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Qui veut épouser mon fils, AB1 et ses rêves, les confidences de Marie France

Robin Girard-Kromas
Publié le 28/11/2011 à 13:04 Mis à jour le 27/05/2022 à 00:43

Connue des téléspectateurs pour son apparition dans l’émission de télé-réalité de TF1 Qui veut épouser mon fils ? aux côtés de Giuseppe, Marie-France est aujourd’hui de retour sur AB1. Aux commandes du nouveau programme de la chaîne Chérie, je change de famille, la maman la plus étonnante du PAF est revenue pour Toutelatele.com sur l’année folle qu’elle a vécue depuis sa médiatisation.

Robin Girard : Comment en êtes-vous arrivée à présenter une émission sur AB1 ?

Marie-France Polimeno : On m’a contacté, parlé du programme et ça m’a plu tout de suite. Ça me correspondait bien et c’était le bon moment. J’étais en plein deuil et ça m’a permis de prendre une vraie bouffée d’oxygène. Ça a été comme une thérapie pour moi.

Quel est votre rôle dans Chéri, je change de famille ?

Au début de chaque épisode, je donne mes petits conseils. Et je les donne vraiment de tout mon cœur, de toutes mes tripes, comme je le ferai pour n’importe quelle maman. Il n’y a pas eu à jouer ou rejouer avec un prompteur, c’est vraiment mon ressenti, mes paroles... Et je mets toujours une petite pointe d’humour. Donner des conseils c’est bien, mais il vaut mieux le faire au second degré, ça passe tellement mieux. Je tiens d’ailleurs à remercier toute l’équipe de AB1 qui m’a laissé carte blanche. J‘ai pu dire tout ce que je voulais et tout ce que je pensais.

Auriez-vous, vous-même, accepté de participer au jeu en changeant de famille ?

Moi, j’aurais pu partir. Mais la vraie question est : est-ce que ma famille aurait accepté l’autre maman (rires) ! Ils sont tellement habitués à ce que je sois proche d’eux, alors s’ils avaient été confrontés à une maman dure, sans humour, sans dialogue, je ne suis pas sûre qu’ils auraient été bons là dessus.

En dehors de cette émission, quels sont vos autres projets à la télévision ?

Je n’ai pas eu d’autres propositions. Mais je vais approcher la soixantaine, je ne suis pas carriériste. Si on me propose quelque chose et que le sujet me plait, je fonce. Mais sinon je ne suis pas là à téléphoner, à demander, c’est à eux de juger. Par contre, j’ai de petites choses qui me trottent dans la tête. Vu que Scènes de ménages cartonne sur M6, j’aimerais bien animer avec mon fils (Giuseppe, ndlr) un court programme sur un ton humoristique. Car dans toutes ces émissions, ils n’ont pas mis le fils en avant. On aurait pu agrémenter ça, un Chouchou et Loulou où moi j’arrive et je fous un peu le merdier (rires) ! Je me sens bien à faire ce genre de programme, tout en restant naturelle.

Vous aviez déclaré il y a plusieurs mois avoir été contactée par NRJ12 pour Les Anges de la télé-réalité. Qu’en est-il vraiment ?

A l’époque, j’étais en plein deuil et je trouvais que c’était de mauvais augure. Par respect pour ma fille, qui vient de perdre son mari à 37 ans, je pense que ce n’était pas bien de le faire, ni pour moi, ni pour mes petits-enfants et ni pour elle. Mon rôle n’était pas d’être à la télévision, il fallait surmonter tout ça. Même si je ne le montre pas, j’ai le cœur qui saigne tous les jours. Donc peut-être que j’ai loupé quelque chose, mais il y a des priorités dans la vie.


Une participation aux Anges est-elle toujours d’actualité ?

Je dirai que ce serait mieux pour mon fils. La moyenne d’âge c’est 20-24 ans ! Moi avec mes 60 ans, ce serait plutôt Mamie Nova (rires) ! C’est pour ça que je me vois plus dans les Scènes de Ménages. Là, je serai en décalage avec l’âge des autres, même si je suis encore jeune dans ma tête ! Il ne faut pas tomber dans le ridicule et se respecter soi-même. Après, faire juste un petit passage d’une heure dans le programme, ça ne me dérangerait pas. Mais plusieurs semaines ça n’irait pas. J’ai eu l’occasion de voir des jeunes récemment, et au niveau intellectuel c’est un peu juste (rires) !

Comment avez-vous vécu les critiques qui ont pu être faites à votre encontre pendant la diffusion de Qui veut épouser mon fils ?

Je l’ai très mal vécu, mais ça n’a pas d’importance. Le problème, c’est que mes enfants aient dû supporter tout ça. Ma fille, dans son deuil, ma mère de 86 ans... Ce n’était pas beau. Les gens qui me critiquaient, ne me connaissaient pas et me jugeaient. En plus, sur internet, sous anonymat, les personnes écrivent des choses qui, la plupart du temps, sont fausses. C’est comme un coup de poignard ! Elles ne s’en rendent pas compte qu’après tout ça je peux pleurer. La méchanceté gratuite comme ça, non merci !

Vous avez fait une apparition, aux côtés de votre fils, sur le plateau de Carré Viiip. Avez-vous compris l’échec de ce programme ?

Je pense qu’il manquait une certaine structure. On leur demandait à tous ces jeunes ? Rien ! On leur disait simplement d’abattre l’adversaire. Et quand il y a haine dans un jeu, ça ne peut pas marcher. Il fallait montrer qu’on était la star, mais le mot star qu’est ce que ça comprend ? Rien ! Star d’un jour ? Pour moi, les stars, ce sont ceux qui ont apporté quelque chose, comme un médecin dans la recherche.

Giuseppe participe à une nouvelle émission de télé-réalité, L’île des vérités. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

C’est juste une apparition de quelques minutes, comme ça ! À moins que je ne sois pas sous le secret à cause des contrats de confidentialité !

Giuseppe est désormais papa. Comment avez-vous vécu cet évènement ?

Cette petite est arrivée au bon moment. Des pleurs, on est passé aux larmes. On en avait besoin, et le sourire d’un enfant, c’est la plus belle chose du monde. En tant que grand-mère, je suis ravie.

La seconde saison de Qui veut épouser mon fils ? débutera prochainement sur TF1. Quel conseil souhaiteriez-vous donner aux mères des différents prétendants ?

Je ne pourrai pas en donner ! Chacun fait comme il veut. Par contre, des comme nous, il n’y en aura pas deux ! Ça a toujours été vraiment nous, on ne nous a jamais demandé de refaire une scène pour la caméra !