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TF1 veut être la chaine de toutes les Miss

Joseph Agostini
Publié le 11/03/2005 à 00:47

Jean-Pierre Foucault s’apprète à revêtir son habit de cérémonie. En effet, l’élection de Miss Europe 2005 a lieu samedi à 20h55, sous les caméras de TF1 et d’une dizaine d’autres pays. L’événement est retransmis, en direct, du Palais des Sports de Paris, où trente six jeunes femmes vont concourir à ce grand prix de beauté, sous la houlette du réalisateur Gérard Pullicino.

Un jury, présidé par le mannequin international Adriana Karembeu, se chargera, avec les téléspectateurs, de choisir quelle Miss de quel pays aura droit au titre honorifique de « Miss Europe 2005 ». Parmi ses membres, on compte Charles Aznavour, qui se prète volontiers à la partie, mais également Nikos Aliagas, « l’animateur très européen », comme le souligne TF1, Elodie Gossuin, ancienne Miss France reconvertie en fermière, la journaliste Viviane Blassel, le couturier voyant Paco Rabanne, le Président de l’agence Métropolitain, Michel Levaton ainsi que le photographe de mode, Jean-Daniel Lorieux. Rien que du beau monde, donc, pour une cérémonie qui promet d’être en grandes pompes !
« C’est l’Europe de la beauté », explique Jean-Pierre Foucault, abonné à la présentation de Miss France, depuis 1995.

Si cette cérémonie annuelle a perdu deux millions de téléspectateurs en dix ans, elle se maintient toujours à plus de huit millions de fidèles, soit près de 42% de part de marché. En revanche, la première édition de Miss Europe, en septembre 2003, n’avait pas obtenu pareil score. Avec 5.4 millions de téléspectateurs le vendredi soir, elle a peiné à atteindre les 31% de part de marché, talonnée par La Crim’ de France 2. Cette année, programmée le samedi, l’émission devra affronter Le plus grand cabaret du monde de Patrick Sébastien, le programme le plus suivi du service public.

En 2003, Corinne Coman, Miss France de l’année en cours, s’était éclipsée aux premières éliminations. TF1 espère cette année que Cindy Fabre, Miss France 2005, obtiendra davantage de succès ce qui permettrait ainsi de booster l’audience du programme.

Corinne Spack, Présidente du Comité Miss Europe et Directrice des opérations spéciales d’Endemol France (le groupe a absorbé le Comité Miss France, présidé par Geveniève de Fontenay), précise que la Turquie, Israël et certains états de l’Est feront partie des pays en lice sans forcément être membre de l’Union Européenne économique et politique. Comme le précise Corinne Spack, l’important réside dans l’image de ces jeune femmes : « Elles ne sont pas simplement jolies, elles sont aussi étudiantes et véhiculent l’image de la femme moderne ».
La Présidente du jury, Adriana Karembeu, récemment nommée « envoyée d’honneur en Slovaquie » par le gouvernement de son pays d’origine, parle d’un « langage physique » qu’aurait ou n’aurait pas telle ou telle candidate : « C’est un charme, une élégance, qui fait la différence », explique-t-elle.

En attendant, les trente-six candidates à Miss Europe ont passé un séjour de rêve à Djerba, en Tunisie, avant de regagner Tignes et ses pistes enneigées, sous le regard de Laura Trèves, leur chorégraphe d’un soir. « Les Miss vont beaucoup danser cette année, même si ce n’est pas leur métier et si elles ont peu dansé auparavant (...) Je désire qu’elles découvrent leurs aptitudes naturelles pour les gestes », confie cette dernière. Après la Hongrie, quel pays aura une ambassadrice de la beauté européenne ?