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Sextv : la généraliste du sexe

Arthur Anthamatten
Publié le 20/12/2002 à 00:06

À l’heure où la France entière débat sur la pornographie à la télévision, nombreux sont les pays qui proposent aussi du sexe voir certains y consacrent une chaîne.
Ainsi, Sextv a su trouver peut-être la bonne façon de traiter du sujet.

Sextv est une chaîne numérique canadienne consacrée à la sexualité vue dans sa gobalité. Entre information et télévision spectacle, la chaîne spécialisée a pourtant vite su trouver sa ligne éditoriale sur un terrain thématique jugé difficile par certains producteurs et diffuseurs.
En effet, SexTV parle de sexe d’une manière très large et très libre. La chaîne laisse ainsi peu de place à l’analyse, le téléspectateur faisant son opinion par lui même.
On y parle aussi bien du fétichisme chez les gays à la sexualité des prêtres, en passant par les pratiques sexuelles extrêmes en vogue au Japon ou encore de viols conjuguaux. La chaîne reste ouverte et a décicé de s’adapter à tous les sujets variés portant sur la sexualité.

Avec une variété de format comme le documentaire, le magazine ou encore les émissions de débat, Sextv est une sorte de généraliste du sexe. Cependant, la chaîne numérique avec un maigre budget mise avant tout sur une approche dynamique de sujets originaux ou plus conventionnels. Les sujets forts de la chaîne étant plus spécialement : l’orgasme, le sexe et la censure, les appareils et les gadgets sexuels.

De son côté, le public de la chaîne numérique spécialisée en redemande.
D’ailleurs, un des programmes fétiches de Sextv est une émission sur les coulisses sur l’industrie mondiale sur sexe.
La chaîne SexTV est surtout regardée par des hommes de 25 à 55 ans, qui composent environ 55% de l’auditoire même si les femmes sont aussi nombreuses avec 45%.

Depuis sa récente création, la chaîne numérique vend ses programmes dans une dizaine de pays dont l’Angleterre, les États-Unis, l’Australie et le Japon.

En plein débat sur la pornographie à la télévision, la France serait-elle trop fermée voir trop puritaine pour ne pas acheter de programmes à celle qui a pourtant réussi à bien parler de sexe à la télévision ?