Toutelatele

Sandrine (Le quiz des champions) : « Dans Tout le monde veut prendre sa place, le côté théâtral et dramatique s’est un peu perdu »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 09/10/2021 à 22:47 Mis à jour le 28/08/2023 à 13:46

Sandrine, grande championne de Tout le monde veut prendre sa place, s’est confiée sur la nouvelle formule du jeu désormais animé par Laurence Boccolini, après s’être frottée à quelques fortes têtes à l’occasion du Quiz des champions.

Joshua Daguenet : Quelle est la principale motivation à venir en découdre avec quelques-uns des grands champions du petit écran ?

Sandrine : Tout est dit. C’est le fait de rassembler de grands champions littéralement et au sens figuré. Je ne pouvais pas refuser ce buffet. Il y a des noms qui font rêver. J’avais suivi Paulette à Questions pour un super champion et j’étais ravie, mais terrorisée à la fois de la savoir dans cette émission.

Présente parmi le carré de tête, que vous a-t-il manquée pour aller au bout ?

De la rapidité. C’est vraiment mon point faible. Je suis systématiquement dernière et cela m’a désavantagée sur les manches. Je ne sais pas si Tout le monde veut prendre sa place m’a mal habituée, mais j’aime prendre mon temps pour réfléchir à une réponse. La manche qui m’a été fatale nécessitait d’être très réactive.

Pourquoi avoir défendu le secours populaire ?

Je défends toujours le Secours Populaire dès que j’ai l’occasion de le faire. C’est une association phénoménale qui a une belle histoire et qui agit sur tous les fronts. Elle fait partie du patrimoine caritatif français et cela me fait plaisir d’avoir l’occasion d’en parler.

« Bruno des 12 coups de midi me mettrait la misère ! »

Bruno, champion de tous les records dans Les 12 coups de midi, peut-il constituer, à vos yeux, un challenge particulier dans une émission future ?

Je pense qu’il me mettrait la misère ! Je ne l’ai pas suivi aux 12 coups de midi, mais pour en avoir parlé avec des « confrères » accros aux jeux télévisés, il a un éventail de culture extrêmement large et suffisamment approfondi pour constituer une menace.

Que pensez-vous de la nouvelle formule de Tout le monde veut prendre sa place avec Laurence Boccolini aux commandes ?

Ce n’est pas vraiment le même jeu. L’atmosphère est radicalement différente. Il y a beaucoup de bienveillance, après ce qu’il me manque dans la nouvelle formule, c’est le côté théâtral, dramatique qui s’est un peu perdu. Le suspense du champion qui reste ou part, on n’a plus ça. Mais le jeu reste fidèle au niveau de ses contenus, de la culture contemporaine et moderne.

Cette bienveillance se retrouve aussi chez Cyril Féraud qui se rapproche davantage du style de Laurence Boccolini que celui de Nagui...

Cyril Féraud peut aussi être dans la vanne, mais en le montrant moins facilement. Il a aussi son petit sens de l’humour. Ce que j’ai aimé avec lui, c’est qu’il est dans la relaxation avec ses équipes tout en s’assurant que les délais soient respectés. Inévitablement, c’est une nouvelle émission donc il y a des couacs, mais j’ai été agréablement surprise de sa patience. Il discutait volontiers avec le public présent avec nous dans le studio.

« Cyril Féraud peut aussi être dans la vanne [...] Il a son sens de l’humour »

Lors de votre parcours quotidien, vous aviez échangé à distance avec Marie-Christine, la numéro un de Tout le monde veut prendre sa place, mais l’aviez-vous rencontrée physiquement avant le Quiz des champions ?

L’année dernière, nous avions travaillé avec Nagui pour Le Club des invincibles afin de faire des simulations et des pilotes. Nous avions tourné deux primes ensembles qui ont été diffusés. Je connaissais aussi Paul El Kharrat (Les 12 coups de midi) de cette émission.

Votre fin de parcours dans Tout le monde veut prendre sa place a coïncidé avec le début de la crise sanitaire. Comment avez-vous vécu vos retrouvailles avec un public ?

(Rires). J’avais quitté l’émission juste avant le confinement, mais lors du retour avec les autres champions pour une spéciale, j’avais enregistré sans public et le contraste était assez saisissant. L’enregistrement pour Le quiz des champions était ouvert à tout public et non seulement aux intermittents du spectacle, donc des « civils » fans de Cyril Féraud ou intrigués par le concept sont également venus. Cela fait plaisir de voir des personnes qui ne sont pas forcément affiliées au monde de la télévision, car une énergie certaine s’en dégage.