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Valérie Damidot (NRJ12) : « Le labo de Damidot est un divertissement où on se fend la gueule »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 25/10/2015 à 17:32

Joshua Daguenet : En cette rentrée, vous faites partie des nouvelles recrues phares de NRJ12. Ressentez-vous une quelconque pression par rapport à cela ?

Valérie Damidot : La pression n’a jamais été mon moteur dans la vie, donc non je ne la ressens pas. J’ai à cœur de bien faire les choses, et que les gens viennent nous voir et se marrent.

Par quoi avez-vous été séduit principalement dans le projet de NRJ12 ?

Leur enthousiasme. Vincent Broussard [directeur de la chaîne, ndlr] et Bruno Fallot [directeur des programmes, ndlr] sont vraiment des mecs qui ont envie de choses, et sont à l’écoute. Ils n’ont pas envie de me voir uniquement pour de la déco. J’ai été séduite par l’équipe.

De nombreux animateurs sont arrivés cette saison, comment avez-vous été accueilli parmi eux ?

L’accueil a été cool. Je suis ravie que Benjamin [Castaldi] soit là car je l’adore. Et je connaissais bien Karima [Charni] qui était sur M6. Franchement, je n’ai pas l’impression d’arriver dans un milieu hostile, différent. Je suis dans une belle équipe, pleine d’énergie.

On vous retrouve dans Le labo de Damidot, et pourtant de votre propre aveu, vous n’êtes pas une grande scientifique...

Non, mais je n’étais pas non plus une pro du bricolage quand j’ai commencé D&Co. C’est réducteur d’associer l’émission à quelque chose de scientifique. C’est avant tout un divertissement où on se fend la gueule, où on apprend plein de choses. Bien sûr il y a un plateau et une équipe géniaux pour de nombreuses expériences, mais le but est surtout de se marrer.

« On aurait dû continuer et fidéliser Victoire Bonnot »

Scientifiquement dans Le labo de Damidot, quelle a été l’une de vos premières découvertes ?

J’ai appris, par exemple, qu’en serrant mes deux poings contre ma poitrine, personne ne peut les écarter même en usant de toutes ses forces, c’est une question de centre de gravité notamment. Mais le principe de la science est qu’on te dit quelque chose, et plus tard, une autre expérience te prouve le contraire. La science bouge tout le temps.

Pourquoi ce choix d’instaurer une compétition dans votre prochain programme de déco, Mission plus value ?

Pour changer un peu. Je n’allais pas refaire la même chose que sur D&Co, ce n’est pas possible. On avait envie de se marrer et de faire du divertissement, ce qui est aussi le principe de la chaîne. Je suis pour que l’on apprenne les choses en se marrant. J’aurais trouvé stupide de reproduire le même concept sur NRJ12.

Peut-on vous retrouver en prime time cette saison ?

Je pense que oui. Pour l’instant, je n’ai pas exigé de créneaux horaires, je suis la meuf qui ne suit pas ce genre de trucs. J’avais envie de m’amuser, sortir de ma case déco et chantier. Mais quand une chaîne te fait venir, c’est pour te placer à des moments où les gens te regardent.

Par rapport à M6, allez-vous davantage regretter D&Co ou Victoire Bonnot ?

Victoire Bonnot, sans aucune hésitation. J’ai aimé cette série et ce personnage, et je suis certaine qu’on aurait dû la continuer et la fidéliser. Hélas à mon époque, la fiction n’était pas dans la politique de la chaîne. À chacune de ses diffusions ou rediffusions, j’ai reçu plein de messages sur les réseaux sociaux des mamans et ados qui trouvaient la série chouette et qu’elle leur parlait. Je trouve très triste que Victoire Bonnot n’ait pas été davantage exploitée.

Seriez-vous partante pour interpréter ce genre de personnage sur NRJ12 ?

Oui, absolument. Je confirme que je vais les tanner pour qu’on le refasse (rires).