Toutelatele

Sans aucun doute > 02/05/2008

Alexandre Raveleau
Publié le 02/05/2008 à 22:50 Mis à jour le 03/06/2011 à 19:01

Julien Courbet sur TF1

Le harcèlement était au cœur de ce Sans Aucun Doute spécial sur TF1. L’émission « numéro 1 sur le conseil et les services » n’a pas dérogé à sa règle d’or : traquer les injustices et sortir ses invités du désarroi.

Nathalie a été la première a raconté son histoire hors du commun. Victime d’inceste durant son adolescence, la jeunesse femme a été depuis la cible de sa supérieure hiérarchique. D’abord « amie », Nathalie a petit à petit été éloignée de ses proches par cette femme. Devenue sa supérieure hiérarchique, Nathalie découvre que l’amitié se transforme peu à peu en sentiments, jusqu’à devenir des gestes plus que suggestifs. Ne sachant quoi faire, elle préfère se taire. Lettres plus que suggestives, attouchements déplacés, la violence et la jalousie l’emportent rapidement. Sa supérieure hiérarchique ne semble plus avoir de limite, jusqu’à ce déplacement, que Nathalie a raconté en pleurs : « Il fallait qu’elle me touche, (...) elle a baissé son pantalon ». Désarmée, la victime est même un moment internée en hôpital psychiatrique... par cette « amie » ! « Elle en profitait. (...) J’étais complètement perdue. Je ne voulais rien dire ». Sur le plateau, Julien Courbet a tenté de prendre contact avec cette « amie ». Niant tout en bloc au départ, elle risque selon les avocats un an d’emprisonnement et jusqu’à 15 000 euros d’amende.

Sur le même thème, le cas de Stéphanie a montré une toute autre facette du harcèlement. Victime d’une publicité, elle a accepté un soin auprès d’une esthéticienne, plus précisément un maquillage permanent. Mais l’acte du spécialiste ne s’est pas passé comme convenu. Pire, il a occasionné un véritable traumatisme pour la jeune fille qui ne se reconnaît plus. « Je souffre énormément. Je ne me sens pas belle ! » a-t-elle avoué à Julien Courbet. Problème d’hygiène, séance rapide, aucun rendez-vous préalable, paiement douteux : tous les signes ont montré la non-expérience de la « spécialiste ». Stéphanie a demandé réparation.