Tressia (Les Ch’tis V.S. les Marseillais) : « Kim en fait des tonnes »

Clément Gauthier : Dans quel état d’esprit êtes-vous avant d’intégrer la villa de Marrakech pour Les Ch’tis V.S. les Marseillais ?

Tressia : Je suis plutôt contente de les retrouver. En plus, c’est la première fois qu’on se mélange avec les Marseillais. Vu que je les connais, je suis positive.

Ressentez-vous un manque entre deux voyages avec les Ch’tis ?

Ça nous laisse surtout le temps de nous reposer. L’année dernière, on a quand même enchainé trois saisons. Entre-deux, on a deux mois de repos à peu près. On a hâte de repartir, mais on n’est pas en manque de télévision pour autant.

Parmi les Marseillais, avec qui vous entendez-vous le mieux ?

Je m’entends bien avec Julien, Jess, Paga et Antonin. À peu près tout le monde sauf avec Kim. C’est plus une fille m’as-tu-vu. Ce n’est pas ce que j’aime ; elle en fait des tonnes.

Le mélange des communautés est-il une bonne idée ?

Ça permet de voir les différences de comportements entre les gens du Nord et ceux du Sud. On peut apprendre pas mal de choses sur l’autre communauté.

« Dans le monde de la télé-réalité, je pense qu’on est vite oubliés »

Avez-vous vraiment envie de persévérer dans votre domaine d’activité ?

Pour l’instant, il y a encore Les Ch’tis. Je ne vais pas partir sur une autre chaîne et tant qu’ils m’appellent, je continue. Mais je ne compte pas faire toute ma vie de la télé-réalité. Je sais qu’un jour ça va s’arrêter. Alors pourquoi pas un rôle derrière la caméra ? Ça m’intéresserait de faire passer les castings. Le milieu de la télé me va bien, je ne me vois pas retourner à mon métier de coiffeuse. Pour la notoriété, si je passe derrière la caméra, on ne me verra plus. Ça m’arrange. Dans le monde de la télé-réalité, il y a beaucoup de nouveaux de toute façon. Je pense qu’on est vite oubliés.

Comment vous sentez-vous avec la nouvelle dimension que prend le programme ?

J’ai un peu de mal. Les réseaux sociaux permettent de rester en contact avec les gens qui me suivent depuis le début. J’essaie de partager un peu de ma vie avec eux. J’ai ma petite sœur et une autre personne qui s’occupent toutes les deux de ma page « fans ». On gère à trois, comme ça je n’y suis pas tout le temps. Les fans aimeraient qu’on puisse répondre à tout le monde, sauf que ce n’est pas possible. Ils nous connaissent et pensent faire partie de notre vie. Pour nous, c’est compliqué à gérer, mais on est fiers d’être soutenus. C’est quand même grâce à eux si on est là. On fait un effort pour être présents au maximum.