Un dîner vraiment parfait : le combat des régions > Finale Paris

Les représentants de la région Paris / Île-de-France, Flore, Pilar et Andrew, ont rendez-vous dans le 6e arrondissement de la capitale au prestigieux établissement Grégoire Ferrandi, une école professionnelle de la Chambre de commerce et d’industrie. Sur place, le trio a pour délicate mission de séduire les papilles de Jean-François Piège, chef doublement étoilé, et du très médiatique Cyril Lignac.

Pour ce faire, deux épreuves sont proposées, à commencer par la conception d’un plat improvisé en choisissant plusieurs aliments dans un panier composés de 30 ingrédients ainsi qu’une truite de plus d’un kilo à vider entièrement ! Un détail important pour les cuisiniers en herbe qui n’ont, à ce jour, jamais eu « à faire le travail du poissonnier ». Derniers à choisir leurs ingrédients, Flore et Andrew sont pénalisés avec du bleu et des poireaux pour l’une et du wasabi pour l’autre. Ce dernier, d’origine canadienne, a d’ailleurs du mal à prononcer le nom de la plante japonaise qu’il renomme « bouabassi » ou encore « bazazie ».

Malgré leur difficulté à enlever les arêtes du poisson sans l’aide d’une pince à épiler, les candidats parviennent à concocter des plats surprenants. « Aucune des trois truites n’est trop cuite. (...) Ils s’en sont sortis comme des chefs », remarque Jean-François Piège. Au sortir de leur dégustation, et après une certaine hésitation, les deux jurés ont opté, sans hiérarchie pour l’assiette de Flore et celle de Pilar. Pour la première fois depuis le début d’Un dîner vraiment parfait, l’émission propose ainsi une finale 100% féminine.

Le tandem mise alors sur un menu très ambitieux, voire « risqué », en guise de deuxième épreuve : préparer sa spécialité en incorporant un ingrédient type de la région parisienne. Flore propose alors un risotto au champagne et à la truffe d’été, un pavé de bar et, pour le dessert, un sablé au Mara des bois accompagné d’une soupe de fruits rouges. Pour Pilar, ce seront des ravioles de foie gras au porto et aux truffes, du turbot braisé aux deux céleris et un sabayon d’agrumes.

Grâce à son poisson, Flore obtient les notes de 8 et 9 pour son plat et devance ainsi Pilar, pénalisée pour son foie gras trop salé en entrée. Au final, les deux femmes obtiennent respectivement les moyennes de 7.8 et de 6.3 sur 10. Flore, malgré un retard de 5 minutes pour livrer son dessert, sera donc la représentation de Paris à l’occasion de la grande finale nationale d’Un dîner vraiment parfait.