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Star Academy 4 : Valerie Tanguay crie à l’injustice

Arthur Anthamatten
Publié le 14/09/2004 à 00:08 Mis à jour le 14/09/2004 à 08:57

Dans Le Journal de Montréal daté du 8 septembre dernier, la québécoise Valérie Tanguay crie l’injustice. Alors qu’elle se rendait à l’enregistrement du premier prime time de Star Academy 4, la jeune fille a reçu un coup de téléphone lui disant « On a une mauvaise nouvelle (..) le diffuseur a appris que tu avais été strip-teaseuse et ce n’est pas compatible avec l’esprit de l’émission. Tu ne pourras pas rentrer au château ». C’est pour cela que la candidate Lennie a été appelée d’urgence, le jour même de la première, pour remplacer Valerie Tanguay. Pour Lennie, l’aventure aura cependant été de courte durée pusiqu’elle a été la première éliminée

Selon Le Journal de Montréal, ce serait à cause d’un article paru dans l’hebdomadaire France Dimanche du 3 septembre dernier que TF1 a été mise au courant. La jeune québécoise a déclaré au journal montréalais : C’est injuste (...) On ne peut pas juger les gens sur leur passé. J’avais été choisie pour mon talent et ma personnalité. Et puis une strip-teaseuse n’est pas une personne inférieure.".

Valérie Tanguay s’était installée à Paris il y a deux ans et était devenue strip-teaseuse pour payer ses cours de chant et survivre dans la capitale. La québécoise aurait travaillé six mois au Pink Paradise en 2002 et plusieurs fois dans un autre cabaret nommé StringFellow’s.

Valérie Tanguay a d’abord pensé attaquer la production et le diffuseur, selon Le Journal de Montréal car une clause dans son contrat l’interdisait d’avoir une activité professionnelle érotique durant son engagement à l’émission mais pas avant. Pour l’heure, il semblerait que la jeune québécoise y ait renoncé. Mais cette exclusion a fait grand bruit puisque Valérie Tanguay s’est retrouvée à la une du quotidien francophone le plus lu au Québec et de nombreuses radios en ont parlé.

De leur côté, les Productions J qui préparent la Star Académie 3 en septembre 2005 pour le réseau privé francophone canadien TVA ont fait savoir au quotidien qu’avoir été une strip-teaseuse ne serait pas « un critère de refus », selon Louis Noel, responsable des communications de la société dirigée par Julie Snyder.

Est-ce une différence culturelle entre les deux peuples francophones ? Reste qu’une chaîne généraliste comme TF1 et pourquoi pas TVA ne veut surtout pas être attaquée par une certaine presse et prendre le risque que les nombreux téléspectateurs perçoivent mal ou aient un certain doute autour de la si populaire émission familiale...