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Star Academy 4 : un deuxième scandale venu du Québec

Arthur Anthamatten
Publié le 05/10/2004 à 00:41 Mis à jour le 05/10/2004 à 00:50

Le 1er octobre dernier Le Journal de Montréal a publié un article qui a beaucoup fait parler les inconditionnels de l’émission vedette de TF1, Star Academy.

En effet, le quotidien révèle que la chanteuse québécoise vedette, Gabrielle Destroismaisons, aurait été approchée par Endemol pour faire partie de la quatrième saison de Star Academy sans avoir à passer les castings.

Maryolen Paquin, manager de l’artiste, a déclaré : « Ils avaient un disque d’elle en main, ils avaient vu un de ses vidéoclips et ils avaient visité son site Internet. Ils tenaient beaucoup à ce qu’elle participe ». Maryolen Paquin indique qu’elle a immédiatement refusé l’offre en avouant au journal : « C’est certain que c’est une belle occasion qui file, mais en y repensant bien, on peut se demander si ça aurait été si bon que ça... » Selon le quotidien, Endemol et TF1 n’auraient pas offert d’argent à Gabrielle Destroismaisons pour participer en tant qu’académicienne.

Depuis six ans, la chanteuse a essayé de percer le marché français mais sans succès. Gabrielle Destroismaisons miserait sur son troisième album et participer à la Star Academy aurait été un bon tremplin. Cela dit, de l’aveu de son manager, « si l’artiste ne se sent pas à l’aise avec un concept comme celui-là, on ne veut pas aller à l’encontre de sa volonté ».

De son côté, le directeur de communication des Productions J, qui prépare la saison 3 de Star Académie au Québec, a également réagi : « On a déjà eu des gens, comme Wilfred Le Bouthillier et Jean-François Bastien, qui chantaient dans les bars mais ils n’avaient pas de carrière comme telle et ils n’avaient aucun contrat de disques ».

Reste qu’aller chercher une vedette de la chanson de l’autre côté de l’Atlantique peut surprendre les fidèles de l’émission de real tv de TF1. À l’origine, le concept avait pour but de découvrir des jeunes sans trop d’expérience et non une vedette de la chanson. Le concept estil trop usé ou le casting trop difficile à réaliser en France ?

En quinze jours, c’est le deuxième « scandale » qui frappe la Star Academy de TF1 depuis le Québec après « l’affaire » Valérie Tanguay. Des révélations qui arrivent au moment où les résumés quotidiens, diffusés en access prime time, ont du mal à séduire les téléspectateurs. Cependant, les prime time continuent de performer. En effet, vendredi soir, Star Academy a captivé 6.5 millions de téléspectateurs pour 32.8% de part de marché. C’est la deuxième meilleure audience de l’émission depuis le début de la saison.