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Un dîner vraiment parfait : le combat des régions > Finale Sud

Tony Cotte
Publié le 14/09/2009 à 22:35 Mis à jour le 11/08/2010 à 14:40

Stéphane Rotenberg sur M6

Après la région de l’Est la semaine dernière, c’est au tour du Sud de la France d’être représenté par ses trois meilleurs cuisiniers en herbe pour ce nouvel épisode d’Un dîner vraiment parfait. A cette occasion, Jean Yves d’Alès, Adrien de Toulouse et Christophe d’Avignon ont rendez-vous à Nîmes dans les cuisines d’une grande école culinaire. Sur place, le trio masculin doit séduire les papilles de Jacques et Laurent Pourcel, propriétaires du fameux Jardin des Sens à Montpellier, doublement étoilé au Guide Michelin.

Lors d’une première épreuve éliminatoire, inspirée de vrais concours, les finalistes doivent procéder à une sélection d’ingrédients dans des paniers composés de comestibles rouges, dont des tomates, piments, cerises, barbe à papa (!) et une pièce de bœuf obligatoire. Adrien, en étant le plus rapide à choisir la composition de son plat, a la possibilité de pénaliser ses adversaires en leur attribuant un ingrédient supplémentaire. Fair-play, le candidat tente cependant de ne pas trop handicaper ses concurrents.

Le trio a une heure pour s’activer derrière les fourneaux. Imperturbable, Christophe prévoit d’office « seulement 45 minutes » pour achever sa préparation. Mais finalement, il est le dernier à terminer... in extremis. L’autoproclamé « artiste » divise même le jury à cause d’une présentation bâclée et des « pâtes qui écrasent la viande ». Jean-Yves, lui, est le premier sélectionné avec son risotto de Camargue dont l’acidité du jus est particulièrement appréciée par Cyril Lignac. Si Adrien et sa cuisine italienne peuvent compter sur une certaine harmonie, les frères Pourcel espéraient un plat « un peu plus épicé ». De ce fait, et après une certaine réflexion, le Toulousain n’est pas sélectionné pour l’ultime épreuve du jour.

Les deux finalistes encore en compétition ont désormais deux heures pour préparer un menu complet de leur choix. Une nouvelle fois, la personnalité des cuisiniers est représentée dans les plats : simple pour Jean-Yves et complexe, mais originale, du côté de Christophe. Et ce dernier attaque fort avec un tartare de cabillaud au fenouil cru mariné en guise d’entrée, suivi d’un carré d’agneau cuit au foin de La Crau, puis d’une soupe de fraises accompagnée d’une glace à l’huile d’olive, changée à al dernière minute en glace à la roquette.

L’audace de Christophe finit par le pénaliser. Malgré un plat particulièrement apprécié, le dessert est jugé « trop salé » par l’ensemble des jurés et le fenouil coupé trop gros. Au final, le candidat obtient une moyenne de 5.8 sur 10 contre 7.6 pour son adversaire dont le crémeux de tourteau, pourtant servi en entrée, titille encore les papilles de nos experts...