher le morceau », explique la rappeuse Diam’s avec laquelle il a travaillé de nombreuses années. Sa mission est désormais de dénicher les nouveaux talents « r&b ». Mais pour ce faire, crédibilité oblige, retour sur les parcours des deux seuls artistes révélés par l’émission étant toujours sur le devant de la scène aujourd’hui : Chimène Badi et M.Pokora.

Comme le dit si bien la voix-off : « Pour que les candidats rencontrent le succès de Chimène Badi et M Pokora, ils vont devoir en passer des étapes ». Et la première d’entre elles a lieu ce matin à Paris. Pour cette étape de lancement des castings, Jeanne, la nounou, explique les consignes aux candidats : « vous passez cinq par ligne. Chacun votre tour a capella. Le jury se tient debout face à vous. » Benjamin est le premier à pénétrer dans le « théâtre des rêves », suivi par la chorégraphe Mia Frye. « J’aime les gens qui ont un tempérament », prévient celle-ci à son auditoire. Sébastien Farran, lui, lance d’office un « ça ne va pas être simple. C’est une compétition » tandis qu’Ophélie Winter fait une entrée remarquée. A ce moment-là, une fan hystérique se jette sur la blonde platine. Très vite, Benjamin intervient fortement en colère : « Attention à toi, je te vire du casting si tu continues », avant de s’adresser à la salle toute entière, « si vous êtes des fans, vous prenez vos clics et vos clacs et vous dégagez ». Ophélie imperturbable regarde les différents candidats « On a là une belle brochette de style » (à non prononcer « staïle »).

Dès la première ligne, deux candidats se distinguent. Puis, vient le tour de Chérifa, 18 ans, présentée comme le « sosie de Diam’s ». Alors, forcément, l’attention de Benjamin est captée : « Tu as la coupe de la boulette ». L’interlocutrice est flattée que l’on puisse dire qu’elle ressemble à son idole. Ophélie, elle, reste la seule à ne pas être convaincue : « On dirait une blanche neige mais ça n’apporte rien au schmilblick ». Sébastien, lui, rarement en désaccord avec son ami le producteur, prend la défense de la jeune fille : « Y’a des moments où l’attitude remplace la technique ». Sésame en main donc pour Chérifa.

D’autres n’auront pas la même chance. Il faut dire que le stress fournit son lot de perles. Au milieu de tous les recalés, une sosie de Victoria Abril. « Y’en a une qui le fait tellement bien qu’on a pas besoin d’un clone », commente sèchement Benjamin Chulvanij. De nombreux candidats n’arrivent pas à convaincre et finissent par agacer les jurés aux nerfs sensibles.

Premier cas à faire débat au sein du jury, Nedjim. Ophélie et Mia sont sous le charme du jeune homme, mais le président ne partage pas cet avis : « Je ne pense pas que ce soit un candidat qui ira loin ». Malgré tout, l’intéressé continue sa route au sein de Popstars. Mais les fois suivantes, pas question pour monsieur Chulvanij de céder aux souhaits de ses collègues. Ainsi, lors des repêchages, la chanteuse et la chorégraphe veulent donner une seconde chance à tous les candidats sur la sellette. Alors, Benjamin tente de modérer l’enthousiasme : « Mon rôle est d’être président du jury et de sortir un disque ». Ca a le mérite d’être clair !


Deuxième épisode

Malgré l’insistance des filles, l’homme en noir refuse de changer son fusil d’épaule. « Il faut être raisonnable », insiste Mia. Pourtant le jeune Sliman n’a pas chanté une seule fois en français. L’interprète de « Dieu m’a donné la foi » ne perd pas un instant et retourne vers le candidat en ballottage pour lui demander d’interpréter un titre dans la langue de Molière. Sa version de l’hymne à l’amour fait de nouveau craquer la gent féminine du jury. Opiniâtre, Benjamin Chulvanij ne prend même pas la peine de l’écouter car il n’en « veut pas tout simplement ». Le candidat comprend qu’il ne pourra rien faire face à l’entêtement du producteur et quitte les lieux. Le Président du jury saute sur l’occasion pour pointer du doigt le démissionnaire : « tu ne supportes pas la pression ». Excédé, le jeune homme revient sur ses pas et ne compte pas se laisser faire « Ca fait 5 ans que je chante et je supporte la pression ».

Sébastien, de son côté, est absent pour cause d’un concert de Joey Starr dans le cadre du festival Solidays. Mais le manager est tenu au courant par téléphone à tout moment de l’évolution des castings.

Le lendemain, départ en train pour la ville suivante des castings : Marseille. Benjamin et Sébastien profitent du trajet pour faire un petit récapitulatif aux deux femmes : « le câlin avec le candidat est interdit ». Terminus pour toute l’équipe à la gare Saint-Charles avant de faire un détour par le vieux port pour rejoindre l’hôtel. Après une bonne nuit de sommeil, les jurés se retrouvent. « Ca va ma chérie ? », lance Ophélie à Mia au réveil. On y croit pas une seconde...

Si le soleil est d’ores et déjà au zénith, il n’est pas question de profiter du beau temps dans le sud de la France. Le jury, doit en effet, s’enfermer toute la journée pour dénicher de futurs talents. Pour attaquer ces longues heures, Mia en profite pour faire un petit masque hydratant !

Du côté des candidats, l’ambiance est beaucoup moins décontractée. Tous les profils sont présents, même une dame de 62 ans ! Mais c’est sur la jeune Marion que l’émission s’attarde. Cette fille de 19 ans a l’ambition d’être simplement la « superstar du r&b, si possible dans le monde » pour suivre les pas de son idole Beyonce. Pour faire pencher la balance de son côté, l’artiste en herbe mise tout sur son look. Ses deux titres interprétés donne « des frissons » à Mia. La candidate décroche son sésame pour la suite des castings.

De son côté, Paul-André, un corse de 19 ans, « fout la chair de poule » à Ophélie et Mia avec son interprétation d’un titre d’Amel Bent. Pourtant, le jeune homme ne séduit ni Benjamin ni Sébastien. Ces derniers décident ainsi de ne plus être aussi cléments. Lors des prestations suivantes, les compères n’hésiteront pas à dire à haute voix « quel relou » ou encore « c’est n’importe nawak » devant des candidats sur les nerfs, surtout quand ceux-ci reprennent des titres d’Eve Angeli ou Lara Fabian !

Et quand chacun campe sur ses positions, le manager de Joey Starr perd son sang froid et s’avoue être « un fouteur de merde » et s’inquiète de son image : « On va passer pour des Charlots » lorsque certains candidats sont choisis alors que celui-ci ne leur reconnaît aucun talent. « Mia et Ophélie sont trop généreuses et veulent sauver tout le monde », rajoute Benjamin. La journée de castings s’achèvera sur une note plus positive : « J’ai l’impression qu’ici à Marseille, le niveau est plus fort »...