Valérie éliminée de N’oubliez pas les paroles : « J’ai chanté de tout mon cœur en étant certaine d’aller jusqu’au bout... »

Joshua Daguenet : Psychologiquement, se prépare-t-on à l’éventualité de gagner plus de 200 000 euros en quelques semaines de tournage ?

Valérie : Au départ, non, même si on travaille dur pour y arriver. Quand j’ai obtenu le micro d’argent et atteint la somme de 50 000, euros j’étais contente. À 100 000 euros, j’ai réalisé que cela devenait une très belle histoire et puis mon parcours s’est poursuivi. Je n’en espérais pas autant même si j’étais quand même déçue en perdant.

On vous a senti drastiquement concentrée pendant les émissions, voire dans votre bulle. Cette attitude vous accompagne-t-elle au quotidien ?

Oui, elle m’accompagne au quotidien et elle me cause parfois quelques soucis. J’ai tendance à être dans mon monde, rêveuse, et je peux ne pas répondre tout de suite aux gens. Cela fait partie de ma personnalité.

« Je ne suis pas vraiment fan de Nolwenn Leroy »

Votre teinture est-elle une façon de vous démarquer physiquement de Nolwenn Leroy, devenue votre sosie officiel ?

Hé bien pas du tout. Comme je suis coiffeuse, je change régulièrement de teinture. Auparavant, j’étais blonde, et actuellement mes cheveux sont teints en acajou, qui est ma couleur préférée.

Si vous aviez la possibilité d’un duo avec la gagnante de la Star Academy 2, quel titre choisiriez-vous ?

Le titre « Cassé » correspondrait très bien. J’aime bien cette chanson que je connais par cœur, mais je ne suis pas vraiment fan de Nolwenn Leroy. Son style ne me déplaît pas, j’aime bien son personnage et ça ne me gêne absolument pas qu’on me compare à elle.

Vous avez été recalée à six reprises du casting de N’oubliez pas les paroles. N’avez-vous pas envisagé, à un moment, de renoncer pour de bon à cette aventure ?

Oui, parce qu’à la base, je suis plutôt réservée. Je me disais que ce jeu n’était pas pour moi et j’avais lâché prise. En apprenant que certains candidats avaient enchaîné les reprises, je me suis remise dedans.

« J’étais certaine d’aller au bout avec « La Bohème » »

Pensiez-vous avoir fait enfin la différence lors de votre septième tentative ?

J’ai « costumisé » une chanson de Big Flo & Oli pour retracer mon parcours et c’est peut-être ça qui a fait la différence, car j’avais encore un peu bafouillé. En sortant du casting, je n’étais pas très fière de moi et pas du tout certaine d’être retenue. Cela traduit mon manque de confiance, même si ça va un peu mieux depuis l’émission.

Aviez-vous suivi le parcours de votre compatriote Renaud, le meilleur candidat belge du jeu ?

Tout à fait. J’ai suivi tout son parcours et il mérite largement sa place de premier Belge de l’émission.

Au fil des victoires, avez-vous défini l’objectif de devenir la numéro une parmi les candidats belges ?

J’aurais adoré oui ! Je pense que j’en étais capable au fond, mais c’est le jeu. En voyant « La Bohème » d’Aznavour, je me suis dit que c’était vraiment la chanson qui me fallait, car elle est l’une des premières que j’ai étudiées. J’ai chanté de tout mon cœur en étant certaine d’aller jusqu’au bout, mais à un moment, il dit « du galbe d’une hanche » et moi j’entendais « du galbe d’une ranche ». Je n’avais aucun doute, j’étais très confiante. Je n’ai pas pris la peine d’aller voir les paroles parce que j’avais mal au cœur.

Qualifiée pour les Masters, êtes-vous prête à repartir pour des révisions intensives ?

J’ai déjà commencé un petit peu, alors oui, je suis prête. J’ai fait quelques petites erreurs de concentration et de gestion des émotions. Je vais apprendre et cela va me faire grandir pour les Masters. Je veux continuer à m’entraîner.