Revenge : l’aveu d’échec de ABC

Lors de sa première saison, Revenge était l’un des guilty pleasures des critiques et pouvait compter sur des retours enthousiastes sur les réseaux sociaux. En était propulsée le dimanche soir à 21 heures, créneau laissé vacant par Desperate housewives, la série a bénéficié d’une plus forte exposition. Les enjeux étaient de taille et pourtant...

Avec un démarrage à 9.7 millions d’Américains pour un taux de 3.2% sur les 18/49 ans, la deuxième saison de Revenge démarrait sous les meilleurs auspices. Mais des épisodes jugés à la majorité « inutilement compliqués » ont eu raison de cette ferveur. Au fil des semaines, la fiction a dû faire face à une érosion de son audience. Au mois de mars, seuls 5.5 millions de personnes ont été au rendez-vous. Sur la cible commerciale clé, le taux n’a atteint que 1.5%. Ce soir-là, pourtant, ABC bénéficiait de l’absence de concurrence par NBC et FOX , en rediffusions.

Une déconvenue que Paul Lee, à la tête de ABC Entertainment, reconnaît. Si celui-ci donne du crédit au créateur et responsable artistique Mike Kelley, il place tous ses espoirs en Sunil Nayar, la remplaçante de ce dernier : « Je pense que nous avons un peu trébuché au cours de la deuxième saison, mais Mike est un des meilleurs showrunners. Ce que Sunil Nayar va nous apporter sera un peu moins compliqué et offrira un tournant intéressant ».

La troisième saison de Revenge débutera le 29 septembre prochain sur ABC.