Sept à huit : Harry Roselmack revient sur l’affaire Mohamed Merah

La diffusion des conversations entre Mohamed Merah et la police dans Sept à huit a suscité de vives réactions dans les médias, sans compter l’ouverture d’une information judiciaire pour violation du secret de l’instruction. Un scoop pour les équipes de la rédaction que Harry Roselmack ne regrette pas, comme il l’affirme dans Le Parisien.

«  Nous n’avons jamais douté de la légitimité de notre démarche. Nous avons diffusé ces extraits en conscience. Nous n’avons aucun regret. Cependant, je comprends et je trouve légitime l’émotion des proches des victimes et je leur présente nos excuses. L’objectif n’était pas de les choquer. Si c’était à refaire, nous le referions car c’est notre métier  », affirme le journaliste.

À la rentrée, le programme conservera son format de deux heures et souhaite toujours faire des exclusivités sa priorité : « On essaiera d’ouvrir avec des sujets de vingt-six minutes, contre onze à dix-huit minutes traditionnellement. L’enjeu est d’avoir des exclusivités, surtout pour les portraits. Cette année, nous avons fait la différence, notamment sur le dénouement de l’affaire Merah, la mort des otages français au Niger. Il faut continuer... »

À noter que Harry Roselmack évoque à la conception d’émissions spéciales, notamment pour les élections américaines avec de possibles plateaux enregistrés au pays de l’oncle Sam.