Toutelatele

Un dîner presque parfait > 9 au 13 novembre 2009

Tony Cotte
Publié le 13/11/2009 à 17:55 Mis à jour le 15/11/2009 à 23:10

Cette semaine, cap sur une ville réputée pour ses saveurs gourmandes : Chalon-sur-Saône. Ici, les amateurs de sucré comme de salé sont servis puisque les deux spécialités des lieux sont le pain d’épices et le bœuf bourguignon. Mais pour les cinq aspirants-chefs de la semaine pas question de se limiter à ces deux plats.

Solange est la première à passer aux fourneaux et tient à consacrer sa table à une gastronomie exclusivement Bourguignonne. Les invités croisent ainsi des escargots au sens propre comme au figuré, avec une course de mollusques ! Originale, cette dernière activité permet à la candidate d’obtenir une majorité de 7, mais la cuisine de l’intéressée déçoit avec un mélange sucré/salé peu apprécié. Au final, Solange obtient une moyenne de 6.1/10.

Le lendemain, chez Frédéric, l’ambiance est quelque peu champêtre avec certains ingrédients du menu également en liberté dans le salon ! Cette soirée à la ferme ne fait pas l’unanimité. Si Philippe a trouvé le résultat « hallucinant » et gratifie son hôte d’un 9, Évelyne, elle, pénalise le candidat d’un très sévère 4. Malgré tout, l’ambiance et le repas sont globalement appréciés et Frédéric peut compter sur une moyenne de 6.9/10.

Mercredi, rendez-vous est pris chez Évelyne. À 28 ans, cette « designeuse » mise sur la couleur avec, en entrée, un « velouté vert pâturage et ses coquilles blanches nacrées », puis, en guise de plat principal, un « mignon rosé et ses légumes tricolores ». Si la décoration tape dans l’oeil des convives, les absences répétées de Évelyne portent préjudice à celle-ci. Malgré tout, la jeune femme affiche une moyenne de 6.7/10.

C’est un retour en enfance qui attend, jeudi, les gastronomes du Dîner presque parfait. Amélie propose un « Duffy au fast-food », soit un magret de canard au soda, ou encore une ronde bonbonnière, à savoir un gâteau aux ours à la guimauve, un macaron au bonbon à la fraise et une mousse au carambar. La soirée dite « régressive » est appréciée pour l’ambiance et la décoration, à défaut de la cuisine. Amélie aurait pu arriver largement en tête, mais doit finalement se contenter d’une moyenne de 6.4/10.

Enfin, vendredi, Philippe, membre de la « confrérie des bouchons de vis », propose un menu à son image, intitulé « Ouverture d’esprit ». Si les discussions autour du vin ont séduit les participants, à l’exception d’Amélie, la demoiselle a été conquise par la cuisine et le mélange des saveurs. Philippe peut ainsi s’enorgueillir de récolter une moyenne de 7.2/10.

À l’issue de cette semaine chalonnaise, ce dernier remporte la compétition et promet d’inviter ses concurrents au restaurant pour, cette fois-ci, se faire servir et juger, tous ensemble, la cuisine d’autrui.